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THRASH METAL  |  STUDIO

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2016 Dystopia
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MEGADETH - Dystopia (2016)
Par SHUB-NIGGURATH le 9 Janvier 2017          Consultée 3549 fois

Voilà un intitulé qui annonce la couleur. Mustaine admet enfin que l’indigence dans laquelle se vautre MEGADETH depuis le début du siècle est particulièrement déprimante en comparaison du futur qu’on se plaisait autrefois à lui prédire. Mais est-ce bien raisonnable, à son âge, de prétendre aujourd’hui pouvoir faire du neuf avec du vieux, au risque de tout saloper ?

Parce que "Dystopia" n’est rien d’autre que la conjugaison au présent d’un passé qu’on sait pourtant définitivement révolu. Se gardant heureusement de toucher au mythe de "Peace Sells...", Mustaine vise clairement à retranscrire dans ses compositions les caractéristiques et ambiances des plus belles envolées de "Rust In Peace", surtout, combinées à celles plus sombres du diptyque heavy "Countdown To Extinction" et "Youthanasia", un peu. Le pire, c’est qu’il est près d’y parvenir. Malheureusement, comme à son habitude, il n’a pas pu s’empêcher d’en faire des caisses.

Faute de pouvoir transcender cette logique, et comme pour mieux souligner qu’il l’assume complètement, il la transpose d'une manière froide et calculée à l'extrême, selon une approche qui se veut tellement moderne qu'elle aura naturellement tendance à bazarder tout aspect émotionnel pour se focaliser sur des aspects purement techniques. Le choix des deux machines Kiko « Lolilol » et Chris Adler s'en trouve de fait parfaitement justifié, qu'il s'agisse de torcher sur ordre des solos mesurés au millimètre mais manquant cruellement de charisme, ou de céder la manie de cloner aux grosses caisses l’oscillation des riffs. A quoi s'ajoute la tonalité monocorde, neutre, du chant dont on ne peut même plus apprécier la fausseté si personnelle dans les aigus. Au prétexte qu’elle ne cadrerait pas avec la gravité du moment ?

De fait, le produit ainsi fini est à l'évidence la meilleure des dernières réalisations de MEGADETH. L’objet est plus cohérent, plus dense, plus rutilant, sans malfaçon apparente. Ce qui constitue également son principal défaut, et souligne la limite de la méthode. Car si les références précitées nourrissent naturellement un petit air de déjà entendu, elles sont trop travaillées pour que l'on puisse les qualifier d'un banal Thrash réchauffé. Mais elles sont tellement pesées, formatées, calibrées aux fins d’être équitablement réparties sur l’ensemble de l’œuvre, qu’elles ne peuvent y reproduire leur efficacité brute et instinctive, qui en ressort engourdie. En diluant excessivement son concentré de base, Mustaine le crâneur montre qu’il est encore capable, contrairement à vous savez qui, de faire suffisamment de mousse pour shampouiner 13 titres tout beaux tout propres. Certes. N’empêche qu’on aurait apprécié qu'ils piquent davantage et sentent moins la rose « progressive », si je puis dire, parfois jusqu'à l'écœurement.

La prochaine fois, c’est enfin la bonne ?

Note : 2,5/5, arrondie à 3 parce que l’acrobatie était franchement casse-gueule.

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   (3 chroniques)



- Megadave Mustaine (chant, guitare)
- Dave Ellefson (basse)
- Chris Adler (batterie)
- Kiko Loureiro (guitare)


1. The Threat Is Real
2. Dystopia
3. Fatal Illusion
4. Death From Within
5. Bullet To The Brain
6. Post American World
7. Poisonous Shadows
8. Conquer Or Die
9. Lying In State
10. The Emperor
11. Foreign Policy (reprise De Fear)



             



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