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METAL GOTHIQUE  |  COMPILATION

Lexique metal gothique
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ALBUMS STUDIO

1990 Angst
1992 Einsamkeit
1993 Satura
1995 1 Inferno
1997 Stille
1999 Elodia
2001 Fassade
2003 Echos
2005 1 Lichtgestalt
2009 1 Sehnsucht
2012 Revolution
2015 Hoffnung
2017 Testimonium
2021 Leidenschaft

E.P

2005 Lichtgestalten

SINGLES

1993 Alles Lüge
1994 Schakal
1996 Stolzes Herz
1999 Alleine Zu Zweit
2001 Der Morgen Danach
2002 Durch Nacht Und Flut
2009 I Lost My Star

ALBUMS LIVE

1998 Live
2007 Lichtjahre
2014 Live In Mexico City

COMPILATIONS

2019 Zeitreise

VHS/DVD/BLURAYS

2000 The Live History
2007 Lichtjahre
 

- Style : Lovelorn Dolls, Joy Division
- Membre : Running Wild, Holy Moses
- Style + Membre : Snakeskin
 

 Myspace (998)

LACRIMOSA - Zeitreise (2019)
Par DARK BEAGLE le 16 Avril 2019          Consultée 2290 fois

Tilo Wolff s’est lancé à corps perdu dans son projet LACRIMOSA en 1990, en faisant en sorte d’avoir le maximum de pouvoir sur sa musique, c’est-à-dire ne pas à subir le diktat d’une maison de disques afin de pouvoir faire ce qu’il veut. Pour cela, il a fondé sa propre maison, Hall Of Sermon, s’octroyant une totale liberté d’écriture. Et cela a porté ses fruits. Ce qui aurait pu être un projet qui prend l’eau car trop bancal, reposant sur de faibles finances, a grossi petit à petit. Et 29 ans plus tard, alors que se dessine sa trentième année d’activité, Tilo Wolff dresse un bilan d’une vie bien remplie, d’une carrière souvent complexe qui ne parlera pas à tout le monde, mais qui a perduré jusqu’à aujourd’hui, régulier, devenant un groupe avec l’arrivée de Anne Nurmi dans la vie de Wolff, voyant des musiciens de renom jouer sur certains albums.

"Zeitreise" va tenter d’offrir à l’auditeur un panorama de ce qu’a été LACRIMOSA durant ces trente années. La pochette change des superbes illustrations de Stellio Diamantopoulos, devenu indissociable de la formation allemande. Ici, il s’agit d’une accumulation de photos, de pochettes, agencées de manière à faire ressortir le nom du groupe, celui de l’album et cet Arlequin, véritable mascotte au même titre qu’un Eddie ou qu’un Vic The Rattlehead. Et pour bien faire, cette compilation se veut double, composée de deux disques de 70 minutes chacun, de quoi contenter l’auditeur.

Mais à qui est destiné ce "Zeitreise" ? Le voyage dans le temps semblerait parler au fan qui possède déjà la majorité des albums, mais n’est-il pas plus intéressant d’attirer un nouveau public ? Celui qui suit le groupe depuis le début est-il prêt à dépenser quelques deniers pour compléter une collection ? Surtout que pour les vingt ans, Wolff avait déjà publié une compilation de versions alternatives de certains titres, avec quelques inédits ainsi que des faces B de singles pour le moins intéressants. Pourtant, l’amateur des mélodies tristes de LACRIMOSA pourrait fort bien craquer pour "Zeitreise", qui possède quelques beaux atouts dans sa manche.

Wolf l’explique dans le livret : cette compilation n’est pas exhaustive, elle permet juste de mettre en lumière une partie du travail effectué durant toutes ces années, puisant aussi bien parmi les chansons favorites du public ou celles de Tilo et Anne, avec quelques surprises, bien entendu. D’ailleurs, chaque disque s’ouvre avec un morceau rare. Le premier par exemple débute avec "Ich Bin Der Brennende Komet", titre un peu atypique pour LACRIMOSA avec la vision très Heavy Metal de la guitare. Le genre de titre qui prend toute son ampleur en live mais qui est ici proposé dans sa version studio, qui ne figure sur aucun album du groupe, mais qui est devenu un incontournable des concerts de LACRIMOSA. Le second démarre avec une version alternative de "Durch Nacht Une Flut", dont la fin est chantée en espagnol avec conviction, mais avec un fort accent allemand ; Tilo Wolff voulait ainsi remercier le public hispanique qui lui montre une certaine dévotion.

Aucun album ne sera oublié. Certains seront sous-représentés, une attention particulière sera montrée aux deux derniers disques publiés, mais l’essentiel se trouve là. Il aurait été difficile de passer à côté des "Copycat", "Der Morgen Danach", "Allein Zu Zweit" ou bien évidemment "Alles Lüge" qui, à l’instar de "Ich Bin Der Brennende Komet", n’est paru que sur single pour devenir un morceau prisé lors des concerts, capable alors de prendre des formes bien différentes selon la teneur de la tournée. En revanche, certaines absences sont à déplorer et elles ne concernent pratiquement que les longues pièces du groupe qui sont souvent impressionnantes. On pense tout de suite à "Sapphire", à "Kabinett Der Sinne" ou encore "Sanctus", voire au "Kyrie" de "Echos". Laissons le plaisir de la découverte à ceux qui auront la curiosité d’aller écouter ces morceaux. Mais il est vrai aussi que souvent, ces longs titres, mettant en avant l’orchestre philharmonique, semblent appartenir à leurs albums et qu’il est difficile de les faire cohabiter avec des prises studio d’autres époques.

D’ailleurs, certains titres tranchent complètement avec la teneur du Metal Gothique joué par LACRIMOSA à partir de 1995. "Seele In Not", par exemple, angoissante dans son interprétation, évolue dans le genre Batcave, "Bresso" également, lugubre et loin d’avoir des caractéristiques Metal. Cependant, ils font partie de l’ADN de LACRIMOSA, ils représentent une époque, les débuts, avant qu'Anne Nurmi ne rejoigne Wolff sur "Inferno". "Satura" sera une espèce de charnière, la fin d’une époque et la promesse d’un renouveau. Et même si l’on se retrouve avec des différences stylistiques, tout semble couler de source. Il y a une essence, un style général dont on retrouve les traceurs dès les débuts, à travers la voix de Wolff, ainsi qu’au travers des mélodies.

Mais pour offrir de l’intérêt à cette double compilation, Tilo Wolff et Anne Nurmi vont particulièrement soigner la fin du deuxième disque. Cela commence avec une nouvelle version de "Lass Die Nacht Nicht Über Mich Fallen", un morceau qui date pourtant de 2017, légèrement plus courte. Puis il y a "Drei Sekunden", un titre où les mélodies au piano s’apposent aux parties plus agressives, un peu à l’instar de "Im Schatten Der Sonne" qui lui est un avant-goût de l’album devant sortir en 2020. Un hors d’œuvre intéressant qui donne déjà envie d’en écouter plus.

Quant au néophyte, celui qui n’a jamais posé son oreille sur la musique de LACRIMOSA, la découverte va s’avérer intéressante. Il y a beaucoup de morceaux essentiels sur "Zeitreise". Essentiels, mais il reste beaucoup de titres à découvrir par la suite, en piochant à travers les différents albums et franchement, quelque part, j’envie tous ceux qui découvriraient LACRIMOSA au travers cette compilation qui permet de constater le travail accompli durant toutes ces années, et d’apprécier l’évolution d’album en album, allant toujours vers plus de fluidité sans jamais oublier la mélodie. Pour avoir découvert le groupe avec "Satura", approfondir l’histoire avait demandé une certaine abnégation de ma part, n’ayant pas été convaincu et ne l’étant toujours pas aujourd’hui par ce disque.

En revanche, une compilation reste toujours un produit d’accroche pour qui ne connaît pas une formation. Elle nous présente les capacités d’un groupe par le biais de morceaux représentatifs d’une œuvre. En revanche, elle ne traduit en rien les ambiances des albums qui sont souvent uniques, dont les chansons forment un tout, un ensemble parfois indissociable. "Zeitreise" ne saurait outrepasser les droits des opus de LACRIMOSA, mais elle peut donner des indices quant aux capacités de Tilo Wolff et Anne Nurmi à fournir des compositions de qualité, riches en émotions et susceptibles de plaire à un large public, à condition toutefois de franchir le pas, bien entendu.

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   DARK BEAGLE

 
  N/A



- Tilo Wolff (chant, guitare, basse, claviers, piano, trompette, programm)
- Anne Nurmi (claviers, chant)
- Sascha Gerbig (guitare)
- J. Piesel Küstner (guitare)
- Eric Förster (guitare)
- Mille Petrozza (guitare)
- Henrik Flyman (guitare)
- Jan örkki Yrlund (guitare)
- Jp Genkel (guitare, basse)
- Sebastian Hausmann (guitare, basse)
- Michael Malick (guitare, basse)
- Ac (batterie)
- Manne Uhlig (batterie)
- Stefan Schwarzmann (batterie)
- Christoph Meyer-janson (claviers)
- Arturo Garcia (chant)
- Eric The Phantom (violon)
- Sabina Rehmann (violon)
- Björn Westlund (flûte)
- Clara M. (chant)
- The Lacrimosa Session Orchestra
- The German Filmorchester Babelsberg
- The Spielmann-schnyder Philharmonie
- The Barmbeker Symphonie Orchestra
- The Children Choir Of Viona Larissa



1. Ich Bin Der Brennende Komet
2. Lichtgestalt
3. Bresso
4. Nach Dem Sturm
5. Not Every Pain Hurts
6. Die Unbekannte Farbe
7. Der Morgen Danach (metus Version)
8. Irgendein Arsch Ist Immer Unterwegs
9. Allein Zu Zweit
10. Satura
11. My Pain
12. Keinen Schatten Mehr
13. Stolzes Herz (single Version)

1. Durch Nacht Und Flut (spanish Version)
2. Seele In Not (urversion)
3. Der Leise Tod
4. Copycat
5. Thunder And Lightning
6. Ich Verlasse Heut' Dein Herz
7. Feuer
8. Alles Lüge
9. Schakal (single Version)
10. Lass Die Nacht Nicht Über Mich Fallen (reprise)
11. Drei Sekunden
12. Im Schatten Der Sonne



             



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