Le 20 Décembre 2024 par SEB

Chronique juste.
2 points à commenter :
- je ne mettrais que 4 étoiles. Oui, moi, fanboy, je baisse la note. Car la durée est un peu courte et en même temps il y a beaucoup mais alors beaucoup d'idées compactées dans cet EP, au point de le rendre un peu indigeste. Il m'a fallu de nombreuses écoutes pour comprendre l'EP, pour arriver à dépasser un stade de perplexité face à cette déferlante de complexité. Depuis que j'ai eu le déclic, j'adore l'EP. Mais j'ai dû batailler et pourtant je m'estimais rôdé en tant qu'amateur de Prog. La complexité et l'intensité des compositions de Kanami m'ont désarçonné ; mais quel talent ! Je considère cet EP comme une excursion de Kanami vers des territoires Prog, sans les atteindre ("Forbidden Tales" sera une autre tentative selon moi).
- deuxièmement, je ne recommanderais pas cet EP comme introduction à BAND-MAID, pour les raisons précédentes. Il est énorme, mais à écouter après les autres albums à mon humble avis.

Je n'avais pas fait attention que l'EP durait seulement 28 minutes, il m'a toujours semblé plus long. C'est dire s'il est dense.

Le 19 Décembre 2024 par LINKY439

Je me joins aux louanges de la chronique et des autres commentaires : ce "Sweet Dreams" est un très bon cru !

Bien ancré en cette fin des années 80, à mi-chemin entre Heavy burné et touches plus Hard-Rock qui ont fait un an plus tôt le bonheur de certains GUNS N' ROSES et bientôt de SKID ROW, ce disque de SWORD fait mouche !
Avec ce second essai, les canadiens durcissent le ton et nous offre un album plein d'énergie, qui devait sacrément envoyer du bois en concert. "The Trouble Is" est un hit en puissance, "Prepare To Die" écrase tout sur son chemin, et le reste des titres arrive à garder une certaine variété dans le style pratiqué. Même des titres un peu moins réussis comme "Until Death Do Us Part" fonctionnent à merveille.

J'aurais même tendance à préférer ce second opus au premier, un peu plus gentillet. Ceci étant, un titre ou deux plus "calmes" aurait pu aérer un peu ce disque qui envoie la purée d'un bout à l'autre de la galette.

Le 18 Décembre 2024 par FC

Je trouve "La Grange" et "Jesus Just Left Chicago" vraiment top, par contre à côté le reste me semble convenu, je m'ennuie sur les autres titres, dommage.

Le 18 Décembre 2024 par PILGRIMWEN

J'ai une nette préférence pour ce Metal Gothique. Effectivement, je trouve les accointances avec SISTERS OF MERCY et PARADISE LOST flagrantes néanmoins elles ne me gênent pas ; au contraire, elles me satisfont.

L'album est court mais diablement efficace ! Dix titres, aucun temps mort ! Je l'avais noté sur ma liste de souhaits, toutefois entre temps j'ai oublié sa sortie et votre webzine (à travers cette chronique) m'a rappelé son existence (merci) ! Un bel opus de 2024 !

Le 18 Décembre 2024 par LONG JOHN SILVER

Ce petit commentaire afin d'inciter les lecteurs à prêter l'oreille à l'écoute des disques produits par cette artiste. Ceusses qui me lisent sur FP savent que cet album n'est pas mon favori tant je trouve les précédents supérieurs, dû au fait qu'ici manquent des chansons véritablement marquantes. Néanmoins il est difficile de ne pas s'incliner devant la classe de Rosalie, la qualité des arrangements ou encore la construction des atmosphères qui font qu'ici l'ensemble surpasse la somme des parties. Et puis sa voix...
Un grand merci à Dark Beagle, que je ne manque pas de lire aussi souvent que possible, et qui m'a fait découvrir cette artiste.

Le 18 Décembre 2024 par CPEJ

Je ne suis pas trop fan de Power Metal à cause de ses rythmiques effrénées et répétitives mais là ça passe bien, les morceaux sont variés, le chanteur nous raconte de belles histoires, vraiment très rafraîchissant. C'est sur que le groupe n'a rien inventé et on a parfois des impressions de déjà entendu, qu'importe tant qu'on a l'ivresse. Mention spéciale pour "The Great Palace Of The Sea" titre de dix minutes qui nous fait voyager dans le temps. Mon commentaire vaut aussi pour l'album précédent qui était bon aussi.
3,5/5.

Le 18 Décembre 2024 par FIGHTITBACK

Quelle déception et pourtant grand fan de M. Schenker et de B. Blotzer ! "Bad For Each Other" (bon titre au demeurant) est une reprise du premier SHARK ISLAND ! (se sont vraiment pas foulés les gars !).

Le 17 Décembre 2024 par DADA

Me concernant, je trouve que c'est un très bon album d'UV, plus proche d'"Objectif : Thunes" que de "Panzer Surprise". Plein d'idées, de références, des gros riffs et une excellente prod. Les titres sont variés et tous ne plairont pas, mais je suis certain qu'en live, l'ambiance sera encore incroyable !!

Le 17 Décembre 2024 par BLUEMASK

Je fais de l'escalade depuis maintenant plus de vingt ans. Contrairement aux cadors naturels, j'ai jamais été vraiment doué, j'ai du mal à engager au dessus des points d'assurage quand je suis limite, j'ai des qualités mais pas la coordination, la souplesse et l'explosivité. Mais voilà, j'aime ça et je bosse. Au début, j'y allais à l'envie, mais j'ai bossé besogneusement, j'ai acquis de l’expérience, je ne progresse plus mais j'arrive à me maintenir dans le 6c, malgré mon âge qui progresse irrémédiablement. Il y a une dizaine d'année, je grimpais trois fois par semaine, dedans, dehors, j'avais déjà 10 ans, des centaines de voies dans ma besace, j'étais encore dans la grosse trentaine, donc jeune et j'étais au top.
OVERKILL c'est moi dans le Thrash, et "Horrorscope" moi il y a 10 ans. Un moment dans la vie d'un groupe pas génial mais volontaire, où se combinent encore la jeunesse, l'envie et l'experience qui leur permettent d’élever le niveau du songwriting. Tout n'est pas génial, loin s'en faut, mais moi non plus il y a 10 ans, personne ne m'aurait qualifié de génial.

Le 16 Décembre 2024 par EROS

Une belle synthèse de la carrière du groupe. Une joie de vivre et la banane de Mike sur scène (vus à Paris en novembre). C’était inattendu pour beaucoup mais il a toujours souhaité revenir.
Mention spéciale à "Overflow", morceau unique et qui se vit plus qu’il ne se décrit.
LINKIN PARK en 2024 : quel pied !

Top 3 des albums du groupe.

RIP Chester

Le 16 Décembre 2024 par MR LARSEN

Cet album "Alpënpasse" est une pépite, porté par l'incandescent "Der Blutharsch" introductif, sans doute l'un des plus grands morceaux-fleuves de BM qu'il m'ait été donné d'entendre. Tout n'est ici qu'émotion : la colère en début de titre, incarnée par une très belle voix Black ; la tristesse, avec ce passage mid-tempo bluesy central ; la délivrance, avec ce solo lumineux en deuxième partie. Rien que ce morceau vaut 5 étoiles.
Le reste de l'album, bien que très bon, touche moins à mon sens.
Pas grave, ce sera quand même la note maximale pour cet essai à la pochette sublimissime elle aussi.
Merci pour cette chronique dont j'avais fait la demande il y a fort longtemps. En espérant qu'elle puisse toucher les auditeurs autant que cette musique m'a bouleversé. À mon sens, ça vaut la charge émotionnelle d'un TARDIGRADA. Ce qui n'est pas peu dire !

Le 16 Décembre 2024 par LE DUC ROUGE

Je rêve d'une compilation officielle des deux EP ... à défaut j'ai du me faire un CD gravé avec les FLAC qu'ils avaient offert sur Patreon à une époque.

Le 15 Décembre 2024 par I AM THE GROWL

Je n'aurais jamais cru ça aux premières écoutes mais trois ans plus tard, je ne me défais pas de cet album, qui pourrait être un des chefs d'œuvre du genre, en tout cas une date. Pas entendu plus fou, plus échevelé, plus innovateur depuis le premier THE OFFERING (qui a déçu sur son second disque). La formule des titres, la vélocité, les accalmies, les plages planantes à la guitare qui auraient pu être jouées aux synthés s'ils avaient voulu faire dans l'ambient, ne se fait jamais ressentir.

C'est réjouissant tout du long, chaque titre a ses grands moments, grands moments que je ne parviens pas toujours à discerner, tellement je suis pris dans le flux des riffs, des solos, de cette sorte de hip-hop growlé parfaitement inséré, naturel dans le contexte. La musique a cet aspect futuriste génialissime qui ne rappelle pas les années 80 ou 90. Ce disque n'aurait pas pu sortir avant 2021 ! Les précédents albums étaient aussi bons mais celui-ci bénéficie d'une production grasse qui le fait passer dans une toute autre dimension !

On a appris récemment que Spencer Prewett, le batteur, avait quitté le groupe, ce qui n'est pas étonnant. Sa performance ici c'est l'extrême limite physique de ce qu'il est possible d'accomplir avec un corps humain, et le gus a dépassé la quarantaine, son départ est peut-être lié à des difficultés qu'il aurait commencé à ressentir. La musique dépendait fortement de son jeu, et j'espère que le groupe trouvera un partenaire d'écriture aussi singulier par la suite pour se relancer.

Le 15 Décembre 2024 par CLANSMAN57

Compliqué d'attribuer une note allant au-delà de trois étoiles.
C'est un disque qu'on écoute avec un certain plaisir, mais le problème, c'est que j'écoute le CEMETERY SKYLINE ces temps-ci, lequel est bien meilleur à mon sens.

Ce serait étonnant que "Forever We Burn" devienne une référence. On a connu mieux. On a connu pire.

Le 15 Décembre 2024 par DJINN

Le Metal se reconnaît à sa rythmique soutenue par une guitare saturée, qui a tendance à noyer la basse pour la majorité des groupes.
Je pense qu'on a ici l'illustration d'une autre tendance : celle de la disparition du riff - un motif sonore souvent répétitif qui donne une identité au morceau - au profit d'un bruit de fond plus ou moins distinct.
On a ici une succession de notes tenues dix secondes avec un léger et très vilain 'deguellando', sur environ 58 minutes.

Je ne saurais pas quoi répondre à quelqu'un qui me dirait que le Metal, c'est du bruit : c'en est.

Le 15 Décembre 2024 par THE SEVENTH SON

Merci John Duff

De mémoire, j'avais souligné la vacuité des deux reprises dans ma demande.
Pour le reste, nous sommes bien d'accord : ça se laisse très bien écouter.

Le 15 Décembre 2024 par THE SEVENTH SON

Merci Wën !

Je n'avais pas l'historique lorsque j'ai posté ma demande BAD, et la qualité des compos n'en est que plus impressionnante...
Une telle maturité force l'admiration.

Le 15 Décembre 2024 par I AM THE GROWL

CHAPEL OF DISEASE, c'est un peu comme IOTUNN, un groupe de frères qui jouent ensemble. Cela se sent dans la fluidité de l'ensemble, qui transcende la simple mise en place que les groupes sans frères se contentent de peaufiner. Ici, la grâce se fait fatiguée, on sent que l'inspiration n'y est plus, mais qu'il y a de beaux restes. Les accroches du disque précédent n'y sont plus vraiment non plus, c'est le chant du cygne, on tente d'étendre le concept aussi loin que possible en ajoutant du chant clair (fatigué lui aussi, comme un Robert Smith qui essaierait de crooner) et quelques plages de synthé, mais on sait qu'on a trahi le concept du groupe et qu'il faudra peut-être changer de nom si on veut continuer. La découverte de soi est comme achevée, ce qui a quelque chose de démoralisant, mais quel chemin parcouru quand même en quatre disques !

Le 15 Décembre 2024 par MR G

Autant on peut trouver des qualités à "Objectif : Thunes " qui reste un album sympa et assez bien foutu dans le style finalement, autant ce qui vient après est assez déplorable ! Et cet album, au niveau du pas drôle, s'impose par sa beaufitude ennuyeuse ! Le groupe est devenu une parodie de parodie, c'est pas fun, à part un ou deux morceaux on s'ennuie considérablement ! Musicalement, les musiciens sont bons mais c'est pas non plus l'apothéose ! Ça reste un mystère pour moi que le groupe fonctionne et arrive à tourner avec une bonhommie que j'ai du mal a trouver naturelle ! Quand on pense au nombre de très bons groupes qui n'arrivent pas à trouver un public ou même à trouver un chroniqueur pour parler d' eux, ça me laisse aphone ! Le duo ANDRÉAS ET NICOLAS était largement plus inintéressant de très loin, là ça ressemble à une ode à un nihilisme assez triste a supporter! (pour moi du moins)...

Le 15 Décembre 2024 par I AM THE GROWL

Je comprends très bien la critique faite dans la chronique principale, j'ai trouvé moi aussi que ça tournait en rond aux premières écoutes, et puis il y a des choses qui ont fini par me rester dans le crâne, surtout ce qu'il y a en fin de disque, "Ültrüs Crew" avec l'animatrice radio qui pige rien, "Auto-Thunes" qui sonne comme du NIRVANA et en dévoile un peu l'imposture, et surtout, surtout la trilogie du caca, que je trouve savoureuse.

En fait, pour contrebalancer ce tournage en rond, ULTRA VOMIT aurait dû faire un album concept entier sur le caca, genre progressif. "A.N.U.S." en version longue, "GPT" avec une partie solo de douze minutes guitare-basse-batterie et peut-être même synthés, "Mollo sur le Caca" avec une intro alternative (je me marre comme un con à chaque fois que ça arrive). Y aller à fond sur le caca, enrober la merde d'une musique encore plus chiadée, ça aurait radicalisé le propos et l'humour.

En fait, le vrai problème de ce disque, c'est qu'il se veut consensuel. Il est trop sensible que le groupe cherche à ménager son nouveau public de concert, à lui plaire, quitte à s'oublier lui-même. "Objectif : Thunes", d'accord, mais éclatez-vous aussi les mecs, ne pensez pas aux autres !