Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

Commentaires (1)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1969 1
1971 Flying One Hour Space...
1974 Phenomenon
1975 Force It
1976 No Heavy Petting
1977 Lights Out
1978 Obsession
1979 Strangers In The Night
1980 No Place To Run
1981 The Wild, The Willing...
1982 Mechanix
1983 Making Contact
1986 Misdemeanor
1988 Ain't Misbehavin
1992 High Stakes And Dange...
  Lights Out In Tokyo
1995 Walk On Water
2000 Covenant
2002 Sharks
2003 Live On Earth
2004 You Are Here
2005 Showtime
2006 The Monkey Puzzle
2009 The Visitor
2012 Seven Deadly
2013 Hot'n'live - The Chrysal...
2015 A Conspiracy Of Stars
2017 The Salentino Cuts
2023 Werewolves Of London
  Hollywood '76
  One Night Lights Out '77
  Hot N' Ready In Texas 19...
  Lights Out Chicago 1980
  Makin' Moves In Chicago ...
  Live At The Oxford Apoll...
  Lights Out In Babenhause...
  Too Hot In Tokyo 1994
  Live In Vienna 1998
  Landing In St. Louis - L...
2024 Rock Bottom In Cincinnat...
  Early Flight 1972
  Lights Out
 

- Style : Glyder, Horisont, Slade, Red Zone Rider, Reuben Archer , Hällas, Sweet
- Membre : Vicious Rumors, Wishbone Ash, The Damned, Michael Schenker, Dokken, Scorpions
- Style + Membre : Gary Moore, Uriah Heep, Wild Horses

UFO - A Conspiracy Of Stars (2015)
Par DARK BEAGLE le 11 Février 2018          Consultée 2713 fois

"Seven Deadly" n’était pas un album inintéressant même s’il ne pouvait pas rivaliser avec ceux de la grande époque, voire même avec "The Monkey Puzzle", qui était un disque inespéré pour UFO en 2006, après des années difficiles. "A Conspiracy Of Stars" arrive trois ans plus tard sans véritablement de nouvelles ambitions (mais, encore une fois, avec une pochette pas très belle et conceptuelle, une spécialité de la bande à Phil Mogg). Le groupe nous invite à une nouvelle odyssée alors qu’il n’a plus rien à prouver, comme s’il faisait ça par habitude, histoire de repartir sur les routes rapidement.

Le discours va être légèrement différent de celui de "Seven Deadly", le côté Bluesy développé sur ce dernier se fait bien plus discret, la formule se fait plus directe, comme en témoigne "The Killing King" astucieusement placé en ouverture, qui nous dévoile un Mogg toujours très en voix, malgré le poids des années et surtout, des excès en tout genre. Il délaisse un peu le côté crooner qu’il donnait sur l’opus précédent, pour se montrer plus frondeur, direct, en adéquation avec la guitare plus incisive de Vinnie Moore. Incisive, mais pas forcément imaginative.

Disons-le tout de suite, si vous cherchez un album de UFO qui amène des choses nouvelles, regardez en arrière, vers "Lights Out" par exemple, mais certainement pas ce "Conspiracy Of Stars". Ce disque n’est pas déplaisant à écouter, cela coule tout seul, même, mais il n’apporte strictement rien à la discographie du groupe. Et c’est un peu ce que l’on peut reprocher à tous les efforts du groupe depuis que Vinnie Moore a rejoint les rangs, à l’époque de "You Are Here". Ce n’est pas déplaisant, on arrive à avoir des choses parfois solides ("The Monkey Puzzle"), ou qui montre une évolution peinarde vers une pré-retraite plus paisible ("Seven Deadly"), mais ça tourne quand même gentiment en rond. UFO peine à se renouveler et ressemble petit à petit à une étoile morte.

Pourtant, ce n’est pas déplaisant. C’est plutôt bien fait, mais UFO est composé de vieux briscards parfaitement rodés pour ce genre d’exercice. Vinnie Moore sort toujours des soli solides ; Paul Raymond est un véritable vétéran qui, à 69 ans au moment de l’enregistrement de ce disque, continuait à assurer ses parties de guitare quand sa présence n’était pas nécessaire derrière les claviers ; Andy Parker possède toujours une bonne frappe ; Mogg, ben c’est Phil Mogg, quoi… Le plus jeune Rob De Luca tient bien sa place à la basse et forme une bonne section rythmique avec Parker. Le line-up, qui devient de plus en plus stable depuis le départ de Pete Way, est loin d’être dégueulasse et c’est dommage que ça n’aille pas plus loin au niveau de la composition.

C’est comme si la formation se contentait volontairement du minimum, plus ou moins qualitatif, sans chercher à voir plus loin, ce qui s’avère terriblement frustrant. Certes, la production du regretté Chris Tsangarides donne une impression de puissance à l’ensemble, mais c’est trompeur, ça ne l’est pas, c’est même par moments un brin poussif. "Sugar Cane" ou "Devil’s In The Detail" se montrent un peu longues, meublées d’inutile, et l’album donne d’ailleurs une impression tenace de longueur. Tout semble s’éterniser et il manque un ou deux titres véritablement percutants pour relever le niveau général.

Il semble manquer une certaine envie de la part de UFO pour donner l’impulsion qui manque à certains morceaux. Trop de retenue, un manque d’idées neuves et un pilotage automatique continuellement enclenché : voilà la formule du groupe sur cet album qui coule gentiment, et qui pourrait plaire à votre grand-mère si cette dernière aime un tant soit peu le Rock. Une agressivité retenue, un chant qui reste sympa malgré un coup de vieux certain, des mélodies qui s’oublient aussi vite qu’elles ont été écoutées… Un constat bien peu réjouissant.

Encore une fois, il faut bien préciser qu’il n’y a rien de véritablement rédhibitoire à ce "Conspiracy Of Stars". Le disque est juste un disque de plus dans une discographie imposante, qui aura connu quelques hauts et un certain nombre de bas. Celui-ci ne fera pas remonter la moyenne générale, il s’inscrit dans la lignée de ces albums qui sont un prétexte. Un prétexte pour repartir sur la route, là où le groupe renaît de ses cendres soir après soir, là où il se montre toujours aussi impérial, malgré le temps qui passe, malgré l’âge qui commence à émousser une partie des musiciens.

Frustrant, ce disque l’est assurément. Comme une promesse faite sur un morceau, le premier, qui n’est pas tenue par la suite. D’où un résultat vraiment mitigé, même si on peut se surprendre à taper du pied par moments. Autant le prendre avec philosophie et se dire que de toute manière, on n’a plus grand-chose à attendre de UFO, et certainement pas un chef d’œuvre, chose qu’il s'est toujours refusé de faire, en définitive. Du Hard Rock gentillet et grabataire à la fois, qui sent un peu l’hospice pour personnes âgées.

A lire aussi en HARD ROCK par DARK BEAGLE :


Robert PLANT
Pictures At Eleven (1982)
S'extraire de la légende




ZZ TOP
Tres Hombres (1973)
Virée au bordel


Marquez et partagez




 
   DARK BEAGLE

 
  N/A



- Phil Mogg (chant)
- Vinnie Moore (guitare)
- Paul Raymond (guitare, claviers)
- Rob De Luca (basse)
- Andy Parker (batterie)


1. The Killing Kind
2. Run Boy Run
3. Ballad Of The Left Hand Gun
4. Sugar Cane
5. Devil's In The Detail
6. Precious Cargo
7. The Real Deal
8. One And Only
9. Messiah Of Love
10. Rollin' Rollin'



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod