Meilleur morceau - et de loin - du très raw "Morbid Visions", "Troops Of Doom" a bénéficié d'une reprise absolument sublime sur "Schizophrenia".
SEPULTURA a prouvé qu'il pouvait y avoir un océan entre un premier et un second skeud. C'est encore bluffant, près de quarante ans après.

Probablement une des pièces que j'ai le plus écoutées à l'adolescence. Au risque de me répéter, je "air drummais" comme un malade sur les premières minutes, avant de me calmer et de fermer les yeux pour goûter à chaque note du solo d'Andreas Kisser, un de mes préférés toutes catégories confondues encore aujourd'hui.

Il fallait jouer fort pour accoucher d'un digne successeur à "Schizophrenia". Les Brésiliens ont réussi le coup avec "Beneath The Remains", leur album le plus Death. La pièce-titre n'a pas vieilli et botte autant des culs avec son riffing de fou et sa trame obscure et coolos.
Mentions spéciales aussi à "Slaves Of Pain", au groove incendiaire, et à l'intemporelle "Inner Self".

Le meilleur album de cette décennie dorée. La couleur de l'incroyable pochette a été choisie à merveille. La pièce-titre et son intro inquiétante est incontournable pour tout amateur de Thrash. Le drumming est certes agaçant, tout comme la prod' sèche, mais merde, mis bout à bout, tous les éléments de "Arise" fonctionnent. Le "...And Justice" de SEPULTURA.

"Arise" se termine comme il a commencé : avec un brûlot de tous les diables. Il est ironique que je retienne ces deux titres, moi le fan de Prog, sur le skeud le plus Prog des Brésiliens, mais c'est ainsi...

Un des morceaux emblématiques du SEPULTURA tribal, qui posera les jalons de l'avenir des frères Cavalera. Une charnière qui n'a pas rouillé du tout et qui nous fait encore voyager assis. Et putain, ces paroles si plaisantes à GUEULER à tue-tête !
Mention spéciale à "Kaiowas", instru' collée sur les racines du groupes, un magnifique moment.
Quant à l'album en général, je n'ai jamais pu lui attribuer la note parfaite, car il contient beaucoup trop de remplissage.

L'album qui a tout déclenché. C'est à partir de ce moment qu'une porte s'est ouverte dans mon esprit, à quinze ans. Le Metal deviendrait une de mes plus grandes passions. Entendre Max hurler ces trois mots avec autant de hargne m'a déstabilisé à un point que je ne soupçonnais pas.
Mentions spéciales à "Attitude", "Ratamahatta", "Lookaway" et "Dusted".
Un disque de feu !