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PRETTY MAIDS - Kingmaker (2016)
Par DARK BEAGLE le 6 Décembre 2016          Consultée 6765 fois

Dans l’histoire du Metal, il y a eu des groupes qui n’ont pas su confirmer les attentes placées en eux quand il le fallait. Ils se sont égarés, ont tenté des choses qui correspondaient peut-être à leurs envies, mais qui n’ont pas su convaincre le public. Dans cette catégorie, PRETTY MAIDS est un sacré client. C’est simple, son dossier est aussi épais que celui des époux Balkany au tribunal de Grande Instance. Les Danois avaient tout pour eux dans les années 80, avec deux albums de grande classe ("Red, Hot And Heavy" et "Future World"). Puis l’édifice s’est d’abord fissuré, il est devenu branlant et s’est même écroulé à moment donné ("Stripped"). Chaque fois qu’ils sortent un nouvel album, on se dit « ah ouais ». On l’écoute, on le prend pour ce qu’il est.

On ne va pas faire durer le suspense plus longtemps, "Kingmaker", la nouvelle livraison de PRETTY MAIDS, est un bon petit album honnête, mais encore une fois, il n’y a pas de quoi crier au génie, à l’inspiration retrouvée, ni même au scandale. "Kingmaker" n’est ni meilleur ni moins bon que "Pandemonium" ou "Motherland", il s’inscrit dans ce que les Danois proposent depuis six ans maintenant. Vous l’aurez compris, l’originalité n’est pas au rendez-vous, mais ça fait un moment qu’on n’en espère plus franchement de la part du groupe.

"Kingmaker" mélange toujours avec un certain brio Heavy Metal et Hard FM, même s’il a plus de mordant que "Motherland". En fait, si l’on devait expliquer rapidement le petit nouveau, on pourra dire qu’il est la synthèse de ses deux grands frères, qui marquaient un vrai mieux par rapport à un "Wake Up To The Real World" très fade. On navigue en terrain connu donc, on reconnaît tout de suite la marque mélodique du combo. Et c’est bien là l’une des forces de PRETTY MAIDS, ce style de composition identifiable, entre la hargne et la douceur et la voix de Ronnie Atkins, qui vieillit plutôt bien (la voix, parce que le Ronnie, hein, il fait l’âge de ses artères).

La première moitié n’est pas la plus intéressante. Il y a bien le titre éponyme qui vient donner un coup d’adrénaline, mais les Danois vont aligner trois titres qui tirent sur le FM. Frontiers, la maison de disque, avait d’ailleurs matraqué avec deux de ces compositions, "Face The World" et "Humanize Me". PRETTY MAIDS sait travailler ce genre de morceaux, ces sucreries pourrait-on dire, c’est même une de ces forces, mais là, il y a quelque chose qui fonctionne moins bien. Trop classique peut-être ? La ballade sirupeuse "Last Beauty On Earth" ne laissera pas un souvenir impérissable non plus.

Mais une fois qu’on arrive sur "Bull’s Eye", ça repart comme en 40. Riff Heavy, passages plus softs, vocaux tour à tour rudes ou plus posés, du PRETTY MAIDS, quoi ! Les musiciens vont d’ailleurs rester dans cette voie durant le restant de l’album, avec quelques pics, comme le rentre-dedans "Sickening". Autre bonne pioche, "Civilized Monsters", avec son irrésistible montée en puissance saura séduire les plus difficiles d’entre vous.

Donc PRETTY MAIDS a fait le job, la belle affaire ! On a l’habitude maintenant. Le groupe nous a habitué à ce standard de qualité depuis la seconde partie des années 90, pile au moment où il a cessé d’évoluer pour resservir peu ou prou les mêmes recettes, parfois plus agressives, d’autres fois plus mielleuses. Donc oui, c’est sympa, mais… Bon, on va y aller franco : c’est bien gentil d’avoir un guitariste et un chanteur au-dessus de la moyenne, mais si c’est pour rester dans la même zone de confort, d’album en album, ben c’est dommage. Pas de prise de risque majeur, pas d’explosion de créativité. Il faut bien le dire : PRETTY MAIDS est un groupe pépère.

On pourra dire que "Kingmaker" est un disque de plus pour les Danois. Ce n’est pas tout à fait faux. C’est un bon prétexte pour repartir en tournée, où les morceaux prendront une autre dimension, comme il se doit. Mais en même temps, il y a quand même une qualité générale qui se dégage de cet album. C’est bien fait, c’est très professionnel, ça ne révolutionnera pas le monde de la musique et ne marquera pas le renouveau d’un groupe qui a depuis longtemps laissé tomber tout rêve de grandeur. Du travail honnête de travailleurs honnêtes en somme. Ce qui est déjà pas mal.

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   DARK BEAGLE

 
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   (2 chroniques)



- Ronnie Atkins (chant)
- Ken Hammer (guitare)
- René Shades (basse)
- Allan Tschicaja (batterie)


1. When God Took A Day Off
2. Kingmaker
3. Face The World
4. Humanize Me
5. Last Beauty On Earth
6. Bull's Eye
7. King Of The Right Here And Now
8. Heavens Little Devil
9. Civilized Monsters
10. Sickening
11. Was That What You Wanted (look What You've Got)



             



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