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METAL SYMPHONIQUE  |  LIVE

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2020 Human. :ii: Nature.
 

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NIGHTWISH - Decades: Live In Buenos Aires (2019)
Par VOLTHORD le 27 Mai 2020          Consultée 2166 fois

Encore un nouvel exercice sur les planches depuis que NIGHTWISH est de nouveau "bankable" en live grâce à Floor. Après un double DVD "Vehicle Of Spirit" présenté comme un jeu des sept différences entre un show en Angleterre et un show en Finlande la même année et sur la même tournée, tous deux sans l'effet de surprise et avec une grande proportion de titres similaires à l'excellent "Showtime, Storytime", on repart avec cette fois-ci avec la tournée liée au best-of chronologique "Decades".

La setlist était "spoilée" d'avance, comme on suivra exactement la sélection des titres du best of. Et autant entendre Floor chanter des titres jamais entendus des premiers albums était une véritable attraction, autant pour le reste, c'est déjà bien (trop) documenté. On part donc déjà avec une petite déception "annoncée" : ce ne sera pas le concert "héritage" rêvé.

"Decades" est un entre-deux bizarre. Tuomas sera jamais le mec qui saura totalement poser ses couilles sur la table en proposant une setlist 100% inédite pour un concert comme celui-là. On a donc d'abord la flopée de tubes nunuches qui ne seront jamais bons quel que soit la qualité de l'enregistrement et l'interprétation ("Nemo", "Elan", "Storytime", "Amaranth") et ceux qu'on a déjà entendu trop de fois ("I Want My Tears Back", "Wish I Had An Angel", "Ghost Love Score"), ce qui occupe déjà une moitié d'album.
Le cas de "Greatest Show On Earth" est particulier, déjà présent sur "Vehicle Of Spirit", mais ici recréant le frisson jusqu'aux poils pubiens que j'avais eu entendant le titre en live : une des perles de l'album.

Ensuite, il y a le NIGHTWISH speed, plus vraiment "à l'ancienne" car une grande partie des arrangements symphoniques sont retouchés à la sauce orchestrale. Enfin, un peu mais pas tous : "Sacrament Of Wilderness" est assez brut ; inversement, "10th Man Down" est une cure de jouvence à la fois pour nous et pour le groupe, avec l'ajout des arrangements qui font décoller le titre autant qu'une incroyable appropriation du titre par Floor.
Car oui, sur ces titres là, c'est forcément Floor qu'on attendait au tournant, et on peut dire qu'elle tient la comparaison avec Tarja, et le fait qu'elle soit très loin de la discipline de la Finlandaise (lyrique, pas lyrique, doux, plutôt Rock, théâtral, allez j'improvise !), en fera un atout sur certains titres, une déception sur d'autres ("Sacrament Of Wilderness" ; "Gethsemane"... C'est moi où il y a aucune focalisation dans ce qu'elle fait ?).
Alors pour citer les bonnes surprises, il y a "Devil & The Deep Dark Ocean" et "Slaying The Dreamer", théâtralisés à l'excès par la Hollandaise et Marco, et qui contrastent forcément avec le chant à la fois aérien et "mort en dedans" de Tarja. Globalement intéressant à quelques intonations bizarroïdes près, et avec pour le second titre ce final où NIGHTWISH gagne une forme de violence franchement jouissive. On pourra en dire autant de "The Kinslayer", avec une interprétation moins libre mais impérieuse, et le vieillot "Elvenpath" qui trouve lui aussi grâce à Floor une dynamique épique et galopante (on remercie que les samples n'aient pas pris le dessus sur ce titre).
Le reste n'est pas des plus convaincants, "Gethsemane" avec son interprétation improvisée, "Come Cover Me" avec un chant non lyrique et ultra traînant dans les couplets tient plus du groupe de reprises que de la réinterprétation judicieuse, et la mélodie vocale de "Deep Silent Complete" est d'une platitude décevante.

Dernière catégorie, les titres trop anciens et les "curiosités" qui font la particularité de la setlist (et auraient dû être beaucoup plus nombreux !). L'entrée en matière méritant vaguement le nom de "Swanheart", ou comment un titre opératique de quatre minutes se retrouve tronqué en instrumental de deux minutes (bon, personne avait envie de l'entendre). "Dead Boy's Poem" marche mieux que les versions pâteuses de Tarja (que je n'ai absolument jamais aimé sur les ballades) et "The Carpenter" est un exercice étrange, avec un réarrangement Folk globalement bien trouvé mais un duo Floor/Troy pas franchement symbiotique. Et comme il fallait un moment pouet pouet, j'aurais préféré "Moondance" à "Elvenjig", mais pour le coup les Uileann pipes de Troy fonctionnent à merveille pour un titre celtisé sans énorme originalité, mais qui est le bienvenu ici.

Petite parenthèse d'ailleurs, les quelques fois où Troy reprend des nappes de claviers de type "flûtées" (oui ce n'est pas français, et non je ne m'excuse pas), le résultat se trouve davantage dans la vallée de l'étrange que dans un soulagement aussi orgasmique que lorsque des vrais instruments à cordes prennent la relève du clavier. L'exemple de "Getshemane" est encore une fois le plus parlant, comme on a l'impression que les mélodies sont plus une grille d'interprétation qu'un truc à respecter totalement (un peu comme le chant de Floor sur ledit titre).

Au final, tout comme "Vehicle Of Spirit", plutôt que d'être une œuvre à part entière, "Decades" a quelques très bons moments mais a aussi tous les traits du produit de consommation qui doit entretenir la machine entre deux albums. J'aurais beaucoup voulu aimer le projet (et me faufiler dans la foule pour voir en live ces instants !), le résultat me frustre dans l'ensemble, même s'il y a quelques vraies perles ("Devil & The Deep Dark Ocean", "Slaying The Dreamer", "The Greatest Show On Earth") et d'autres titres agréables sur lesquels je reviendrai sans doute.

Alors que le groupe devient le genre de formation qui va remplir des stades (à mon grand désarroi), on n'a toujours pas la transformation ultime de leur musique sur les planches : le Live avec orchestre ! Qu'une formation comme SKÁLMÖLD ait réussi à le faire (non seulement par deux fois, mais en se surpassant à chaque fois !) et que NIGHTWISH, faisant partie des formations qui ont contribué à mettre un S majuscule à l'élément symphonique, soit toujours aussi timide de ce point de vue me rend absolument dingue.

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- Emppu Vuorinen (guitare)
- Kai Hathto (batterie)
- Tuomas Holopainen (claviers)
- Marco Hietala (basse, chant)
- Troy Donockley (uilleann pipes, whistles, bouzouki, chant, guitare)
- Floor Jansen (chant)


1. Swanheart (intro)
2. End Of All Hope
3. Wish I Had An Angel
4. 10th Man Down
5. Come Cover Me
6. Gethsemane
7. Elan
8. Sacrament Of Wilderness
9. Deep Silent Complete
10. Dead Boy's Poem
11. Elvenjig
12. Elvenpath
13. I Want My Tears Back
14. Amaranth
15. The Carpenter
16. The Kinslayer
17. Devil & The Deep Dark Ocean
18. Nemo
19. Slaying The Dreamer
20. The Greatest Show On Earth
21. Ghost Love Score



             



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