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HARD ROCK  |  STUDIO

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- Style : Meat Loaf, Halestorm, Rosalie Cunningham, Traumatisme, The Throbs , Crash Kelly, Sweet Needles
- Membre : The Dead Daisies, Badlands, Impellitteri, Fifth Angel, A New Revenge, Mountain, Asia, Electric Angels, Savatage, Joe Lynn Turner , Rainbow, Winger, Dennis Dunaway , Black Country Communion, F5, Ace Frehley , Kiss
- Style + Membre : Blue Coupe, Dokken, Hollywood Vampires

ALICE COOPER - Love It To Death (1971)
Par DARK BEAGLE le 28 Mars 2017          Consultée 1973 fois

Le ALICE COOPER BAND n’était plus le souci de Frank ZAPPA. Le succès n’était pas au rendez-vous et la conduite des musiciens l’insupportait au possible. Le contrat fut cassé et le groupe déménagea à Détroit où il signa sur la major Warner. Les conditions n’étaient pas franchement idéales là non plus ; les pontes de la Warner jugeaient ce groupe mineur et le plaçaient tout en bas de la liste des priorités, au point où l’enregistrement du troisième album studio se présentait sous de très mauvais auspices (et avec un membre du Hollywood Vampire Club, ils étaient forcément de Beaune). Le producteur attitré, Jack Richardson, s’en foutait totalement et laissa les rênes à son jeune assistant, pas plus emballé que ça par l’aventure.

Et finalement, ce fut la chance du COOP’. Ce jeune assistant, c’était Bob Ezrin et ce dernier a su s’imposer auprès du groupe, pour les guider vers quelque chose de moins alambiqué, de plus simple et direct. Le meilleur exemple reste le tubesque "I’m Eighteen", passé à la postérité et qui aurait pu connaître une toute autre destinée si le groupe avait persisté dans son idée d’en faire un longue pièce nimbée de psychédélisme à l’image des deux premiers opus.

Forcément, on se retrouve face à une formation transfigurée, qui a trouvé son style, s’inspirant du Rock de son époque, le rendant plus sombre, plus macabre, mais pas dénué d’humour (noir, bien entendu), avec un chanteur qui prenait une dimension nouvelle et qui était forcément l’attraction principale du groupe, aussi bien sur scène que sur album. Les morceaux gagnent en force, en profondeur. Outre le hit single "I’m Eighteen", plusieurs titres tirent leur épingle du jeu, comme le vaudou "Black Juju" qui conduit à la transe, ou le plus délicat "Ballad Of Dwight Fry" et son refrain qui lui permet d’exploser et de devenir une pièce de choix pour les concerts.

Mais il ne faut pas sous-estimer les "Caught In A Dream", "It’s My Body", "Hallowed Be My Name" ou encore "Second Coming", qui sont également des compositions qui se tiennent bien, concises et dynamiques, qui donnent déjà des indications quant à la suite de la carrière du groupe qui semble renaître de ses cendres, ici, sous l’impulsion de Ezrin qui, soyons franc, a sauvé le ALICE COOPER BAND d’un naufrage annoncé.

Encore perfectible, le COOP’ livre avec "Love It To Death" son premier disque de référence. Il en viendra bien d’autres encore. Pour l’anecdote, la pochette originale, une photographie ressemblant énormément à la jaquette actuelle, a été censurée pour une histoire de doigt se prenant pour un pénis. Ah, ce puritanisme…

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   (3 chroniques)



- Alice Cooper (chant)
- Glen Buxton (guitare)
- Michael Bruce (guitare)
- Dennis Dunaway (basse)
- Neal Smith (batterie)


1. Caught In A Dream
2. I'm Eighteen
3. Long Way To Go
4. Black Juju
5. Is It My Body
6. Hallowed Be My Name
7. Second Coming
8. Ballad Of Dwight Fry
9. Sun Arise



             



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