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POWER METAL  |  STUDIO

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2014 Astralion
2016 1 Outlaw
 

- Style : Ultimatium
- Style + Membre : Olympos Mons

ASTRALION - Outlaw (2016)
Par JEFF KANJI le 7 Juin 2017          Consultée 2488 fois

"Le groupe continue là où avait arrêté OLYMPOS MONS avec leur premier album !! Les seuls ombres au tableau sont la ballade trop mielleuse et la longue "Last Men On Deck" !! Malgré ça, il nous reste tout de même un 45 minutes d'excellent "Power" old school !! Vivement la suite...." – EvilDevil.

Et bien j'espère, tout comme Bast qui comme moi tenait à ce que ce deuxième opus des Finlandais d'ASTRALION soit mis en lumière, faire plaisir à EvilDevil, l'un de nos fidèles lecteurs. Découverts un peu par le hasard des suggestions Facebook, ce projet, qui je le rappelle réunit d'ex OLYMPOS MONS, semble s'être remis en selle, puisqu'à peine plus d'un et demi est passé entre la parution de l'éponyme et "Outlaw". Cet espèce de monstre à six pattes qui arborait la pochette du premier album est de retour dans un décor un poil plus coloré (mais classique aussi, le mélange bleu et jaune rappelant par exemple le dernier SERENITY). Cette mascotte étrange imaginée par le groupe m'évoque un peu l'espèce d'homme-phoque de RIOT dans la démarche et le bon goût discutable. Toutefois, avec ses cornes proéminentes et ses guns j'avoue faire le rapprochement avec le Beelzeboss de TENACIOUS D, ce qui a le don, je sais pas pour vous, de me mettre de bonne humeur.

Rentrons dans le vif du sujet. ASTRALION poursuit sur la lancée du premier album en ne proposant aucune avancée notable. Il faut dire que son style ultra balisé n'autorise pas beaucoup de fantaisies. Pour autant, le niveau d'écriture n'a pas bien baissé et le mid-tempo n'est toujours pas la norme (les passages les plus speed de "Sacrificed & Immortalized" ou de "The Outlaw" sont à rapprocher d'un "Man On A Mission" voire d'un DRAGONFORCE). Ce qui est le plus surprenant, c'est que malgré tout, on reconnaît ASTRALION jusque dans sa production mais aussi grâce à l'agencement guitare/clavier, qui étrangement n'a pas tellement à voir avec un SONATA ARCTICA ou un STRATOVARIUS (ou alors le plus récent), ce qui peut surprendre vu l'origine des membres du combo.

Toujours féru de ses histoires de SF, ASTRALION déroule, sans forcer mais avec conviction. Son principal handicap par rapport à son aîné et de ne proposer aucune nouveauté (même si au jeu de la piste la plus longue ils se montrent un poil plus raisonnables que sur "Last Men On Deck") ce qui ne lui fait pas bénéficier de l'effet de surprise. Pour prospérer, le groupe aura sans doute besoin de personnaliser un peu plus ses disques ou bien de les englober dans une thématique afin qu'on retienne davantage qu'un bon groupe pratiquant une musique surannée avec panache. Je suis en plus persuadé qu'il le peut, les rares moments où ASTRALION se lâche comme dans "Nightmares Never Give Up" (sans aucun doute ma piste préférée) sortant du lot et imposent autre chose qu'une écoute paresseuse. J'avais dit la même chose de DERDIAN... On attend la suite (la vraie).

Je n'oublie pas non plus au fil des écoutes sur différents supports que des disques comme "Outlaw", à l'image du "King Of Persia" de SYMPHONITY sorti quelques mois plus tard, ont besoin de ces gros moyens qui les font sonner énormes, masquant un peu dans le cas d'ASTRALION un talent inférieur aux grands pour proposer des mélodies inoubliables. Non Ian E. Highhill et ses sbires doivent se contenter de "hooks" comme disent les anglophones, à savoir de passages qui nous accrochent l'oreille. Surtout que ce qui fait le charme des Finlandais, c'est que malgré le style balisé pratiqué, ils ne sont pas un groupe à clichés, et rien que pour ça je garderai une certaine tendresse pour eux entre deux envolées épiques le poing en l'air et les cheveux au vent.

Note réelle : 3,5/5.

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   JEFF KANJI

 
   BAST

 
   (2 chroniques)



- Dr. K Lundell (basse, chœurs)
- Arnold Hackman (batterie)
- Hank J. Newman (guitare)
- Thomas Henry (claviers)
- Ian E. Highhill (chant)


1. Deathphone (final Destination)
2. Black Adder
3. Sacrificed & Immortalized
4. Be Careful What You Wish For
5. Nightmares Never Give Up
6. Wastelands Of Ice
7. The Oulaw
8. Ghosts Of Sahara
9. Heading West
10. The Great Palace Of The Sea



             



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