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Judas Priest
Sad Wings Of Destiny
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le 19 Juin 2020 par ZEPEKENIO


Très bel album du Prêtre version "old school".

Comme de nombreux auditeurs aussi ici, je suis également atteint du syndrome "Victim Of Changes" découvert tout d'abord sur l'exceptionnel Live "Unleashed in the east". Le "choc culturel" est violent. Flamboyante et électrisante en concert, la version studio apparaît bien fadasse, laborieuse et manquant terriblement de puissance. On dirait presque une démo tant elle semble désincarnée.
Paradoxe car "The Ripper" (jouissif et malsain), "Tyrant" (terrible), "Genocide" (le dernier tiers du morceau vaut son pesant de cacahuètes) présents aussi sur "Unleashed.." passent, eux, comme des lettres à la poste.

Chipotage à part, cet album aux influences BLACK SABBATH (évidentes), LED ZEPPELIN (par moments) dégage ce doux parfum des seventies.

Point culminant, le duo "Dream Deceiver", "Deceiver". Le premier est d'une beauté à couper le souffle, la prestation de Rob Halford alternant voix grave mélancolique et cris aigus transpire une sensibilité exacerbée. Un joyau. "Deceiver", lui, est redoutable d'efficacité et conclut magistralement cette mini-saga au cœur d'un album où l'on exclura cependant l'incongru "Epitath", du QUEEN frelaté et de fort mauvais goût.

À posséder bien sûr et gros coup de cœur pour cette pochette magnifique, un ange déchu résigné à périr dans les flammes de l'enfer.

le 08 Novembre 2019 par MEGIDDO


Le meilleur album du PRIEST tout simplement avec le morceau ultime en deux parties : "Dreamer Deceiver" suivi de "Deceiver". Culte. Une introduction parfaite à ce qui va suivre avec les deux albums suivants et un "Live" énorme, malgré des bandes retravaillées manifestement en studio mais qu'importe.

le 07 Novembre 2019 par BAPTISTE89


C'est avec cet album que les choses sérieuses commencent pour JUDAS PRIEST.

Un album qui a été fait avec de petits moyens. Le groupe ne roulait pas sur l'or, et la plupart des membres ont dû prendre des emplois à temps partiel et se restreindre à un repas par jour pour pouvoir financer l'enregistrement. Le genre de petite anecdote que l'on peut raconter avec un sourire aux lèvres bien des années plus tard quand on a atteint un succès commercial conséquent !

Un album qui débute avec un des titres Heavy les plus emblématiques du Prêtre, le superbe "Victim Of Changes", avec son fameux break ; titre qui inspirera fortement un certain Kai Hansen. Rob y est déjà impressionnant, atteignant des notes vraiment hautes. L'autre classique de cet album est bien sûr "The Ripper", bien plus direct. Dans cette même veine, on retrouve le superbe "Tyrant", où KK et Glenn nous envoient des soli de guitare dont eux seuls ont le secret. "Dreamer Deceiver" est un titre calme assez envoûtant. On retiendra aussi "Epitaph", dont les harmonies vocales font inévitablement penser à QUEEN. JUDAS PRIEST, un groupe influencé par ses aînés qui deviendra un groupe qui influence !

Un album qui n'est pas irréprochable. Un peu trop mou, surtout quand on le compare avec ses successeurs ou au "Unleashed In The East". Quelques titres qui sont bons, sans plus ; le groupe saura proposer des albums nettement plus qualitatifs par la suite. 3/5, pas plus.

le 04 Août 2018 par LEO


Tout à fait du même avis que CPEJ.
Lorsque l'on a entendu auparavant "Victim Of Changes", "The Ripper", "Tyrant" et "Genocide" sur l'album live "Unleashed In The East", on ne peut qu'être déçu par ces versions originales en studio, certes honorables mais bien ternes par comparaison.
La jolie ballade "Dreamer Deceiver" est convaincante et montre tout le savoir-faire de Rob Halford. "Deceiver" qui est enchaîné au morceau précédent est lui bien plus 'heavy', tout comme le très bon "Island Of Domination".
Par contre les deux compos restantes n'ont rien d'exceptionnel. "Prelude" n'est juste qu'une introduction à "Tyrant" et "Epitaph" est une ballade mollassonne au piano.
JUDAS PRIEST fera un gigantesque bon en avant avec l'album suivant, le formidable "Sin After Sin".

le 04 Août 2018 par CPEJ


Mon premier JUDAS PRIEST fut "Unleashed In The East", acheté en 82, alors découvrir
les originaux de certains titres aujourd’hui est peut-être un peu décalé.
bien que les compositions soient de grande qualité, "Sad Wings Of Destiny" est trop dans son époque, l'ambiance seventies, les guitares peu agressives font penser à une musique pour hippies.
"Victim Of Changes" un des plus grands morceaux de Heavy Metal, ne rend pas dans cette configuration, quand on entend la version live trois années plus tard, c'est le jour et la nuit.
JUDAS PRIEST a souvent essayé de coller à l'air du temps, certaines fois cela a desservi leur cause.













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