Boarf, le premier Judas… Pas de quoi se taper le derrière à suspension comme dirait mon ex ! Bien sur, le fan s’empourpre un poil aux premières velléités du Rob -alors tout jeunot et blondinet- de monter dans des sphères aiguës que lui seul domine dans le petit monde du métal lourd. Mais pour le reste, on est bien loin d’un quelconque… Métal lourd donc ! Tout ceci s’apparente plus à une singerie mal digérée d’éléments épars, rassemblés sous la férule de KK Downing, jeune godelureau déjà fana de Flying V, mais qui a pour l’instant un mal fou à l’utiliser correctement.

De plus, cette pub éhontée pour une basse boisson gazeuse américaine en guise de couv’ ne fait en aucun cas honneur à nos rosbifs –Faut croire que la société philanthropique d’Atlanta a filé des thunes au prêtre de Judas ?-, mais "Rocka Rolla", le morceau éponyme est le seul qui passe le cap du temps avec une certaine constance, la faute à un petit refrain insidieux mais charmant qui colle à la mémoire malgré un son peu ragoutant et des guitares franchement moyennes.

On va donner un petit plus pour la resucée de Joan Baez, le machin "Diamonds And Rust", même si je ne l’écoute jamais - des vraies babas cools ces Judas, entre ça et leur nom issu du répertoire du Bob Zimmermann - , ainsi qu’un bon point pour ce "Run Of The Mill", qui, s’il est dans ma mémoire n’est pas vraiment dans mon cœur.
Je n’ai qu’un truc à ajouter : surtout, ne débutez pas par cette rondelle pour découvrir le grand, l’unique JUDAS PRIEST.
Il faut cependant bien débuter quelque part, je vous l’accorde !
Voila c’est dit, ne comptez pas sur moi pour encenser ce skeud infâme sous prétexte qu’il est issu de la matrice des Metalgods.