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1980 Heaven And Hell
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1981 Mob Rules
1982 Live Evil
1983 Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
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- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Mob Rules (1981)
Par DARK BEAGLE le 8 Mars 2020          Consultée 1416 fois

J’étais très jeune quand j’ai eu mes premiers contacts avec BLACK SABBATH. Il y avait un album avec Ozzy, mais je suis incapable de me souvenir duquel il s’agissait, puis il y avait également ce "Mob Rules" qui nous intéresse aujourd’hui, piqué dans les cassettes de ma grande sœur, une 90 minutes avec un album par face. Mais j’avoue que j’écoutais bien plus la partie concernant Ronnie James Dio, pas pour des raisons forcément qualitatives mais, je le rappelle, j’étais vraiment très jeune, cela datait d’avant le collège et forcément, quelqu’un qui fait une chanson où il raconte qu’une mob’ roule, ben ça me faisait bien marrer, comme si RENAUD s’était mis à l’anglais pour raconter ses tranches de vie (et à cette époque, RENAUD, c’était bien mieux qu’aujourd’hui).

Mais revenons à l’album après cette longue parenthèse super passionnante. "Mob Rules", avec sa pochette pour le moins étrange, sort un an après un "Heaven And Hell" inespéré, bien que sujet à cautions pour certains die-hard fans qui ne voient et n’acceptent qu’Ozzy en tant que chanteur du grand BLACK SABBATH. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe essaye de surfer sur le succès de l’album précédent avec cette nouvelle offrande, qui suit en grande partie les mêmes lignes directrices. À la différence que "Mob Rules" est bien plus lourd, plus malsain et que de ce fait, est bien plus proche de l’ADN originel de BLACK SABBATH.

Bill Ward ne fait plus partie du groupe, il a complètement lâché prise à la suite de "Heaven And Hell" et son alcoolisme atteint des proportions dantesques. Il est cependant assez avantageusement remplacé par Vinnie Appice, qui possède un jeu assez frondeur, moins dans la retenue. En revanche, le groupe a une nouvelle fois fait appel à Martin Birch pour produire l’album, qui va changer d’optique afin de faire ressortir l’esprit tortueux de ce disque, avec ses relents Doom mariés à la folie épique inhérente au personnage de Dio. Sur le papier, "Mob Rules" a tout du rouleau compresseur, mais quelques bémols se font entendre çà et là.

Premièrement, et ça la fout un peu mal, commencer avec "Turn Up The Night" n’était pas franchement la meilleure idée, ou du moins, pas la plus judicieuse. Elle est intéressante en ouverture parce qu’il s’agit d’un morceau agressive et rapide, mais le groupe avait déjà fait le coup, et en mieux, sur l’opus précédent avec le formidable "Neon Knights". Ou comment faire passer un bon titre pour un second couteau au jeu des comparaisons. "Country Girl" et "Slipping Away" sont également très en-deçà du reste qui s’avère plutôt brillant d’ailleurs. Tony Iommi semble être on fire, il délivre des soli impressionnants de feeling, il fait une jolie concurrence à la voix de Dio, les deux hommes continuant à s’émuler mutuellement, sans oublier la présence plus affirmée de Geezer Butler qui ramène l’occulte au cœur des débats même si l’Heroic Fantasy n’est jamais bien loin.

Surtout, il est difficile de passer à côté de ces pièces majeures que sont "The Sign Of The Southern Cross", lourde et enlevée à la fois, ainsi que "Falling Off The Edge Of The World" qui lui donne la réplique sur la seconde moitié de l’album. Là, BLACK SABBATH est à nouveau grandiose, il en impose, prêt à écraser toute la concurrence. Quand on écoute "Mob Rules", on se dit que les musiciens étaient parfaitement conscients de l’évolution du Heavy Metal et plutôt que de se la jouer comme toutes ces formations qui leur doivent énormément, se contentent de moderniser leur style tout en conservant leurs fondamentaux, restant ainsi fédérateur aux yeux de ceux qui ont fait la NWOBHM (Dickinson dira lors de son escapade solo que "Children Of The Damned" devait beaucoup à "Children Of The Sea" sur "Heaven And Hell" par exemple).

Si "Heaven And Hell" est un 5/5 pour moi sans la moindre concession, "Mob Rules" vaudrait un 4,5/5 que je ne souhaite pas passer à 5/5 malgré ses nombreuses qualités. L’album est puissant, il s’écoute d’une traite, mais l’effet de surprise est passé et il marque moins les esprits, même si le gamin qui a bien grandi continue à sourire comme un con chaque fois qu’il entend le morceau-titre. Mais une chose est certaine : à l’écoute de cet album, la suite apparaît comme un énorme gâchis, BLACK SABBATH aurait pu survoler une bonne partie des années 80 en grand seigneur, il devra malheureusement perdre énormément en crédibilité suite à des gros problèmes de personnel et d’égos. Mais pour l’instant, la mob’ roule, et elle roule très bien.

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   (5 chroniques)



- Ronnie James Dio (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Vinnie Appice (batterie)


1. Turn Up The Night
2. Voodoo
3. The Sign Of The Southern Cross
4. E5150
5. The Mob Rules
6. Country Girl
7. Slipping Away
8. Falling Off The Edge Of The World
9. Over & Over



             



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