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THRASH METAL  |  STUDIO

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1986 Peace Sells... But Wh...
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1990 Rust In Peace
1992 Countdown To Extincti...
1994 Youthanasia
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MEGADETH - So Far, So Good... So What? (1988)
Par DARK BEAGLE le 26 Mai 2019          Consultée 1331 fois

Deux ans après "Peace Sells", MEGADETH change. Chris Poland et Gar Samuelson ne font plus partie du groupe. Le premier a été remplacé par Jeff Young, le second par Chuck Behler, qui était son drum tech. Forcément, le son va évoluer, il ne faut pas s’attendre à entendre une copie de l’album précédent. Et comme pour nous l’indiquer, Dave Mustaine, qui a le nez bien pris pour cet enregistrement (1), décide de se passer d'Ed Repka pour la jaquette, alors que l’artiste avait donné une réelle personnalité au groupe sur l’opus précédent, rarement une formation n’avait eu autant une pochette en corrélation avec l’âme même de sa musique. Sur "So Far, So Good… So What!" MEGADETH semble avoir fait un grand pas en arrière. Ce n’est pas aussi minimaliste que pour "Killing Is My Business...", ce n’est pas la folie non plus.

Mais bon sang, quel disque ! Encore une fois, Dave Mustaine nous cueille là où nous nous attendions le moins, comme en témoigne cette introduction musicale qui met tout le monde d’accord : MEGADETH n’a en rien perdu de sa verve et s’y entend toujours pour poser une ambiance apocalyptique ; couplé à "Set The World Afire", nous tenons une entame démentielle, faite de changements de rythmes vertigineux et d’une vélocité enivrante. C’est peut-être un peu moins fou que sur "Peace Sells...", moins fiévreux, mais une chose est certaine : ici, MEGADETH est encore bien vicelard et cela accroche l’oreille.

Cela n’empêche pas la bande à Mustaine de proposer des titres plus faibles. Il y a "Liar" par exemple, au refrain scandé sans grande conviction et qui est quelque peu convenu par rapport au reste et surtout coincé entre deux pièces monstrueuses. "Anarchy In The UK", on n’aime ou on n’aime pas. Musicalement, cela reste assez fidèle à l’esprit de l’originale, mais vocalement, pour le coup, Megadave n’a pas la gouaille de Johnny Rotten et plus de dix ans après la prestation des SEX PISTOLS, la cover de MEGADETH demeure quelque peu inoffensive, mais sympathique, elle permet de faire un break avant la partie la plus sombre de l’album, qui va arriver sans crier gare.

Cela commence par "Mary Jane", un morceau splendide, qui montre tout le côté créatif de Mustaine, où les mélodies sont très importantes. Mais c’est sur "In My Darkest Hour" que le rouquin va le plus impressionner. Si je devais établir un top 3 des morceaux de MEGADETH que je préfère, nul doute qu’elle figurerait dedans, et pas à la dernière place. C’est lugubre à souhait, complètement désespéré et Dave Mustaine parvient à se montrer étonnamment touchant sur cette composition, où il semble se mettre à nu, où sa colère n’est pas dirigée vers le monde, mais vers lui. Une espèce de suite logique au "My Last Words" de "Peace Sells...", mais grandement magnifié, époustouflant.

Et nous trouvons également quelques brûlots typiquement Thrash, à l’image du foutraque "502", speed à souhait et entrecoupé des sons d’une intervention policière (et ça tombe bien, la chanson cause de ça !). Là encore, on aime ou on n’aime pas, mais sur album cela fonctionne bien. "Hook In Mouth" va quant à lui terminer l’album en apothéose, sur une note furieuse. Après, "So Far, So Good… So What!" est un disque qui possède de nombreux atouts, mais qui est quelque peu négligé parce qu’il se trouve entre le mastodonte "Peace Sells..." et "Rust In Peace". Mais personnellement, il est le MEGADETH que je sors quand mon entourage me fait comprendre que "Peace Sells...", ce ne sera juste pas possible.

Note réelle : 4,5/5.

(1) Et non, ce n’était pas un rhume…

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   (4 chroniques)



- Dave Mustaine (chant, guitare)
- Jeff Young (guitare)
- Dave Ellefson (basse)
- Chuck Behler (batterie)


1. Into The Lungs Of Hell
2. Set The World A Fire
3. Anarchy In The U.k.
4. Mary Jane
5. 502
6. In My Darkest Hour
7. Liar
8. Hook In Mouth



             



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