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1976 Sad Wings Of Destiny
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- Style : Heavens Gate, Burning Witches, Thobbe Englund, Diviner, Darker Half, Absolva, The Lightbringer Of Sweden, Durbin, Existance, Damien, Cage, Satan Jokers, Sortilège, Biomechanical, Primal Fear, Sinner
- Membre : Trapeze, Elegant Weapons, Two, Animetal Usa, The Three Tremors, Ripper, Toto, Deeds / Dirty Deeds, Fight, Beyond Fear, Charred Walls Of The Damned, Iced Earth, Yngwie Malmsteen, Tipton, Entwistle & Powell, Michael Schenker, Racer X, A New Revenge
- Style + Membre : Kk's Priest, Halford, Glenn Tipton
 

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JUDAS PRIEST - Sad Wings Of Destiny (1976)
Par JEFF KANJI le 6 Novembre 2019          Consultée 1464 fois

Le deuxième album de JUDAS PRIEST est symptomatique d'une façon de fonctionner des labels à une certaine époque ; on hésitait pas à signer un artiste pour son potentiel et on lui mettait en place les conditions nécessaires à son épanouissement, en espérant un retour sur investissement. Frank Zappa disait par ailleurs que ce qui faisait cette spécificité était le fait que les vieux pontes des maisons de disques n'y comprenaient rien aux nouvelles tendances et signaient dès qu'ils sentaient venir un truc et acceptaient de gagner un max sur un ou deux poulains et de perdre de l'argent sur dix (exemple forcément plus exagéré dans le cas d'une major).

Quand le jeune PRIEST signe chez Gull Records il n'est pas sûr de ses armes loin de là. Le remplacement d'Al Atkins par Rob Halford est encore relativement frais et il doit gérer des problèmes de droits et ce sur un titre qui va le rendre emblématique. La maison de disques embauche un artiste au goût très sûr pour cette magnifique illustration de ces tristes ailes du destin… Et foire complètement la logique de l'album en inversant les faces A et B du disque (un prélude en milieu d'album c'est plutôt original).

Mais cela permet d'ouvrir ce deuxième disque sur le Heavy ciselé de "Victim Of Changes", une pièce de choix qui va révéler précocement le talent de la formation anglaise pour façonner le Heavy Metal à son image. Influence sabbathienne encore bien présente, KK Downing n'a pour autant pas son pareil pour riffer de manière plus virulente (la jeunesse et une enfance miséreuse ça vous forge un caractère) et les joutes guitaristiques sont déjà violentes pour l'époque même si le son n'est pas encore à la hauteur (rappelons que les amplis ne saturaient pas beaucoup et que chacun rivalisait d'ingéniosité pour réussir à avoir le son).

Et puis il y a Rob Halford… À lui seul il permet à la musique de son groupe d'accéder à un autre niveau. S'il n'a pas encore cette force d'interprétation qui sera la sienne sur les futurs albums, il montre déjà de belles choses sur "Victim Of Changes", "Tyrant" ou encore "The Ripper", là où il fait un peu sourire avec ses grognements sur "Island Of Domination". Cette trinité annonce déjà le futur "Sin After Sin" qui va étendre à la quasi-totalité de l'album cette recette déjà juteuse.

JUDAS PRIEST tente des choses avec plus ou moins de succès ("Genocide" pour ses saillies guitaristiques, "Dreamer Deceiver" pour son atmosphère onirique, ou "Epitaph" pour son côté QUEENesque prononcé sur lequel Rob élargit son registre) mais affiche déjà une solidité peut-être pas encore à toute épreuve, mais plus que prometteuse.

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   (7 chroniques)



- Rob Halford (chant)
- K.k Downing (guitare)
- Glenn Tipton (guitare, claviers)
- Ian Hill (basse)
- Alan Moore (batterie)


1. Victim Of Changes
2. The Ripper
3. Dreamer Deceiver
4. Deceiver
5. Prelude
6. Tyrant
7. Genocide
8. Epitaph
9. Island Of Domination



             



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