Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER METAL  |  LIVE

Commentaires (1)
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Stratovarius, Northtale, Frozen Land, Soulhealer, Theocracy, Dragonland, Thunderstone, Dreamtale
- Membre : Elias Viljanen , Wingdom, Insomnium, Altaria, The Dark Element, Northern Kings, Mehida
- Style + Membre : Cain's Offering, Silent Voices, Kenziner, Symfonia, Jani Liimatainen
 

 Sonata Arctica France (1449)
 Site Officiel (940)
 Myspace (1053)

SONATA ARCTICA - Songs Of Silence - Live In Tokyo (2002)
Par FIGHTFIREWITHFIRE le 11 Mai 2010          Consultée 5682 fois

A peine trois ans de carrière et déjà un live dans son catalogue, chose rare et impressionnante pour n’importe quel groupe. Mais quand il s’agit des surdoués de SONATA ARCTICA, rien de si étonnant au regard de leur ascension plus fulgurante et rapide que leur musique elle-même (c’est tellement facile que ça en annule la facilité et devient classe).

Et quel concert, un véritable best of qui pioche dans la fourmillante carrière des Finlandais composée alors de pas moins de… deux albums.
Car SONATA ARCTICA, à cette époque du moins, est un groupe à tubes, ses deux premiers opus s’étant hissés au statut de culte en quelques mois à peine tant ils rafraîchissaient la scène et s’avéraient ultra efficaces.
On en oublierait presque que les membres du groupe ont à peine plus de la vingtaine et sont encore de jeunes débutants (toutes proportions gardées).
Le choix des morceaux s’avère donc presque déjà un casse tête tant ceux-ci sont ciselés pour le live. En résulte une setlist équilibrée entre l’excellent "Ecliptica" et le non moins réussi "Silence", auquel la tournée promotionnelle immortalisée ici est consacrée, ce qui explique un léger avantage niveau extraits proposés.

Le public nippon, réputé très calme et peu démonstratif, est particulièrement en voix, avec une ambiance de brouhaha traduisant un enthousiasme qui transcrit d’honnête manière l’effet live, sans être toutefois exceptionnel étant donné la taille raisonnable de la salle concernée.

Si ce live aura, à l’époque, été quelque peu dommageable, c’est surtout concernant la réputation de Tony Kakko quant à ses qualités vocales : nombre de personnes jugeant le chanteur malheureusement bien en dessous de ses prestations studio et concluant rapidement avoir affaire à un bidouilleur peu efficace sans les artifices d’un enregistrement…
Hélas, la raison de cette méforme est bien plus simple que cela : le joyeux barbu (qui ne s’habillait pas encore comme un sac sur scène) avait tout bêtement contracté un rhume la veille et courageusement refusé d’annuler la prestation prévue. Il prouvera heureusement par la suite tout son talent réel en live, progressant d’années en années, mais tombant très régulièrement malade, ce que ses cordes vocales semblent de moins en moins supporter.

Difficile de juger de la quantité d’overdubs présents sur ce disque mais toujours est-il que la prestation est plus qu’honnête d’un point de vue technique pour une formation encore en pleine découverte de l’expérience live.

Mikko Harkin est particulièrement véloce derrière ses claviers et fait preuve d’une virtuosité qui nous fait davantage regretter son départ (justement à cause de son manque d’attrait pour les longues tournées) lorsque l’on juge la qualité bien plus discutable des parties de son successeur, plus agile pour vider des bouteilles que pour parcourir ses claviers.

Ce poseur de Jani ne pèse pas encore cent kilos et dévoile une dextérité qui à l’époque avait usé pas mal de lecteurs vidéo chez des fans ahuris devant autant de technicité et de virtuosité. Particulièrement sur des morceaux aussi rapides et épileptiques que "Black Sheep" ou "Wolf And Raven", qui clôt avec brio le concert dans une ambiance de folie après un enchaînement initié par "My Land" absolument dantesque.
Même ses soli plus langoureux font mouche, tout comme les petites variations de Tony Kakko par rapport aux versions studio, et lorsque celui-ci se donne le luxe de modifier les textes de "The End Of This Chapter" il sublime un final pourtant déjà exceptionnel sur album ! L’un des moments les plus intenses de ce live même si l’on sent que Tony est souvent au bord de la rupture (mais justement ces hurlements écorchés collent à merveille avec l’ambiance des paroles de ce morceau, une aubaine finalement ce rhume ?).
Ces variations apportent ainsi une fraîcheur et offrent même une nouvelle approche des morceaux particulièrement intéressante, ce qui fait tout l'attrait d’un live, même si l’on ne verse pas non plus dans l’improvisation.

Le tout bénéficie d’un son d’une propreté et d’une clarté réellement impressionnantes, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce concert et le suivant, dont sera également tiré un DVD, sont mis en boîte au Japon, le matériel d’enregistrement que les salles mettent à disposition des groupes étant sans conteste l’un des meilleurs au monde.

Certains titres comme "Fullmoon", "My Land" (dans une version transcendante) ou "Black Sheep" sont déjà tellement incontournables qu’il aurait été criminel de ne pas les interpréter ce soir-là tant leurs refrains, repris en chœur par le public, sont puissants en live. Toute la qualité de composition supérieure du génial Tony Kakko et le feeling mélodique des virtuoses qui l’accompagnent explosent aux oreilles de l’auditeur. Même celui qui tente de découvrir l’univers speed de SONATA ARCTICA, qui dispose avec ce live à Tokyo d’un best of idéal.

A noter dans l’édition bonus la présence du magistral "The Power Of One", l’un des morceaux les plus épiques du groupe, d’une durée de plus de dix minutes. Ils ne se foutent pas de leur public japonais, celui-ci ayant également droit à son traditionnel bonus "Respect The Wilderness" (qui mettra Tony en sérieuse difficulté sur le refrain suraigu).

Un très bon concert malgré quelques imperfections, témoignage des débuts d’un groupe alors en pleine ascension et désormais devenu majeur, dont la couleur unique traduit la fraîcheur et l’enthousiasme palpables de musiciens encore loin d’avoir tout dit (et qui n’ont pas encore enclenché le pilotage automatique sur scène).

A lire aussi en POWER METAL :


HELLOWEEN
Keeper Of The Seven Keys Part 1 (1987)
Quelqu'un connaît-il ce disque ?

(+ 6 kros-express)



GAMMA RAY
To The Metal! (2010)
Le Metal a foi en GAMMA RAY

(+ 3 kros-express)

Marquez et partagez




 
   FIGHTFIREWITHFIRE

 
   WILLO

 
   (2 chroniques)



- Tony Kakko (chant)
- Mikko Harkin (claviers)
- Jani Limatainen (guitare)
- Marko Paasikoski (basse)
- Tomy Portimo (batterie)


1. Intro
2. Weballergy
3. Kingdom For A Heart
4. Sing In Silence
5. False News Travel Fast
6. Last Drop Falls
7. Respect The Wilderness
8. Fullmoon
9. The End Of This Chapter
10. The Power Of One (bonus Japonais)
11. 1replica
12. My Land
13. Black Sheep
14. Wolf & Raven
15. Blank File (bonus Japonais)
16. Land Of The Free (bonus Japonais)
17. Peacemaker(version Studio, Bonus Japonais)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod