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THRASH METAL  |  STUDIO

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TESTAMENT - Brotherhood Of The Snake (2016)
Par CANARD WC le 1er Août 2017          Consultée 9380 fois

Dans ma folle jeunesse, quand le Thrash ne sentait pas encore le moisi, qu’il était au contraire encore un genre foisonnant et bourré d’énergies diverses, bref à cette époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, SLAYER faisait peur, METALLICA était encore respecté et TESTAMENT plutôt méprisé. Il en était ainsi. Pas que "The Legacy" et consorts étaient jugés comme de mauvais albums, non. Mais disons que le groupe a d’abord souffert du syndrome de « pompeur », ce qui fait qu’on en parlait souvent comme d’un sous-METALLICA, comme d’un gentil groupe de D2 qu’on écoutait pour « passer le temps ». Je note qu’étrangement cette douce indifférence qui a entouré le début de carrière de TESTAMENT n’avait rien à voir avec la sympathie féroce dont OVERKILL jouissait. Alors que tous deux, hein, dans leur prime jeunesse, ne valaient pas mieux l’un que l’autre en matière de pompage et assimilés.

Très honnêtement, je dois avouer que cette étiquette de « second couteau » m’a longtemps influencé, au point d’avoir d’abord mésestimé TESTAMENT, au point d’avoir préféré écouter sans relâche SODOM, DEATH ANGEL et même OVERKILL au détriment du « dossier » qui nous occupe présentement.

Puis, y a eu "The Gathering" qui a bousculé certaines choses (la présence de Dave Lombardo n’y étant pas étrangère), puis TESTAMENT a « revivalé » comme tout le monde mais de façon assez efficace, intéressante. "The Formation Of Damnation" méritait le coup d’oreille, "Dark Roots..." tuait carrément. En comparaison, le grand EXODUS - en cinq albums de reformation (since 2004) - n’a pas fait mieux. En 2016, il fallait donc écouter ce "Brotherhood..." pour infirmer ou confirmer ledit jugement. Cette catastrophique chronique arrive après la bataille, avec toutes mes excuses car grandement en retard pour cause d’incompréhension entre bibi et un certain BIONIC (mais on va dire que c'est de ma faute). Je répare, je répare, je me dépêche, je me dépêche. Sachez juste que, même sorti dans les temps, l’album n’aurait pas bénéficié d’une Sélection du Site, car TESTAMENT toise le 4/5 dans les yeux mais rate d’un cheveu la loupiote, la faute essentiellement à une seconde moitié d’album un peu en deçà et quelques titres convenus.

Dommage, parce que ça commençait super pas mal. Ça ouvre comme il se doit avec un morceau-titre d’une efficacité à tomber de la chaise, puis derrière ça enchaîne à cinq reprises. "Pale King" défonce, rappelle les meilleurs moments du groupe (époque "Low") ; tandis que "Stronghold" mêle lourdeur et sens de l’accroche, astucieusement soutenu par les chœurs qui vont bien. TESTAMENT en forme. Oui, je me Michel dépêche car on est en retard : cet album est « bon », pas seulement correct. Il mérite d’être écouté attentivement et apprécié à sa juste valeur (je spoile : 3,5/5). Paradoxalement, c’est précisément cette attention et les multi écoutes qui vous permettront de repérer les facilités, le pilotage auto et l’essoufflement sur la fin. Un zeste d’inspiration en sus et c’eût été parfait. Ceci étant, vu le parcours du groupe et la décrépitude du genre (des groupes issus des mêmes millésimes, j'entends), TESTAMENT s’en tire honorablement et confirme donc son bon état de forme.

Car il faut aussi relativiser les titres moins bons, le fameux pilotage auto évoqué par bibi : TESTAMENT met dans le moindre titre toujours du riff sur la table, un tempo de ouf et suffisamment de savoir-faire pour que ça passe (comme ce "Neptune’s Spear", véritable modèle de rafistolage efficace). Rappelons que Peterson a presque tout composé, qu’il est accompagné de Di Giorgio, Skolnick et Hoglan, que cette bande de thrasheurs-là sont assez loin d’être des bras cassés. À cela s’ajoute une bonne réutilisation des acquis, un artisanat qui permet au groupe de jouer de ses références passées ("Practice..." en tête, on entend aussi des bouts de "Electric Crown" à un moment donné mais je me magne vite vite car cette kro devient longuette). Toussa pour dire que "Brotherhood Of The Snake", album d’artistes, non. Mais album de bons artisans, oui.

Comme pour rattraper un peu les choses (et comme pour noyer la poiscaille), le groupe a la bonne idée de placer une reprise épique de "Apocalyptic City" et une alternative intéressante de "Brotherhood..." pour la version japonaise de son LP. On se demande bien d’ailleurs pourquoi les Japonais ont droit à ce genre de traitement de faveur, alors que nous autres frenchies n’avons jamais de version « à nous » avec des trucs voire même des machins, c’est dégueulasse quand on y pense. Même si ça me donne aussi des envies de Yakitori et de Sashimi pour ce midi, tiens.

Note : 3,5/5.

Morceau préféré : "Pale King".
Morceau moins préféré : "Black Jack".

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   (3 chroniques)



- Chuck Billy (chant)
- Eric Peterson (guitare)
- Alex Skolnick (guitare)
- Steve Di Giorgio (basse)
- Gene Hoglan (batterie)


1. Brotherhood Of The Snake
2. The Pale King
3. Stronghold
4. Seven Seals
5. Born In A Rut
6. Centuries Of Suffering
7. Black Jack
8. Neptune's Spear
9. Canna-business
10. The Number Game



             



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