Là où plusieurs vont y voir un foutoir sans queue ni tête, notamment à cause des nombreuses couleurs et cultures que dépeint NIGHTWISH sur cet "Imaginaerum", je crois que nous devons y voir une boîte à musique surprise digne des meilleurs films fantastiques.

NIGHTWISH n'échappe premièrement pas à la mode des orchestrations, présente dans tous les styles. Non pas que ce le ploumploum n'ait jamais fait partie de sa disco, au contraire, mais cette fois, on a sorti le budget ; grosse production de fou, volet symphonique décuplé, variation dans les styles (du gros tube Power/Goth aux berceuses teintées de sonorités arabisantes), ça envoie du lourd. C'est simple : "Imaginaerum" est énorme. Autant dans le contenu que la forme, il est exubérant, le genre de trip que NIGHTWISH, avec la réputation et le talent qu'il a, pouvait/devait se payer.

On a eu Townsend et son cirque personnel cet été, on a maintenant le cirque NIGHTWISHien, à la durée de vie immense et aux atouts irrésistibles. J'essaie de me mettre dans la peau du fan lambda qui découvre NIGHTWISH, voire le Metal, avec cet album ; merde, il doit saliver, le gosse. Tant qu'il ne croit pas que le Metal se résume à ça...

Que vous soyez amateur de gras ou de légèreté en Metal, NIGHTWISH a pensé à vous sur cet "Imaginaerum".