Regardez-moi donc cette pochette, si c’est pas symbolique de la true attitude cher à canard WC ça ? C’est bien simple il y a tout, le cuir les clous, la Flying V, l’attitude, les lights. 31 ans plus tard toujours aussi mythique !
Les standards du PRIEST prennent en Live une toute autre dimension : écoutez plutôt "Exciter" qui débute la ronde, si vous ne headbanguez pas la dessus, on va pas être potes, et ce solo de fou ! Ah j’adore !
Mais la chanson qui gagne ses galons d’hymne intergénérationnel sur ce live est incontestablement "Victim Of Changes", dont les aspects épiques et rythmiques ne peuvent laisser personne indifférent. Le bridge est phénoménal, les solos à tomber par terre, la performance vocale de Rob de tout premier ordre, avec un cri final d’une irréelle beauté. Cette version me plaît tellement d’ailleurs que j’avais du mal jeune adolescent à écouter la totalité du disque, je repositionnais sans cesse le saphir dessus, tant et si bien que "Genocide" et "Tyrant" sont toujours passées à la trappe, je n’en parlerai donc pas.
On peut cependant toutes les faire : "Sinner" et "Ripper" gagnent enfin la puissance qu’elles méritaient, "Running Wild" arrache la tête.
Un petit mot sur les deux reprises, choix étonnant pour un groupe qui approche de la maturité, mais qui se révèle finalement judicieux car elles sont toutes deux gorgées d’intensité ; je me suis toujours demandé ce que JOAN BAEZ et PETER GREEN pensaient de ces versions de leurs classiques, notamment la mignonne Joan devant la cavalcade qu’est devenue "Diamonds And Rust".

Après, on pourra disserter des heures sur l’aspect pseudo live ou pas du skeud. Perso je m’en tamponne le coquillard, car franchement, les supers classiques qui composent la rondelle méritaient un emballage de cette qualité, dans le son comme dans le look. Pour moi "Unleashed In The East" est plus que "British Steel" le symbole de l’accession de JUDAS PRIEST à la division supérieure du Metal. Il n’y a plus aucun doute, nous tenons le successeur de BLACK SABBATH.