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HELLOWEEN - Helloween (2021)
Par GEGERS le 1er Juillet 2021          Consultée 1501 fois

Six longues années. Voici le laps de temps inédit dans l'histoire de HELLOWEEN qui sépare ce nouvel album sans nom de son prédécesseur direct. Bien entendu, entre temps et pour sceller la formation de cette nouvelle entité, car on ne peut pas ici parler de reformation, il y a eu un bon gros Live aux allures de célébration, et le single "Pumpkins United", qui ne figure pas au menu de ce nouvel album. Voici qui est bien dommage, car aucun des douze titres ici présents n'a un refrain aussi percutant que ce premier morceau publié par un HELLOWEEN en version augmentée.

L'album est bon. Si on le compare à "My God-Given Right", dont certaines des sonorités se retrouvent d'ailleurs ici, il est évident que ce nouvel opus se fait plus inspiré et audacieux. Pour autant, si l'on excepte le long "Skyfall" composé par Kai Hansen, dont nous avons déjà parlé lors de la sortie du morceau au format single, tous les titres ici présents sont composés par l'équipe habituelle depuis "Rabbit Don't Come Easy", à savoir Deris / Weikath / Gerstner / Grosskopf. Ainsi, plus qu'un retour aux sonorités des "Keepers" qui n'ont jamais déserté l'univers des Citrouilles, nous nous retrouvons avec des morceaux résolument contemporains, mais arrangés, rallongés, travaillés pour permettre aux deux vocalistes de s'exprimer équitablement (nous ne compterons pas les quelques interventions vocales, façon lutin grincheux, de Kai Hansen). C'est en tout cas l'impression que donne "Out For The Glory" qui ouvre l'album et nous laisse un goût étrange dans la bouche. Il y a le plaisir évident de découvrir la musique proposée par cette belle bande rabibochée, d'autant plus que les mélodies du morceau évoquent ostensiblement la fin des années 80, mais il y a également une frustration générée par l'impression de compromis calculé qui se dégage de l'ensemble. Weikath, auteur de ce titre, semble s'être mis une sacrée pression au moment de s'atteler à l'ouvrage, et livre des titres faussement épiques, engoncés dans des clichés et des longueurs qui peinent à séduire. Ainsi "Robot King" (on pense à l'époque Time Of The Oath) et "Down In The Dumps", passé le plaisir de la découverte, nous semblent bien anodins.

Il y a, sur cet album, des vrais grands morceaux qui permettre à HELLOWEEN de ne pas donner l'impression d'un groupe bouffi. "Fear Of The Fallen", signé Deris, propose sans doute le refrain le plus intéressant de l'album, avec le moins alambiqué mais tout autant percutant "Indestructible", perle signée Grosskopf dont on vante insuffisamment les qualités d'écriture. Parmi les autres réussites indéniables, "Best Time", qui évoque l'univers du groupe UNISONIC, "Angels" et son refrain marqué par une sympathique alternance des tempi, et surtout "Rise Without Chains", autre grand moment signé Deris (quel refrain !). En contrepartie, il faut conjuguer l'album avec quelques titres en-deçà du reste et vite oubliés, à l'image de "Mass Pollution", qui s'inscrit dans la qualité moyenne des morceaux de My God-Given Right, ou encore "Cyanide" et son refrain niais.

HELLOWEEN a vu gros, très gros (qui a dit trop ?). Au final, le groupe nous propose un album de qualité supérieur à ses deux prédécesseurs directs, mais qui semble bien loin de tenir la dragée haute à un opus tel que le magistral "Gambling With The Devil", pour le comparer avec un album récent. Hansen est là, comme une ombre maléfique, et pose sa patte avec vigueur sur l'ensemble. Kiske, naturellement, est impérial, et en studio sa voix n'a pas vieilli d'un poil. En tant qu'amateurs (comme beaucoup) de la période Deris, je me retrouve finalement presque à ressentir de la frustration à voir Deris "privé" de certains refrains et certaines lignes mélodiques qu'il aurait pu également interpréter à merveille. "Pumpkins United" eut-il été inclus sur l'album que ce dernier aurait gagné en intérêt. À défaut d'être incroyable, cet album se fait récréatif et énergique (aucune ballade à l'horizon), suffisamment fourni et inventif pour bénéficier d'une durée de vie nous permettant d'oublier ces six longues années d'absence. Somme toute, un album plaisant. Nous en fallait-il vraiment plus étant donné la direction choisie par le groupe ?

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   (4 chroniques)



- Dani Löble (batterie)
- Markus Grosskopf (basse)
- Sascha Gerstner (guitare)
- Michael Weikath (guitare)
- Kai Hansen (guitare, chant)
- Andi Deris (chant)
- Michael Kiske (chant)


1. Out For The Glory
2. Fear Of The Fallen
3. Best Time
4. Mass Pollution
5. Angels
6. Rise Without Chains
7. Indestructible
8. Robot King
9. Cyanide
10. Down In The Dumps
11. Orbit (instrumental)
12. Skyfall



             



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