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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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- Style : Benighted Soul, Delain, Angel Nation, Indica, Xandria, Visions Of Atlantis, Edenbridge, Amberian Dawn, Tacere, Dark Sarah, Snow White Blood, Nocturna, Midwinter, Oratory, Therion
- Membre : Northward, Anette Olzon, Trees Of Eternity, Wintersun, The Dark Element, Altaria, Northern Kings, Tarot, Brother Firetribe, Sethian, Tarja, Almah, For My Pain, Sinergy
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NIGHTWISH - Imaginaerum (2011)
Par JEFF KANJI le 30 Juin 2012          Consultée 2614 fois

C’est désormais un rituel : chaque nouvelle sortie de NIGHTWISH ressemble à une superproduction hollywoodienne qui draine avec elle son lot de mystères et d’effets d’annonce. Il en est de même pour "Imaginaerum" scellant pour de bon le virage artistique amorcé depuis deux albums coïncidant avec un changement de chanteuse.

Derrière son concept pharaonique, filmique au sens propre du terme, Tuomas Holopainen a laissé de nouveau libre cours à ses délires musicaux les plus farfelus et la place de l’orchestre, prépondérante depuis "Dark Passion Play", réduit une nouvelle fois la section guitare/basse/batterie à apporter une caution Metal de plus en plus ténue. "Imaginaerum" n’est pas meilleur que son prédécesseur et contrairement à ce que j’ai pu lire, tant chez les musiciens du groupe que chez les auditeurs, ce disque ne gomme pas les défauts de "Dark Passion Play".

Si les "vraies" chansons sont extrêmement percutantes ("Storytime", "I Want My Tears Back", "Last Ride Of the Day"), les pièces plus originales que nous propose NIGHTWISH comme "Slow, Love, Slow" ou "Rest Calm" glissent sans rester en tête malgré des arrangements toujours faramineux (Emppu n’est pas le plus à son aise sur les phrasés plus blues de "Slow, Love, Slow"). "Ghost River" souffre des mêmes défauts alors que son refrain est bien troussé. C’est ici le chœur d’enfants qui donne un second souffle à cette pièce, pas NIGHTWISH. "Song Of Myself" est un cas d’école. Son développement rappelant "The Poet And The Pendulum" et "Ghost Love Score" n’arrive pas à la hauteur de ses grands frères, le refrain scandé par les chœurs n’étant pas des plus efficaces. On voyage pourtant au milieu d’une grande fresque romanesque et les six premières minutes passent très vite avant que le morceau ne s’étire en longueur sur sa quatrième partie – "Love" - qui est un long poème autour du thème de l’amour où différents protagonistes s’expriment tour à tour. Certains témoignages sont bouleversants, d’autres juste magnifiques. Le poids et la portée des mots donnent sens à ce morceau très introspectif où Tuomas se livre plus que de coutume. Marco Hietala ne réédite ici pas sa performance de "The Islander" qui nous emmenait au son de sa ritournelle celtique. Son "The Owl, The Crow & The Dove" où il partage le chant avec Annette est juste sympathique.

Annette, parlons-en. De toute évidence Tuomas connait mieux la voix de celle-ci et on la sent beaucoup plus à l’aise que sur "Dark Passion Play". Cet aspect fondamental, qui renforce la cohésion du groupe n’estompe pas ses défauts récurrents. Elle n’est pas capable de nuancer sur les morceaux Heavy, rendant le refrain de "Storytime" un peu mécanique, ce qui lui donne cependant une certaine dynamique, il y a donc le pour et le contre, mais son chant nasillard sur "Scaretale" qui tente de paraître agressif est des plus horripilants. À propos de ce morceau, il serait temps que les groupes de Metal foutent la paix à Danny Elfman et à l’univers de Tim Burton, ça devient limite chiant. Le long développement sans réelle cohérence ne trouve son intérêt que pour son passage en forme de marche macabre au passage central. Un album assez moyen, et je suis en désaccord sur ce point avec Volthord, qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Décidément NIGHTWISH, c’était mieux avant.

Alexandre Astier, dans un sketch bien trouvé disait à ses élèves : "C’est marrant, je vous demande de faire simple et beau, vous me faites tous compliqué et moche !" Cela résume à merveille mon opinion sur ce "Imaginaerum" à la saveur de loukoum trop gras.

Excellents : "Storytime", "Last Ride Of The Day"
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : "Scaretale", "Ghost River".

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   (5 chroniques)



- Anette Olzon (chant)
- Tuomas Holopainen (claviers)
- Erno 'emppu' Vuorinen (guitare)
- Jukka 'julius' Nevalainen (batterie)
- Marco Hietala (basse, chant)


1. Taikatalvi
2. Storytime
3. Ghost River
4. Slow, Love, Slow
5. I Want My Tears Back
6. Scaretale
7. Arabesque
8. Turn Loose The Mermaids
9. Rest Calm
10. The Crow, The Owl And The Dove
11. Last Ride Of The Day
12. Song Of Myself
13. Imaginaerum



             



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