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THRASH METAL  |  STUDIO

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1987 The Legacy
1988 The New Order
1989 Practice What You Pre...
1990 Souls Of Black
1992 The Ritual
1994 Low
1997 Demonic
1999 The Gathering
2012 Dark Roots Of Earth
2016 Brotherhood Of The Sn...
2020 Titans Of Creation
 

- Style : Divine:decay, Meshiaak, Sulfator, 4 Arm, Xentrix, Lazarus A.d, Under The Oak, Overkill, Annihilator, Exodus
- Membre : Vicious Rumors, Soen, Obituary, Dragonlord, Dark Angel, Tenet, Strapping Young Lad, Devin Townsend , Impellitteri, Savatage, Death
- Style + Membre : Sadus
 

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TESTAMENT - Souls Of Black (1990)
Par JULIEN le 7 Juin 2005          Consultée 16046 fois

Comme je l’indiquais ailleurs, TESTAMENT fait partie de ces groupes ayant manqué de peu le coche, frôlant l’opportunité de transformer en Quinte le Carré d’As du Thrash des 80’s (METALLICA, MEGADETH, SLAYER, ANTHRAX). Il faut dire que ses deux premiers opus, les indispensables « The Legacy » et « The New Order », possédaient une fougue juvénile et sauvage, cette pyrotechnie guitaristique avec rythmique qui en impose (l’indéboulonnable Eric Peterson) et soliste de folie (Alex Skolnick), une force de frappe entretenue par des compos Thrash puissantes et huilées de technique, avec un vocaliste (Chuck Billy) charismatique et immédiatement reconnaissable... Bref, tout ce qu’il fallait pour contester effrontément l’hégémonie des quatre ! Las ! le trop inégal « Practice What You Preach », plombé de morceaux anodins, brisait la courbe ascendante d’un groupe qui, de surcroît, arrivait en retard sur le quartet dominant. Aussi attendait-on beaucoup de ce quatrième album, le premier du groupe à se loger dans la frise des 90’s, celui qui devait redresser la barre d’un engin certes rutilant, mais quelque peu en perdition.

La révision s’intitulerait « Souls Of Black ». Et elle se chargeait d’accumuler les promesses : courte intro décalée et quasi Flamenco, un imparable "Face In The Sky" en apéritif casse ratoune, "Falling Fast" pour mettre la pagaille au milieu des petits fours, le plus tempéré morceau titre au riff mémorable et ficelé de ténèbres... une production un peu datée mais claire et élargie d’une espèce d’effet « écho »... voilà un repas qui s’annonçait des plus convaincants ! Jusqu’à ce que TESTAMENT retombe dans ses travers, en commettant une suite de morceaux non pas mauvais, mais moins inspirés. Heureusement Skolnick, tel un Zorro décochant son nom à la pointe de l'épée électrifiée, parvenait-il - à lui seul et à coups de solos spectaculaires - à extraire du marasme les combos les moins marquantes du lot ("Absence Of Light", "Malpractice"...) !

Inquiètes d’une chûte d’attention pointant dangereusement à l’horizon, les oreilles accueillaient alors avec bénédiction une neuvième piste devenue célèbre, avec la power ballade "The Legacy". Une récupération bienvenue, s’accolant au sursaut d’un "Seven Days Of May" honorable (très belle partie instrumentale notamment), à défaut d’être implacable. Mais la fulgurance de la triade introductive n’était pas réellement retrouvée, laissant un goût mitigé trotter sur le palais. Aussi, se retrouvait-on avec quatre morceaux sortant du lot selon moi, les autres compositions restant majoritairement bien balancées ("Love To Hate", "Malpractice", le final "Seven Days Of May") mais peu à même de frapper les esprits si ce n'étaient les solos de Skolnick. TESTAMENT nous livrait ainsi un bon album, mais il peinait à impressionner véritablement l’auditeur, tout en hissant ce « Souls Of Black » clairement au dessus du très moyen « Practice What You Preach »... le groupe demeurant à distance de sa redoutable doublette inaugurale.

Il semblait alors acquis que cette formation talentueuse ne parviendrait probablement plus à gagner sa place aux côtés des monstres pré-cités... et l'affreusement décevant et peu sincère « The Ritual » (car appesanti des espoirs d’une maison de disque appelant son poulain à défier METALLICA sur le terrain du « Black Album »), ne faisait rien moins, selon moi, qu’organiser les funérailles du gang de San Francisco... mais c’était sans compter sur la détermination sans faille du binôme Peterson/Billy, contrant la faucheuse depuis un gosier beuglant un « Low » brutal, gavé d’influences Power et Death toutes fraîches ! A suivre donc.

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   (3 chroniques)



- Chuck Billy (chant)
- Eric Peterson (guitare rythmique)
- Alex Skolnick (guitare solo)
- Greg Christian (basse)
- Louie Clemente (batterie)


1. Beginning Of The End
2. Face In The Sky
3. Falling Fast
4. Souls Of Black
5. Absence Of Light
6. Love To Hate
7. Malpractice
8. One Man's Fate
9. The Legacy
10. Seven Days Of May



             



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