"This Day Is A Good Day To Die" ! Voici la phrase d’introduction de cet enregistrement. Hé bien, il est vrai que c’est une tuerie mais… De déjà vu ! Seul, le fait de vouloir passer à autre chose que leur "Black Album" raté - du moins pour les Thrasheurs parce que les amateurs de Heavy ont du certainement trouver un petit quelque chose à se mettre sous la dent - a poussé TESTAMENT a sortir un mini E.P. mi-live mi-studio mais sans réelle actualité intrinsèque. Nous restions sur notre fin… à l’époque !

Aidés en cela par deux ex- FORBIDDEN à la gratte et aux fûts, le temps d’une mini tournée. Ces derniers s’éparpillèrent instantanément après, soit en quittant le groupe sans laisser d’adresse (ou presque puisqu’il reviendra faire coucou sur "Demonic" en 1997) pour Glen Alvelais soit, en étant recruté par le symbole du Thrash personnifié : SLAYER pour sieur Bostaph ! Bref, le temps d’un instantané, TESTAMENT enregistra ce E.P. dans la foulée d’un "The Ritual" bien trop mou du genou pour des Thrasheurs comme nous (hou, hou, hou) !

Du coup, ce CD fit le bonheur des nostalgiques. Nous ne nous doutions pas, à ce moment, du redressement majestueux des Californiens, en 1993... Attention, rien, mais alors rien, hein (!), de nouveau sous le soleil de San Francisco. Quel est l’intérêt, du coup ?

Euh, si vous aimez le groupe, bah, ça vous fait un album de plus à votre actif sinon, trois titres étaient déjà sortis sur le "Live At Eindhoven" en 1987 ; le morceau "Reign Of Terror" naissait d’abord sur leur première démo - ici, il juste réactualisé pour le son. La compo, elle, ne varie pas d’un iota, quant à la balade "Return To Serenity", elle est carrément tronquée !

Si l’énergie est au rendez-vous, les coupures entre les morceaux sont énervantes et la transition live versus studio est trop brusque. La nouveauté ? C’est ce morceau "So Many Lies" qui, je dois le reconnaître humblement, pète bien en concert ! Voilà, je pense que nous en avons déjà fait le tour. C’est court, n’est ce pas ?!

Bon, y bien la pochette qui était bien dégueu avec cette tête qui éclate sous les étirements de chaînes métalliques et ce sang bien rouge sous fond blanc (à l'intérieur, une vision en négatif gardait cette couleur rouge de l’hémoglobine mais le fond se changea en noir : whaw dis-donc, Metal, Metal, festival ! ) et, en quatrième de couverture, cette chaussure dégoulinante par l’incursion de pieux - os ? - d‘un rouge tout aussi pétant… Mouais, ça nous faisait bien marrer, en c’temps-là mais bon, que reste-t-il de cette sortie ? Rien, à part les souvenirs personnels et donc inintéressant pour l’ensemble des lecteurs.

P.S. : une info ? Le live fut enregistré au Palladium de Los Angeles par Westwood One. Ça va mieux ? Allez, écoutez d’autres trucs sur TESTAMENT, y bien mieux, vous redis-je.