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HEAVY METAL  |  VHS/DVD/BLURAY

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2016 Dystopia
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- Style : Exodus, Lyzanxia, Sulfator, Diamond Head, Spirit Web
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MEGADETH - Rude Awakening (2002)
Par POSSOPO le 2 Mars 2010          Consultée 11239 fois

Ce premier live d'envergure de la bête à MegaDave porte si bien son titre : "Rude Awakening", un réveil difficile (et drôlement tardif), une cruelle désillusion !
Un live qu'on a attendu un paquet d'années pour ensuite le redouter. Et comme prévu, ce DVD arrive à point nommé pour se prendre des tomates dans la face. Parmi les dieux de la Bay Area, SLAYER ("Decade Of Aggression") et METALLICA ("Live Shit: Binge And Purge") auront choisi un timing parfait, MEGADETH aura fait du gros n'importe quoi. Pour qui plus est se prendre les pieds dans le tapis lorsqu'il décida enfin de sortir un témoignage scénique.

Poil de Carotte aurait pu limiter les frais et amortir la gaufre. Mais non, ce disque est tout pourri raté du cul et ce n'est pas seulement la faute à 2001, son année d'exécution.

Une formation amputée de deux de ses cadres ? Impossible de faire autrement, on ne remonte pas l'horloge du temps. Jimmy DeGrasso et Al Pitrelli ne sont pas des clowns et on ne peut guère leur reprocher leur charisme limité puisqu'il s'agit du trait de caractère principal recherché par Musteigne lors de tous ses recrutements. La star mégaloparanomane n'a jamais rien partagé, surtout pas le devant de l'affiche, et même le gentil David Ellefson en aura fait les frais. Pour l'instant, il est encore là, bien à sa place (ouf, ça s'est joué à rien car Mustaine se sera permis de faire splitter son groupe à lui tout seul mais que c'était quand même encore un duo qu'on croyait relativement soudé sur la fin avant même la sortie du DVD ou comment se tirer une balle dans un panard déjà nécrosé), on est content de voir sa blondeur, faute de pouvoir admirer les bouclettes grasses de Marty Friedman et la moustache de mousquetaire mal rasé de Nick Menza. Les petits nouveaux qui n'auront pas fait long feu (quatre ans tout de même pour la pieuvre d'INFECTIOUS GROOVE) exécutent bien leur partition. Quoi de plus normal quand on joue dans un orchestre aussi réputé pour sa technique que son absence de feeling. J'y reviens dans un instant…

Une setlist imparfaite ? Une nouvelle fois, le problème était insoluble. Comment zapper des disques entiers, aussi médiocres soient-ils alors qu'ils représentent, en tout cas pour le dernier, le soporifique "The World Needs A Hero", la raison d'être officielle de la tournée filmée ici ? Les classiques sont là, c'est déjà bien. Inutile de rêver d'une meilleure compacité, farcissons-nous les petits paquets de merdouille contractuellement impossibles à éjecter.

Tout cela est déjà fichtrement agaçant mais ce n'est encore rien.
Car on pourrait continuer ainsi et tout excuser :
Un public qu'on devine à peine et qu'on entend encore moins ? Oui mais c'est la faute au monteur, c'est pas la faute à Dave.
Un manque d'interaction avec ce même public ? Oui mais Dave n'a jamais été bien causant. Et puis faut voir le public (enfin le monteur) !
Un mix redoutable de platitude ? Pas la faute à Dave on te dit.
Un jeu de lumières sans grand relief ? Tu chipotes là.

Soit, MEGADETH n'a jamais été un monstre live et on pourrait s'arrêter là. Seulement, quand Dave veut, il peut et mérite donc un gros paquet de claques pour s'être ainsi foutu de la gueule du monde. Démonstration :

- MEGADETH sait se faire créatif et improvisateur sur scène. Il suffit d'écouter "She-Wolf" qui s'étire à l'infini et avec une certaine classe.
- Dave sait jouer de ses propres défauts, son introduction cynique de "Mechanix" montre autant d'autodérision que de suffisance.
- Les moments forts de la prestation le sont vraiment. Un "Devil's Island" qui nous ramène aux origines avec ce chant d'un autre âge, "Holy Wars" en indispensable rappel toujours giga efficace.
- Le live bonus underground grenu noir et blanc est une jolie distraction.

Alors…
Pourquoi refuser toute expressivité pendant 90% du show ?
Pourquoi refuser de vivre la plupart des morceaux comme si l'interprète s'emmerdait à mourir ?
Pourquoi se refuser une sensibilité pourtant essentielle à ce genre d'exercice ?
Et pourquoi laisser "Hangar 18" se noyer dans la masse et y perdre l'essentiel de son énergie !?

…Énervement, coup de poing contre le mur, cris d'orfraie, pleurs de fébrilité…

On reprend son calme…

Finalement, abstraction faite de cette maudite année d'élection, ce live aurait pu être très bon, il aurait pu s'appeler "That One Night Live" et avoir lieu à Buenos Aires (drôle, c'était l'idée de départ). C'est planté, ce spectacle d'une tiédeur apocalyptique se déroule en Arizona, deuxième domicile d'un artiste qui se permet donc de ne faire ici qu'une vulgaire pige de plus comme s'il se trouvait en territoire ennemi. Vraiment pas beau !
Une note bien sèche pour un produit à éviter car mieux vaut mille fois se tourner vers l'Argentine si on souhaite acquérir un live satisfaisant.

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   (3 chroniques)



- Dave Mustaine (chant, guitare)
- Al Pitrelli (guitare)
- Dave Ellefson (basse)
- Jimmy Degrasso (batterie)


1. Dread And The Fugative Mind
2. Kill The King
3. Wake Up Dead
4. In My Darkest Hour
5. Angry Again
6. She Wolf
7. Reckoning Day
8. Devil's Island
9. Train Of Consequences
10. A Tout Le Monde
11. Burning Bridges
12. Hangar 18
13. Return To Hangar
14. Hook In Mouth
15. Almost Honest
16. 1000 Times Goodbye
17. Mechanix
18. Tornado Of Souls
19. Ashes In Your Mouth
20. Sweating Bullets



             



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