Partira, partira pas ?
Après une tournée d'adieux qui n'en était pas une véritablement, retrouver JUDAS PRIEST en studio est une satisfaction autant qu'une angoisse...
Si je n'ai pas digéré "Nostradamus" (je n'ai plus remis les pieds dans la maison depuis), il faut bien avouer que l'artwork Saint Seiya like x Gundam a eu raison de ma rancœur ! Les surplis et mon amour pour Saint Seiya étaient la source de mon pseudo, JP tape là où il faut.

En 58 minutes et 14 morceaux, le groupe se replace magistralement au sommet du Heavy moderne.
Cet opus sonne très MEGADETH ("Evil Never Dies" ou "Spectre" par exemple) mais propose une recette que l'on croyait perdue depuis trop longtemps : de l'épique ("Rising From Ruins"), du nerveux et bien speed ("Firepower", "Lightning Strike").
Rob est dans une forme olympique (mais comment fait-il ?), le reste du groupe n'est pas en reste.

De l'énergie, de la mélodie, des guitares inspirées et so Heavy. Un Metal classique mais terriblement efficace au final, porté par une production irréprochable et des titres inspirées.
Certes certains morceaux tournent un peu en rond ("Necromancer" ou "Never The Heroes" entre autres) mais rien de grave !

C'est toujours quand on n'en attend rien ou peu qu'un groupe nous surprend. La preuve une nouvelle fois ici avec ces Anglais indémodables et increvables !

JUDAS PRIEST nous délivre ici rien de moins que son meilleur album depuis... "Painkiller" à mes oreilles. C'est bon d'avoir ce retour nerveux et punchy ("Traitors Gate").
Une sortie majeure de cette première partie d'année 2018.

Note réelle : 3,5/5.

Morceau adoré : "Rising From Ruins".