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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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NIGHTWISH - Imaginaerum (2011)
Par VOLTHORD le 28 Décembre 2011          Consultée 20434 fois

Je ne fais pas mon mea culpa.
"Storytime" n’est pas un bon single. "Storytime" est l’un des refrains les plus énervants que j’ai entendu cette année. "Storytime", c’est du déjà-entendu, seules les orchestrations finales sont passables.

Rabat-joie ferme-la, lueur de joie reviens à moi !

Comme avec "Amaranthe", le contenu de l’album affilié n’est pas si pire.
Mais contrairement à "Amaranthe", le contenu de l’album affilié à "Storytime" est un gros coup de patte dans ma figure. NIGHTWISH n’a jamais été mauvais, et NIGHTWISH aujourd’hui revient avec un album saisissant, mais avec une atmosphère nouvelle, une féerie rajeunie par une Anette bien mieux parée au combat, et qui aura relancé la dynamique d’un groupe qui ne savait pas forcément où aller après "Once" (un "Dark Passion Play" mi-figue mi-cerisier en donnant la preuve). Symphonie opulente, gourmande jusqu’à plus soif, avec un sens de l’excès symphonique auquel je n’avais pas goûté depuis…"Power Of The Dragonflame" de vous savez qui. Violons enflammés, grosses timbales qui sonnent l’orage, et ces chères petites têtes blondes qui poussent la chansonnette dans le fond, la petite touche subtile d’une majesté retrouvée.

C’est dans les instants où NIGHTWISH reprend du fond des tiroirs un "Ghost Love Score" iconique et le remanie en diverses pièces féeriques et épiques que "Imaginaerum" est le plus remarquable : "Ghost River" et son refrain entêtant, un riff osant enfin nous rappeler les débuts du groupe, ses arrangements fins et défoulants, sa dynamique imparable ; "Scaretale" aux touches DANNY ELFMANienne, voire même à la DIABLO SWING ORCHESTRA pour un tour de manège burlesque et toujours aussi jouissif, et toujours aussi caractéristiquement NIGHTWISHien ; un "Rest Calm" au refrain tout doux et tout mélancolique, un titre complètement adolescent (et à priori pas super-aimé par les chroniqueurs du wèbe) mais qui me rappelle vraiment le feeling de fond des premiers albums. Bizarrement, j’ajoute un "The Crow, The Owl and The Dove" au rang des bonnes surprises, qui n’était pourtant pas très bien parti avec son côté rock californien, ondes radio et WITHIN TEMPTATION-pom-pom. Mais il tient finalement plutôt bien la route au fil des écoutes.

Dans tout ça, je ne pourrais rien dire quant à la performance d’Anette, qui se refait une santé vocale. Alors que madame chante le blues ("Slow, Love Slow"), impose une voix aux douceries irlandisantes ("Turn Loose The Mermaids"), libère son charisme de magicienne de cabarets magiques ("Scaretale"), ou se perfectionne dans son registre pop enfin totalement maîtrisé ("The Crow, The Owl And The Dove"), on a du mal à être encore de mauvaise foi. Si Anette n’aura je pense jamais le statut iconique de Tarja, elle ne limite plus NIGHTWISH dans ses fantaisies les plus extravagantes. Au contraire, c’est peut-être parce que l’iconicité de la chanteuse est parti que Marco peut enfin se tailler la part du Lion, et qu’orchestrations symphoniques, influences celtisantes et burlesques peuvent enfin être développées jusqu’à plus soif.

Et le fait qu’"Imaginaerum" déclinera un film du même nom vient encore enfoncer l’enclume dans le sol. Mais c’est peut-être aussi pour ça que beaucoup des titres de l’album paraissent pour le coup incomplets, notamment "Slow Love Slow" ou "Turn Loose The Mermaids" peinards, que j’aurais bien vu évoluer un peu plus et développer davantage leurs influences. Inversement, "Songs Of Myself" et ses 5 dernières minutes d’audiobook sans grandes variations devient vite gavant. Si certains titres , plus excessifs tu meurs en termes d’orchestrations symphoniques me donneraient envie de me perdre corps et âme, il y a aussi tous les ‘à côtés’, et c’est peut-être bien ça le problème. C'est un grand album, énergique sans être violent, subtil sans être complexe, souvent bon enfant mais rarement niais, et varié, certainement, mais inégal et souvent déséquilibré.

Et malgré toutes les réserves que j’ai avec les titres que je trouve mauvais ("Storytime", "I want My Tears Back" et sa cornemuse touristique, affreux) ou moins extras (tout si on excepte "Ghost River", "Scaretale" et "Rest Calm"), je reste persuadé que cet album a un potentiel largement meilleur que "Dark Passion Play" sur le long terme. Je ne doute pas que "Imaginaerum" deviendra un best-seller de Noël, et même peut-être le "Legendary Tale", ou le "Once" d’une nouvelle génération de métalo-néophytes. Il pourra devenir un album familial qui formera l’oreille de vos bambins, nourrira vos voyages et vos rêves les plus fous, youhouhou.
Il recréera un univers nouveau pour NIGHTWISH, et on ne peut que se frotter les mains à l’idée d’avoir enfin très bientôt un support visuel !

Un 3/5 personnel ( ah comme j’aimerais entendre un compendium de NIGHTWISH, avec la richesse symphonique d’aujourdh’ui ET les soli superbes d’antan !), un 4/5 en prévision d’une durabilité certaine… et comme parce que cet album se prête parfaitement au décor hivernal que l’on aura bien besoin de fantasmer, je penche vers mon second choix.

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- Anette Olzon (chant)
- Tuomas Holopainen (claviers)
- Erno 'emppu' Vuorinen (guitare)
- Jukka 'julius' Nevalainen (batterie)
- Marco Hietala (basse, chant)


1. Taikatalvi
2. Storytime
3. Ghost River
4. Slow, Love, Slow
5. I Want My Tears Back
6. Scaretale
7. Arabesque
8. Turn Loose The Mermaids
9. Rest Calm
10. The Crow, The Owl And The Dove
11. Last Ride Of The Day
12. Song Of Myself
13. Imaginaerum



             



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