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HARD-ROCK MELODIQUE  |  STUDIO

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- Style : Slade, Sweet, Hällas, Reuben Archer, Red Zone Rider, Horisont, Glyder
- Membre : The Damned, Vicious Rumors, Michael Schenker, Dokken, Scorpions, Wishbone Ash
- Style + Membre : Gary Moore, Uriah Heep, Wild Horses, Mogg's Motel

UFO - Obsession (1978)
Par LATIMUS le 24 Août 2006          Consultée 15290 fois

Cinquième et dernier album studio des Seventies avec Michael Schenker, « Obsession » est un disque assez particulier. Bon, déjà, la pochette, toujours signée par les studios Hypgnosis, euh... comment dire, vous « interpelle au niveau du vécu » ! Phil Mogg et Pete Way, gominés et en costumes très typés années 70, s’y retrouvent affublés de billes en acier dans les yeux, les narines et la bouche. Même traitement pour Andy Parker et Paul Raymond au verso de la pochette. Michael Schenker, lui, a été épargné par cette mascarade. Il se retrouve, au recto, « au naturel » (?!), l’air un peu perdu au milieu de toute cette mise en scène, déjà ailleurs. En fait, il quittera le groupe quelques mois après l’enregistrement d’« Obsession » et la tournée qui s’ensuivit, non sans avoir fourni d’extraordinaires prestations scéniques, comme en témoigne le légendaire live « Strangers in the Night »...

Mais revenons à « Obsession ». Et bien voilà, si vous voulez tout savoir, cet album est généralement un peu sous-estimé. Paru après l’excellent classique « Lights Out », il est toujours resté plus ou moins dans l’ombre de ce dernier. Pour ne rien arranger, « Strangers in the Night », tout du moins dans sa version initiale, la plus connue, ne reprend qu’un seul morceau d’« Obsession » : « Only You can rock Me » (la version « expanded » de ce live comprend par contre 2 titres supplémentaires « Hot'n'Ready » et « Cherry »).
De plus, « Obsession » ne renferme qu’un seul véritable hit connu et reconnu, l’excellent « Only You can rock Me ».
Enfin, « Obsession » serait, selon l’avis de certains, un peu trop envahi par les violons (sur certains titres) et sa production serait un peu trop policée pour être honnête... Mouais, mouais...

Je crois qu'une petite réhabilitation s’impose ! Voilà, « Obsession » est tout simplement grandiose. Ce n’est pas forcément l’album de UFO le plus facile d’accès, ni celui qui contient le plus de classiques très connus, mais il est bourré de qualités, à découvrir ou à redécouvrir.
Et c’est l’un des albums où le talent de Michael Schenker est le plus éclatant. Toucher, son, interventions dans les couplets et bien sûr solos au feeling parfois à peine croyable, on se demande tout bonnement si le blond germain ne vient pas d’une autre planète. On comprend d’ailleurs pourquoi, lors des séances d’enregistrement du Black Album de Metallica, Kirk Hammett a passé une copie d’« Obsession » au producteur Bob Rock en lui expliquant que « c’était à peu près ce genre de son qu’il désirait pour ses solos de guitare sur l’album noir des Four Horsemen » !

Alors si vous ne connaissez que le hit « Only You can Rock me », penchez-vous sans plus tarder sur le reste des titres de cet album. A commencer par le second, « Pack it up (and go) », qui est une vraie petite bombe toute en puissance, qui rappelle d’ailleurs beaucoup Led Zeppelin (intro de batterie à la « Rock’n’ Roll », couplet et rythme général pouvant évoquer « Immigrant Song » ! Amusant d’ailleurs de constater que Jason Bonham, le "fils-de", rejoindra, beaucoup plus tard, UFO). Et avec toujours les extraordinaires interventions en lead de Schenker sur ce morceau en particulier, non « ex-tra-or-di-nai-res » devrais-je écrire, si je veux rendre fidèlement compte de la réalité ! Même chose pour le solo de « You don’t fool Me », ou Schenker joue l’équilibriste qui finit par retomber sur ses pieds après nous avoir entraîné dans de vertigineuses émotions. Même topo sur « One more for the Rodeo » ou « Born to Lose », qui atteignent 11 sur 10 sur l’échelle du feeling guitaristique...

Mais UFO en 1978, ce n’est pas que Michael Schenker (quoique... !). C’est aussi Pete Way, qui n’est pas qu’un fêtard déjanté amateur de football et de bonnes bouteilles, mais aussi un bassiste et un compositeur très doué. Ce sont aussi les guitares rythmiques efficaces de Paul Raymond, le chant très « classe » de Phil Mogg et la frappe convaincante d’Andy Parker.

En résumé, un Schenker totalement ahurissant, une production de grande envergure signée Ron Nevison, du piano et des cordes sur quelques titres, d'autres morceaux très Rock (« Only You can rock Me », « Pack it up (and go) », « Hot’n’Ready »...), des mélodies à vous faire tourner la tête. Seul léger bémol, les deux courts instrumentaux « Arbory Hill » (futur « Tales of Mystery », avec l’ajout de paroles, sur le premier MSG !) et « Looking out for No. 1 Reprise » ne sont pas forcément indispensables. Même si finalement je ne conçois pas l’album sans leur présence (faudrait savoir, alors !)... Je chipote, car cet album est un "must".

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   (2 chroniques)



- Phil Mogg (chant)
- Michael Schenker (guitare)
- Pete Way (basse)
- Paul Raymond (guitare, claviers)
- Andy Parker (batterie)


1. Only You Can Rock Me
2. Pack It Up (and Go)
3. Arbory Hill
4. Ain't No Baby
5. Lookin' Out For No. 1
6. Hot'n'ready
7. Cherry
8. You Don't Fool Me
9. Lookin' Out For No. 1 Reprise
10. One More For The Rodeo
11. Born To Lose



             



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