Le 04 Janvier 2024 par NEOW

"The Sinner Rides Again" est bien meilleur que son aîné. C'est un peu plus inspiré, un peu plus varié et un peu mieux produit. Tim est moins pénible ,même s'il l'est toujours à en faire des caisses. Mais on dirait qu'il y a toujours quelque chose pour casser chaque chanson. Un passage qui ne va pas, une ligne de chant aux fraises, un refrain raté... Même l'ordre des pistes me semble à côté de la plaque ! En résulte un disque qui aurait pu être sympa mais s'avère fatigant.

Quant aux références au PRIEST... C'est toujours ridicule et ça dessert énormément les chansons. Faire passer "Sons Of The Sentinel" après "The Sentinel", ça fait mal. "One More Shot At Glory", on sent qu'il y a au moins un mot de trop. Et "The Sinner Rides Again", je cherche encore le rapport au Sinner !

En fait, je trouve que KK sabote son nouveau projet en cherchant trop à le référencer à son groupe d'origine. D'autant que JUDAS s'est souvent renouvelé sans jamais trop regarder dans le rétroviseur. Alors poussons la comparaison jusqu'au bout : Jeff terminait sa chronique de l'opus précédent par "Et quant à le mettre à côté de "Firepower", n'en parlons même pas tant la punition est sévère". C'est bien parti pour que ce soit la même chose face au futur "Invincible Shield".

Le 04 Janvier 2024 par HEYDRICH

Bravo au Sieur Duff pour une excellente chronique pour un excellent album ; étant un tantinet âgé et québécois en prime, j'ai eu les deux premiers albums de SWORD en vinyle... Oui de très très bonnes chansons, allant dans des styles différents mais toutes bien travaillées. Les musiciens ne sont pas manchots et la voix de Rick Hughes va parfaitement avec les chansons. Un petit bijou. Petite anecdote, le groupe avait ouvert à Montréal pour METALLICA, pour la tournée "Master Of Puppets" (avec METAL CHURCH). Anecdote bis, il existe un album live du groupe, enregistré à Londres et il y a quelques mois, le groupe est revenu à la vie avec un troisième album, "III". À chroniquer sans faute, sieur Duff ! Note 4,5, arrondie à 5 par chauvinisme !

Le 03 Janvier 2024 par MUSTIS 666

J'aime attendre à minima la fin de l'année pour donner un avis "définitif" aux sorties récentes de façon à faire mon référendum perso plus posément.

Certains albums en ressortent grandis ("72 Seasons" / "Anthem" / "Blackrain"), d'autres plus conformes à mon appréciation initiale (le bon : EXTREME / STEEL PANTHER / OBITUARY / ALICE COOPER ; le moins bon : "Tenace Part 1" qui voit MASS HYSTERIA tourner en rond) et enfin, une poignée me plaisent moins après plusieurs écoutes ("Vanderberg"trop pompé sur WHITESANKE et KS'S PRIEST bon intrinsèquement mais pas assez finaud).

Le dernier KEEP OF KALESSIN fait incontestablement partie des albums marquants de 2023 en ce qui me concerne.

L'écoute nécessite un état d'esprit particulier et une grande concentration car la multitude de blasts et le volume sonore chargé en orchestrations n'est pas à la portée de toutes les oreilles - l'écouter en fond sonore est inenvisageable.

Mais si l'on fait l'effort de s'investir dans cet album, quel régal !! Les parties de guitares sont majestueuses et originales ("The Omni"), le chant agressif mais maitrisé à l'instar des chœurs, le batteur est une machine et Obsidian C. arrive toujours à insérer une atmosphère épique, là ou de nombreux groupes échouent.

"The Obsidian Expanse" en est l'exemple parfait : l'intensité renvoie les concurrents à leurs études et le final est tout simplement grandiose et dramatique. L'auteur nous convainc par la musique que tous nos actes et efforts sont en réalité stériles si l'on admet que la fin est inéluctable et que le bilan n'en sera que plus frustrant. La rage d'"Obsidian" teintée de renoncement est expurgée à merveille et le titre "Katharsis" prend tout son sens. Je ne vois pas comment un non metalleux pourrait le ressentir - c'est donc une pépite à apprécier entre "initiés".

Voilà encore un beau voyage par ce groupe décidément à part.

Je ne partage donc pas l'avis de Mefisto : peut être qu'une réécoute l'amènerait à réviser son jugement même s'il a écrit ne pas vouloir y retourner ? L'espoir fait vivre !!!!

Note réelle 4,5/5.

Le 03 Janvier 2024 par METALPROG84

Mettre la note maximale à cet album me paraît un peu exagéré. Seuls quatre titres me paraissent excellents (ce qui est déjà pas mal !) : les deux premiers, "Mr Crowley" (exceptionnel celui-là) et "Revelation". "Good Bye To Romance" est une ballade un peu convenue alors que les trois autres morceaux sont assez sympas mais pas transcendants non plus.
Je trouve par exemple "Heaven & Hell" (au hasard !) et sorti à la même époque plus homogène.
4/5 quand même (rien que pour "Mr Crowley"!).

Le 03 Janvier 2024 par MISS OF PUPPETS

32 minutes et 38 secondes. C’est peu dans une vie et pourtant c’est le laps de temps qu’il m’a fallu pour être bouleversée, renversée, chamboulée et envahie par la voix de Madeleine Smith.

Très peu réceptive au chant féminin jusqu’à présent, je ne trouvais pas la voix féminine capable de déclencher en moi le déclic que je cherchais. Avec cet album de BLOODSTAR et ses 32 minutes et 38 secondes, c’est chose faite. Le chant de Madeleine Smith m’a parlé comme jamais auparavant. Il est caractérisé par une tonalité grave et profonde qui allie à merveille agressivité et sensualité.
Les compositions de l'album dosent à la perfection les envolées Heaviesques (tagada tagada tagada !) et les mélodies conquérantes, comme la scène de Salt lake city sait si bien le faire depuis quelques années. C’est incroyable comme ce milieu artistique en particulier est inspiré et est inspirant pour moi. Cet album a particulièrement bien accompagné mon année 2023 : qu’il est bon de voir ces quelques groupes revival avec autant d’envie, d’énergie et de qualité.

J’étais déjà bien fan de VISIGOTH avec Jake Rogers, alors naturellement je me suis aussi attachée à cette touchante formation qu’est BLOODSTAR, car Jamison Palmer nous montre là qu’il n’est pas en reste au niveau du chant lui aussi. Sa voix colle à la perfection à celle de Madeleine Smith sur "The Observers" : la superposition de leur différente tonalité est une petite pépite.
Mon titre préféré restera "Fearless Priestess" avec son refrain très singulier qui a le mérite de rester dans ma tête un bon moment.

"First Sighting" est un album court, rempli de riffs et de compos qui m’emportent qui fera partie de l’un de mes meilleurs albums 2023 (en Heavy), si ce n’est le meilleur.

Le 03 Janvier 2024 par PILGRIMWEN

Les années 2000 ont chié un paquet de groupes de Metal Mélodique européen, héritiers (ou bâtards) de STRATOVARIUS, GAMMA RAY et HELLOWEEN (les pionniers) ou de EDGUY, KAMELOT, SONATA ARCTICA. Souvent des formations anecdotiques. J'ai vécu, avec passion pour le genre, cette seconde moitié de décennie. Je considère que l'Allemagne, les pays scandinaves et la Finlande furent les terreaux les plus fertiles. Et mon attrait allant majoritairement pour l'Allemagne. Ce qui ne m'a pas empêché de piocher au sein des autres nations.

Je pense que DIONYSUS aurait mérité un plus grand éclairage. Non pas parce qu'il brillait par son originalité, mais par la qualité de production. Et puis, en son sein se trouvait une pointure en la personne de Olaf Hayer. Le destin en décida autrement. Je considère ce dernier disque comme le meilleur de la triplette. Relativement musclé et foncièrement mélodique. Avis aux curieux !

Le 03 Janvier 2024 par BLUEMASK

Il me semble que c'est DYLAN qui disait qu'une bonne chanson est une chanson qui peut se jouer à la guitare acoustique. En reprenant "Hurt", Johnny CASH a montré que NIN faisait de bonnes chansons. Et "The Downard Spiral" contient d'autres bonnes chansons, c'est peut être ce qui démarque cet album du lot de l'Indus.
Intelligemment construit comme une spirale de la déprime, avec de plus en plus de titres down-tempo et introspectifs au fur et à mesure de l'avancée, le disque bluffe par la qualité des compositions, au-delà d'arrangements novateurs et foisonnants. Il y a bien sûr des titres brutaux et frontaux, attendus depuis l'EP "Broken", mais ils côtoient des plages groovy et des plages d'une étonnante et calme beauté, comme ce "A Warm Place" que VANGELIS aurait pu placer dans la BO de Blade Runner...
Trent REZNOR est un poil agaçant dans son style grande saucisse dépressive de la bonne bourgeoisie américaine, qui se fait fouetter le cul pour se sentir vivant et se sent obligé d'enregistrer son disque dans la maison de Sharon TATE pour péter plus dark que dark, mais force est de reconnaître le talent qu'il a eu sur ce disque unique, talent qu'il n'a jamais su retrouver.

Le 02 Janvier 2024 par PILGRIMWEN

Je possède la version 35ème anniversaire et, en écoutant le mix américain et britannique, j'admets que ma préférence va au premier. Le second a un son plus "sec". Ce disque est formidable à plus d'un titre : nous nageons encore entre Hard Rock Bluesy et Hard Rock (relativement) US ; des classiques à la pelle ; un David Coverdale au top, à l'instar de ses compères. La première pierre d'une trilogie mémorable.

Le 30 Décembre 2023 par TONIO

Un album de Death Metal assez fantastique. C'est lourd et puissant, mais surtout hyper bien construit, les morceaux sont tout sauf simplistes, les musiciens possèdent un vrai sens de l'écriture. Gros point positif : la prod n'a pas pris une ride, le son est massif et rugueux comme il faut. À redécouvrir absolument !

Le 30 Décembre 2023 par METALPROG84

A mon sens le moins bon DT depuis ses début (en enlevant le premier album avec Dominici au chant).
Loin d'être mauvais, mais certains morceaux sont un peu moyens, à commencer par le FM "I Walk Beside You" et son refrain complètement raté. Le premier morceau "The Root Of All Evil" est pêchu mais il manque un petit quelque chose pour être très bon. La ballade "The Answer Lies Within" est sympa à écouter mais dans le style ils ont déjà fait mieux ("Another Day" par exemple). "These Walls" est un bon titre, un de ceux que je préfère. L'influence de Muse sur les pistes 5 et 6 est évidente : si "Panic Attack" s'en sort très bien, c'est moins le cas de "Never Enough" même si çà reste d'un niveau correct. Le progressif "Sacrificed Sons" est plutôt bon, mais c'est un peu convenu et un peu long aussi. Quand au morceau-titre, il aurait pu être très bon s'il n'avait là pas encore été trop long : entre la 5ème et la 12ème minute par exemple, il ne se passe pas grand chose ! Pourtant, son intro à la Floyd est réussie et certains passages dans la seconde partie sont intéressants, mais c'est parfois un peu bancal : je pense qu'avec une quinzaine de minutes çà aurait été un excellent titre, dommage.
Au final un album un peu décevant pour du DT (dans le genre, je préfère largement "Falling Into Infinity")

Le 30 Décembre 2023 par FIGHTITBACK

Ah, cette chronique s'est faîte appeler désirée et je sentais gros comme une maison que cet "album" se ferait descendre ! Un peu dur quand même car si ce n'est pas une franche réussite comme par exemple "Moment Of Glory" des SCORPS, il y a tout de même du boulot ("Animal", "Bringin On...", "Switch 625" & "Too Late For Love" très réussis) mais force est de constater que sur certains titres il est (très) difficile de faire la différence avec leurs pendants studio ("Goodbye For Good..." & "Angels" tous 2 sortis à peine un an plus tôt ou encore "l'inédit" ressorti pour le coup "When Love & Hate Collide") Il eut été intéressant d'inclure moins de balades et quelques titres plus "hargneux" ("Let It Go" ou "Rock Rock"...) mais pour moi, ça sera un 3,5/5 arrondi à 4 pour "contrer ce 2 donné ! P.S. très beau titre "Have You Ever..." !

Le 29 Décembre 2023 par LUDOVICO

Un album insuffisant, compte tenu du délai d’avec l’opus précédent.

Cependant, les qualités de cette formation, à savoir la capacité de sortir des albums contenant des morceaux très hétérogènes, un guitariste hors norme, une énergie positive, une joie communicative, sont toujours bien présentes.

Plusieurs titres sont raccords avec notre époque au niveau des sonorités. Le groupe conserve ses atouts tout en ne sonnant pas daté.

Les aspects négatifs sont pourtant bien présents : une production un peu étouffée, des titres un peu trop faciles. Les deux derniers morceaux sont totalement dispensables (“Beautiful Girls“ est amusante mais à force de répétition elle devient agaçante et carrément insupportable par la suite) et concluent l’audition sur un fort sentiment de frustration. Il manque clairement un titre de 7 à 8 minutes qui pourrait constituer une poutre maîtresse afin de tirer l’ensemble vers le haut.

EXTREME sortirait des albums tous les 3 à 4 ans, on pourrait pardonner ces défauts, mais le côté récréatif, fort agréable, au demeurant, de cet album, ne parvient pas à compenser une attente beaucoup trop longue.

Le 29 Décembre 2023 par SWISSIDOL

Je connaissais "Nine" (que j'aime bien) et "The 1st chapter". J'ai découvert cet "Havoc" et j'ai eu du mal à trouver le côté pop dont parlent les commentaires précédents. On est quand-même très loin de BON JOVI ! Un album agréable à défaut d'être fantastique, avec un super guitariste et un chanteur au timbre très plaisant.

Le 29 Décembre 2023 par SWISSIDOL

Je me suis offert ce bouquin. Un bel objet, avec de belles photos et tout, des chroniques d'albums (au passage, comment peut-on descendre une merveille comme "Somewhere In Time" ?!). Deux petits bémols : je trouve que l'histoire du groupe est survolée. Par exemple, après l'ère Bailey, hop Dickinson, revient; on nous annonce ça en 2 mots, comme si on parlait de météo… Deuxième souci : chaque citation des musiciens a été empruntée à des webzines (ou autres médias), ce qui donne l'impression que l'auteur n'a fait qu'un travail de recherches sur Internet. A ce moment là, j'aurais pu le faire moi-même lol. Bref, un bel ouvrage mais qui aurait pu être tellement meilleur.

Le 29 Décembre 2023 par QUELQUEDEUX

A fond dans MARDUK en ce moment, il était temps que je me repenche sur les incroyables performances qui nous sont livrées sur ce bon vieux double live. Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble qu'à l'époque les enregistrements de concerts de Black Metal n'étaient pas légions (huhu), et plus rares encore étaient ceux qui bénéficiaient d'une production de la qualité de cet "Infernal Eternal". La réédition toute récente chez Back On Black m'a enfin décidé à acquérir ce monument et à continuer ainsi à augmenter la place qu'occupent les productions de MARDUK sur mes étagères. Petite parenthèse au passage: cette réédition n'a aucun intérêt si vous possédez la version précédente, les seules différences se bornant à des détails mineurs de relooking. Pas de remastering (inutile de toute façon), de repackaging ou de contenu supplémentaire, le service minimum quoi.

Epoustouflant de brutalité et n'offrant que peu de moments de répits, on comprend d'emblée l'idée d'intituler le dernier (à l'époque) album "Panzer Division Marduk". La lourdeur, l'acharnement, le caractère implacable de la musique, et contrairement au pachyderme mécanique, une rapidité qui laisse pantois confèrent à cet enregistrement l'aura d'une véritable guerre sonore menée contre le pauvre mortel qui laissera traîner ses oreilles par là. Les musiciens sont à fond, tous, tout le temps, et je m'étonne d'ailleurs qu'ils n'aient jamais décidé de s'adjoindre les services d'un deuxième guitariste au moins en concert. Ils ont dû penser qu'augmenter la distortion et le volume de la basse suffirait, et en fait, ça marche plutôt bien, et ça ne les empêche pas d'avoir un son impeccable.

J'aurais tout de même préféré un vrai live continu plutôt qu'une suite de morceaux en concert entrecoupés de fade in et out. Vu la manière dont Legion explose ses cordes vocales tout au long de l'album (je ne sais pas ce qu'il devient, mais j'espère que ça va …), je comprends bien que le résultat aurait pu manquer de conviction sur la fin de l'enregistrement, mais je trouve qu'il aurait vraiment valu le coup de bricoler au moins des ponts de bruits de public entre les morceaux pour éviter tous ces coiti interrupti.

Dernier pinaillage: ce deuxième disque. Le contenu est tout aussi bon que celui du premier, mais quitte à nous rajouter un disque, ils auraient pu le remplir un peu plus généreusement de musique. Les vidéos de MARDUK (du moins à cette époque) prêtent plus à rire qu'autre chose et ne rendent vraiment pas justice au groupe et à son énergie incroyable (ces plans fixes entrecoupés de zooms quand le cadreur se réveille …).

Tout ça m'a donné envie d'explorer leurs autres lives, tiens. S'ils sont du niveau de celui-ci, je vais me régaler.

Le 28 Décembre 2023 par SWISSIDOL

Un grand coup de frais que cet album. Avec TERRORVISION ou GREEN DAY, ces jeunes gens m'ont bien diverti à l'époque. Comment résister à "Everything About You" ? Mais ce n'est pas tout : "Panhandlin' Prince", "Busy Bee", "Cats In The Cradle" ou "Mr. Recordman" distillent leurs bonnes ondes. Le groupe sait être heavy, ou funk par instants, et ce disque s'écoute encore avec joie.
3,5/5.

Le 28 Décembre 2023 par SWISSIDOL

Jusqu'à ce disque, le groupe progressait à pas de géant : "Sahara", surclassé par "El Norra Alila", lui-même battu par "Mabool". Et là, pour la première fois, ORPHANED LAND stagne, voire régresse quelque peu.

On entend de très bons morceaux ("Sapari" en tête) mais le groupe est devenu presque trop sage.

Le 28 Décembre 2023 par BLUEMASK

En 1991, SUICIDAL TENDENCIES est en état de grâce, déjà depuis deux albums et va bientôt sortir un nouveau chef d'oeuvre. Dans quelques temps, Muir va prendre le melon, devenir encore plus parano, jaloux, croire que toutes les idées sont bonnes, mais pour l'instant, tout lui sourit et il a envie d'essayer. Aidé de son nouveau compère Trujillo, INFECTIOUS GROOVES se veut donc une parenthèse joueuse et fusion, une version détendue et funky de ST.
Il y a trois titres exceptionnels qui surnagent clairement, "Therapy" avec Ozzy sur le refrain, vrai tube fun et dansant, "Infectious Grooves", implacable fusion Funk-Rap-Thrash, et "Do The Sinister", hymne Dance-Metal, mais aussi une série de titres peut être moins immédiats mais éminemment sympas, "Stop Funk'n With My Head", le Ska-Thrash "Monster Skank", "Infecto Groovalistic", notamment. L'attention baisse quand même le temps d'un "I'm Gonna Be My King", qui ressemble trop à du ST un peu faiblard, et d'un "Back To The People", funkerie trop longue, un peu chiante. De même, si les interludes ancrent le disque dans une atmosphère décontractée, l'excès est l'ennemi du bien.
Cela reste un sacré bon disque-ovni, que ce meta-groupe n'égalera jamais. Le suivant sera encore plus fun, mais moins consistant, et sur le troisième, le groupe coulera, comme le reste de la carrière de Muir.

Le 28 Décembre 2023 par BORAHKRETH

Merci à Dark Beagle de célébrer les 25 ans de cet album (et son remaster).

Je n'avais jamais mis de note, c'est chose faite : un 5/5, peut-être même le plus gros 5/5 tous styles confondus. Si on intègre l'EP et donc "Sit In The Mountain", ainsi que les meilleurs passages de "Om" et "Processional", je pense que oui. Tellement unique, tellement incroyable... Honnêtement, j'ai pas franchement les mots, et je ne pense pas que ça soit nécessaire.

Une fois l'album terminé, je pourrais mourir.

Enfin, disons plutôt que je pourrais mourir sur la fin de "Unity", et qu'ensuite "Noisy Pink Bubbles" me ressuscite et offre un sas de retour vers le monde réel.

Devin ne fera jamais mieux, mais ne fera jamais la même chose, et c'est tant mieux. Ce chef d'œuvre se doit de rester unique.

Le 27 Décembre 2023 par ESKAPEESKAPE

Belle pochette mélancolique noire et argent, pour un album exceptionnel que voici! Passé comme un astéroïde dans le ciel du Metal alors qu'il aurait du entrer au Panthéon du Hard.

Ce qui surprend dès la première écoute c'est le son et les harmonies qui sont plus que surprenants. On se prend en effet d'emblée un véritable mur de guitares avec une basse qui claque par dessus, une batterie omniprésente, complexe et profonde, lourde comme il faut, et cette voix rauque montant progressivement vers les aigus pour prêcher comme un gourou de secte ("Fake Healer").

Et là, là, il y a franchement du génie dans les compositions avec ces accélérations soudaines, ces breaks, ces fausses accalmies et cette finesse de jeu et d'écriture. On va de surprise en surprise, d'attente en attente et tout est là : magique.

Ainsi, l'album lorgne aussi bien du côté heavy, du Prog que du Thrash comme si METALLICA ("The Powers That Be"), FLOTSAM & JETSAM ("It's A Secret"), OVERKILL ("Of Unsound Mind") et QUEENSRŸCHE ("Badlands") avaient fusionné pour de vrai, pour ne garder que le meilleur de chaque album et de chaque composition du groupe.

Le tout avec une production exceptionnelle et un mix de qualité. N'oublions pas que nous sommes plus de 2 ans avant le "Black Album" de METALLICA, avec un budget bien moindre et dans un style bien plus agressif... Et pourtant, le rendu est époustouflant de qualité.

Une simple écoute dès l'intro de "Rest In Pieces (April 15, 1912)" oblige à réécouter le titre en boucle tant le pont à 2m15 est jubilatoire !

Quelle injustice! METAL CHURCH était très exactement là où il fallait, bien dans son temps, avec une équipe de musiciens exceptionnels et un chanteur incroyable, de magnifiques compositions mais malgré ces efforts, la dure loi du marché ne les a pas épargnés.

Ainsi METAL CHURCH reste, hélas, comme FLOTSAM & JETSAM en leur temps, le groupe qui aurait du et qui n'a jamais pu.
Cet album mérite (toutes) vos oreilles et vos votes.

Le mien +8 sur 5.