Le 05 Octobre 2024 par PAGANIZER

Sorti il y a plus de 30 ans, "Never Look Back" premier album de Blues SARACENO est une petite perle de guitare instrumentale.
Malgré son jeune âge, l'ami Blues fait déjà preuve d'une belle maîtrise de sa six cordes et possède, de plus, un vrai feeling Blues-jazzy de tous les instants.
Jamais démonstratif (on est pas chez Yngwie MALMSTEEN !) cet album varié et très agréable à écouter est pourtant d'un niveau technique assez élevé. On y perçoit l'influence de Jeff BECK (RIP) mais aussi d'Eddie VAN HALEN (RIP), de bien belles références.
Là où d'autres seraient tombés dans le pompeux ou l'indigeste, Blues nous a concocté une recette qui passe toute seule ! Du bien beau boulot !
Si ce n'est déjà fait, faites donc connaissance avec l'ami Blues, vous serez conquis !

Le 05 Octobre 2024 par REN

Écouté pas plus tard que ce matin.
Un album varié, à la production excellente. Le chant de Mark Slaughter est haut perché mais il est ici totalement maitrisé. L'album est groovy à souhait, il alterne ballades bien composées, notamment "Days Gone By", et morceaux plus Heavy comme l'introductif et incendiaire "Reach For The Sky". On alterne entre ambiances Heavy, Glam (avec un relent 70s) et Hard US.
Une franche réussite de l'époque, de 4 à 4,5/5 pour moi.

Le 04 Octobre 2024 par NES MAX

De loin l'album le plus sous-estimé de la carrière de DARK TRANQUILLITY. Ok, ici c'est assez lent, mais ce n'est jamais ennuyeux en ce qui me concerne. Mon époque préférée pour DT englobe les années 2005 à 2020 : "Construct" est un disque que je me remets très souvent. Enfin, le véritable bide de la carrière récente de DT c'est le petit dernier, "Endtime Signals".

Le 04 Octobre 2024 par SOMEWHERE

Tout d'abord, je précise que je suis particulièrement fan du virage mélodique pris par le groupe à partir de "Violent Revolution". Le Thrash qui tabasse des débuts du groupe n'est pas ma came (je préfère SLAYER). À ce titre, j'ai adoré "Gods of Violence".
Des trois concerts captés dans ce coffret, mon préféré est la version chilienne : la production est à mon sens la meilleure, avec un parfait équilibre entre tous les musiciens (sur la version londonienne, je trouve les guitares trop en retrait ; sur la version Master of Rocks, elles sont au contraire trop en avant, au détriment de la rythmique basse/batterie).
Et c'est un régal : quelle puissance ! Quelle agressivité ! C'est bien simple, avec l'image sur grand écran, on se croirait au concert. Quelle claque !
Et le jeu de Sami Yli Sirnio est excellent : un style précis, tout en finesse, un touché exceptionnel. J'adore ce gratteux. Il illumine le Thrash sans concession du groupe et lui donne ce parfait équilibre entre mélodie et agressivité.
Ce live magnifie les compositions du groupe : elle sont vivantes, elles vous dévorent tout cru.
J'ai entendu plusieurs fois parler de la puissance unique du groupe en live, sans les avoir vu. Là, j'ai compris. C'est vraiment unique.
KREATOR déchire.
Un excellent Live, vous ne serez pas déçu !

Le 04 Octobre 2024 par SOMEWHERE

Trés étonné du peu de commentaires sur cet album.
Je partage totalement l'avis des chroniqueurs.
Je craignais également le chant clair sur le titre d'ouverture, mais finalement ça le fait. J'espère également que celà restera exceptionnel.
Car je ne me lasse pas du chant growlé de la belle Alissa : quel talent ! Peut être moins aggressive qu'Angela, mais une amplitude vocale bien supérieure.
Même si l'album contient son lot de titres bien rentre dedans, je le trouve un peu plus polissé, une production moins agressive. J'espère que ce n'est pas une direction musicale volontaire du groupe : le prochain album, annoncé pour fin mars 2025, nous le dira.
Un très bon cru de Death mélodique.

Le 03 Octobre 2024 par RONIO

Le retour de Brett Hoffman derrière le micro, voilà ce qui m'a fait acheter ce disque à sa sortie. Je m'imaginais un retour aux sources, un album du niveau de "The Ten Commandments" ou de "Retribution". La douche froide...

C'est bourrin, ça c'est sûr, mais le groupe pédale dans la semoule. Question inspiration on repassera, MALEVOLENT CREATION est en route libre. Les riffs sont archi convenus, les soli sans saveur, même le chant est à la ramasse car trop monotone. Pourtant le groupe varie les tempi, passant du blast aux parties bien plus lourdes. Ça fonctionne parfois mais trop rarement et l'ennui pointe rapidement son nez.

J'ai lâché l'affaire avec cet album et je n'ai suivi le groupe que de loin. Vu les chroniques que j'ai pu lire, je n'ai pas perdu grand chose !

Le 03 Octobre 2024 par TONIO

J'ai ressorti cet album ce matin après au moins dix ans sans l'écouter et le plaisir est intact. Il serait réducteur de classer cet incroyable disque dans la catégorie Death Metal car, malgré les vocaux growlés, la musique de SUPURATION s'affranchit de toutes barrières et propose un album à la personnalité incroyable. Le rendu est totalement atypique et on navigue compo après compo dans un univers réellement unique et envoûtant. Les voix claires monocordes et sans réelle mélodies renforcent l'aspect organique de l'opus.

Voici donc un album qui n'invite pas au headbanging mais plutôt a l'introspection, à un voyage intérieur des plus fascinant. Ce disque est unique et reste, trente années après sa sortie, d'une efficacité affolante. Superbe !

Le 03 Octobre 2024 par DJINN

Très bon, peut-être. Mais  :
1 - ça n'est pas la même musique que "Beneath the Remains".
2 - ce n'est pas original du tout. "Isolation" est du SLAYER Punk post "Undisputed Attitude" (après les grands disques). "Means to an End" est un exercice Thrash-Hardcore à la manière de MACHINE HEAD. Tout le reste est cantonné entre ces deux influences.

Donc tout dépend avec quoi vous avez grandi. Dans le style, je connais déjà KILLSWITCH ENGAGE ou COAL CHAMBER, de bien anciennes références. Et déjà je trouvais que ça pompait.

Bref très bon, sûrement. Mais pas intéressé (pas de note).

Le 02 Octobre 2024 par TONIO

Un album bien fun, typique des années 80, le genre de musique qui ne se fait plus du tout à notre époque. Étonnamment sur ce deuxième album les synthés sont plutôt en retrait, mais la recette reste la même, à savoir un Hard Rock FM pas prise de tête et aux paroles légères, une musique taillée pour les radios américaines. Le morceau qui ouvre l'album, "That's The Stuff", est sans aucun doute le meilleur du disque, quel dommage que tout l'album ne soit pas de ce niveau ! Et il faut souligner les remarquables interventions du guitariste, Les soli, bien que souvent courts, sont explosifs. L'album suivant, bien que moins connu, sera supérieur, plus mature.

Le 02 Octobre 2024 par TONIO

Et oui, il fut une lointaine époque où AMORPHIS partageait dans les marécages poisseux du death metal. Pour un premier album c'est plutôt réussi même si cette sortie passa relativement inaperçu a l'époque. Toutefois il ne s'agit pas d'un Death Metal 100% bourrin à la CANNIBAL CORPSE, le groupe alterne tout au long du disque entre parties bien speed et passages très lourds, le tout ponctué de melodies funèbres du meilleur effet. Les claviers sont déjà de la partie bien que très discrets. L'ADN du groupe est déjà bien présent et ce "The Karelian Isthmus" possède mine de rien une certaine personnalité. C'est encore un peu mal dégrossi, et certains riffs (surtout les plus rapides) manquent d'originalité mais pour un premier album c'est déjà tout à fait honorable.

Le 01 Octobre 2024 par ZEPEKENIO

Pas si mal ce disque.
Après "Youthanasia", Megadave est en difficulté, panne d'inspiration, le monde change, deux disques médiocres ("Cryptic Writings", "Risk"), le risque de devenir obsolète existe bel et bien.
Ce neuvième album studio est imparfait mais un début de redressement.
"Disconnect" est un petit frère plutôt bien gaulé de "Reckoning Day", heavy, bien senti.
Le morceau éponyme me plait, un refrain entêtant, une ambiance torve , original, c'est du bon.
"1000 Times Goodbye" me fait rire : une dame a osé briser le cœur de Dave. Quelle erreur, le bougre a la rancune tenace, il se venge et surtout ce titre est entrainant et parsemé de solos de guitare pas dégueu.
Une production impeccable, quelques autres bons moments ("Recipe for Fate", Burning Bridges), le fauve est blessé mais pas mort.
"Promises" est absolument horrible et mièvre, "Motor Psycho" totalement insipide et "Return to Hangar" une resucée dispensable du prodigieux "Hangar 18" mais cet album est attachant.
Dave, même mal en point, se relève lentement mais sûrement.
Trois boules. Ce disque n'est pas pour rien si MEGADETH est toujours là dans les années 2020.

Le 01 Octobre 2024 par TONIO

Que voilà un sacré Thrash de brute ! Pas question ici de mélodies, tout n'est que tabassage en règle et bestialité primaire. Ce n'est absolument pas un groupe pour les amateurs de raffinement, les zicos envoient neuf missiles radioactifs qui fleurtent en permanence avec le Death. Ça riffe méchamment, le batteur assure grave et sait ralentir le tempo quand il le faut et les vocaux aboyés par le bassiste sont radicaux. Ce disque est un vrai défouloir parfaitement maîtrisé, à consommer sans modération, et le groupe ferra aussi bien (si ce n'est mieux) avec son deuxième album. Jouissif et délicieusement régressif.

Le 01 Octobre 2024 par MR TINKERTRAIN

Le mois d'octobre est là, avec ses souvenirs heureux ou tristes, sa mélancolie. Peter Steele nous a quittés il y a quatorze putain d'années...C'est l'album d'une ancienne vie, parfait pour ce mois aux teintes rouille, aux épines cachées dans les cœurs. L'apogée d'un style. Même Cabrel est d'accord là dessus.

Le 30 Septembre 2024 par FRENCHXAV

Bon, je commente un peu tard mais allez zou, une autre bombe signée KALMAH… Si vous avez aimé les huit derniers albums, enfin surtout les cinq derniers, vous aimerez celui-ci : des riffs qui envoient du bois finlandais, des leads mélodiques à souhait (grattes comme claviers) et cette voix Death aux lyrics loin d’être inaudibles, on pige les paroles et du coup on peut reprendre en chœur (enfin presque).

Bref, merci aux gars de KALMAH de porter haut et bien la flamme du Death Metal hautement mélodique de la fin des 90’s. Mon seul bémol, leurs artworks de plus en plus Nature & Découverte qui commencent à me gonfler.

Le 30 Septembre 2024 par PILGRIMWEN

"(...) qu'avons-nous d'autre à nous mettre sous la dent ?". Réponse : de nombreux groupes et disques relativement confidentiels mais de qualité. L'âge d'or est derrière nous, autant l'acter et prendre ce qui se présente de mieux à nous. Je constate que celles et ceux qui conspuent le plus le genre qualifié de - quelle horreur comme appellation - "Power Metal", voire qui méprisent leurs confrères-consoeurs continuant de l'écouter et l'aimer, sont souvent les plus grincheux, les plus aigris lorsqu'on évoque le style musical en question. Le sempiternel "c'était mieux avant !". Ce que je note ici, je l'observe aussi dans le giron AOR par exemple (et plus largement Hard Rock).

L'honnêteté me pousse à rappeler au chroniqueur, ainsi qu'au lectorat, que s'il est vrai que les pontes du genre ne figurent plus en tête d'affiche des festivals actuels, ces mêmes groupes ne sont pas tous hors circuit. A la rigueur, qu'on les taxe de "has been"... Je trouve honorable ANGRA (si si !), BLIND GUARDIAN (difficilement contestable, sauf mauvaise foi !), STRATOVARIUS (leur renouveau force le respect). En petits nouveaux (entre autres), KELDIAN ou THEOCRACY roulent leur bosse, INDUCTION a entamé admirablement sa carrière.

Lorsque l'âge d'or des styles Metal présentement en vogue s'éteindra, je pense que j'assisterai aux mêmes discours (rengaine et ingratitude). Les modes, ça va, ça vient, comme un yoyo... S'extraire de l'effet de mode, je crois que c'est déjà un premier pas vers la maturité, la sagesse.

Pour revenir au disque, quelle voix... étrange ? J'ai surtout l'impression d'entendre un clone (raté) de Blaze Bayley (le chant étouffé, poussif - mention spéciale à "The Rival Kings" - comme les choeurs d'ailleurs), et surtout d'écouter un GALDERIA en moins bon (pour citer un de leurs contemporains et proche géographiquement). Quant à l'instrumental, correct, sans plus. Je ne comprends guère les choix éditoriaux de l'équipe au sujet du Power Metal. FELLOWSHIP tout comme EREGION, vos deux chouchous du moment si j'avais bien saisi, me paraissent fades. Bien entendu, les goûts et les couleurs...

Le 30 Septembre 2024 par FINISHERFRANKY

Mon problème avec EXODUS c'est l'absence totale de mélodie chantée : ça vocifère, ça scande et le phrasé est identique d'un titre à l'autre. Seul "Low Rider" apporte quelque chose de différent... Mais ce n'est pas d'eux !

Alors c'est couillu, ça sonne Punk-skin et on sent la volonté d'intransigeance mais un album, le premier en l'occurence, ça m'était suffisant. Et encore, j'y trouvais des variations que je ne trouve pas ici. Si encore c'était compensé par les riffs... Mais non. Pour résumer, c'est chiant et c'est bien dommage parce que le premier était pour moi l'essence du Thrash.

Le 30 Septembre 2024 par TONIO

Premier album tout à fait correct et méchamment agressif pour 1985. Le talent de composition est bien réel et point d'approximation ici, c'est carré de chez carré. Alors oui la prod est d'époque, mais dans le genre j'ai déjà entendu bien pire. Au contraire je dirais même que ça apporte un charme supplémentaire à l'album.

Certes les musiciens ne font pas dans la finesse et tabassent le plus souvent dans la vitesse et l'urgence, mais c'est généralement le cas avec les premiers albums. Toutefois, les zicos ralentissent parfois le rythme, ce qui est du meilleur effet. Perso, j'adore cet esprit "juvénile" et je kiffe souvent les premières oeuvres des groupes, qu'ils soient connus ou pas.

"Fear Of Tomorrow" ne possède pas encore les qualités qui feront de "By Inheritance" une oeuvre majeure du Thrash (je trouve) mais cet album renferme son lot de riffs assassins et de rythmes casse-nuque. Qu'il est agréable en 2024 de déterrer de telles pépites, certes imparfaites, mais délicieusement retrogrades !

Le 30 Septembre 2024 par FRENCHXAB

Merci pour cette superbe découverte via cette excellente chronique, je me permets d’insister sur le côté mélodique qui fait que cet album me rappelle aussi l’illustre VOIVOID et le plus récent mais non moins énorme VEKTOR.

Le 29 Septembre 2024 par TONIO

Ha ! Ce premier album de MOLLY HATCHET, qu'est ce que j'ai pu l'écouter depuis que je l'ai acheté au début des années 90. Vous savez, cette époque bénie où il fallait farfouiller dans les bacs des disquaires d'occaz pour trouver le St Graal ou simplement completer sa collection.
À l'heure actuelle, avec du recul, je trouve deux morceaux parfaitement excellents : "Dreams I'll Never See " et "Gator Country " (avec son solo Marathon de 3'30 !). Le reste oscille entre bon et correct. "Bounty Hunter", "The Price You Pay", I'll Be Running" et "Trust Your Old Friend" sont de très bons morceaux bien remuants. Par contre je zappe a chaque fois "The Creeper" et "Cheatin' Woman", les morceaux les plus lents en fait, car je les trouve plutôt lourdingues et ennuyeux.

Voici donc un premier album plutôt très bon mais qui souffle tout de même le chaud et le froid, certains titres se montrant tout a fait dispensables. Ce sera un peu le même problème tout au long de la carrière du groupe : sur chaque album l'excellent côtoie le moins bon, jamais le groupe ne parviendra à enregistrer un album entièrement bon.

Le 29 Septembre 2024 par TONIO

Merci I AM THE GROWL pour ton commentaire sur ce disque, je ne connaissais absolument pas ce groupe et ton post m'a immédiatement donné envie de découvrir l'album. Et je dois avouer que j'ai pris un gros pied à son écoute. C'est hyper bien composé et surtout a aucun moment je ne me suis dit "tiens, on dirait du SAXON, ou du MAIDEN, ou du JUDAS PRIEST....". Non, le groupe propose sa propre version du Heavy, et en français s'il vous plaît, ce qui est tout à son honneur et renforce son capital sympathie. Je ne l'ai écouté qu'une fois donc pas de note mais je vais revenir dessus, c'est certain !