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METAL GOTHIQUE  |  LIVE

Lexique metal gothique
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ALBUMS STUDIO

1990 Angst
1992 Einsamkeit
1993 Satura
1995 1 Inferno
1997 Stille
1999 Elodia
2001 Fassade
2003 Echos
2005 1 Lichtgestalt
2009 1 Sehnsucht
2012 Revolution
2015 Hoffnung
2017 Testimonium
2021 Leidenschaft

E.P

2005 Lichtgestalten

SINGLES

1993 Alles Lüge
1994 Schakal
1996 Stolzes Herz
1999 Alleine Zu Zweit
2001 Der Morgen Danach
2002 Durch Nacht Und Flut
2009 I Lost My Star

ALBUMS LIVE

1998 Live
2007 Lichtjahre
2014 Live In Mexico City

COMPILATIONS

2019 Zeitreise

VHS/DVD/BLURAYS

2000 The Live History
2007 Lichtjahre
 

- Style : Lovelorn Dolls, Joy Division
- Membre : Running Wild, Holy Moses
- Style + Membre : Snakeskin
 

 Myspace (1021)

LACRIMOSA - Lichtjahre (2007)
Par DARK BEAGLE le 21 Octobre 2021          Consultée 1313 fois

Habituellement, LACRIMOSA laisse passer deux années entre deux disques. 2007 voit donc la parution d’un nouvel effort, mais cette fois-ci, il s’agit d’un double album live, le second de sa carrière. Et, sentant que cela ne sera peut-être pas suffisant pour combler les fans, le groupe publie à part un DVD du même nom qui est un documentaire sur cette tournée et qui aura droit à une chronique également. La pochette, d’une sobriété rare, nous montre simplement des rideaux à semi-ouverts sur une piano, une vision très vide de la scène et ce titre, en gros, qui traverse la jaquette : "Lichtjahre" : année de lumière, en référence à "Lichtgestalt", album qui a servi de support à cette série de concerts et à cette année 2006 passée sur les routes à travers le monde. Mais ça, on en causera une autre fois.

LACRIMOSA, sur scène, est une expérience incomplète vu que les orchestrations sont sur bande. Et avec la bande à Tilo Wolff, elles sont nombreuses. Bien entendu, il y a des questions de logistique, de coûts et d’organisation à se déplacer avec un vrai orchestre symphonique et dans le cadre d’une tournée mondiale, cela s’avèrerait tout simplement impossible à réaliser sans pertes. Aussi le groupe s’adapte, triture ses morceaux, accentue l’agressivité et l’aspect Metal pour se donner une bonne consistance. Et si l’aspect Gothique est toujours bien présent, cela ne se fait pas sans une certaine lumière que l’on ne retrouve pas forcément sur les albums studio, qui transpirent nettement plus la mélancolie.

Il s’avère que tout le monde est bien en place, que chacun sait quoi faire et reste libre d’apporter des idées – du moment que Tilo, seul maître à bord, avant Dieu lui-même, apprécie l’initiative et décide de l’incorporer au morceau – ce qui donne des versions parfois assez différentes de ce que l’on trouve sur les opus de LACRIMOSA. Ainsi, "Copycat" se veut complètement transfiguré, perdant sa connotation Punk pour virer sur quelque chose de nettement plus radical, limite Thrash par moments, tandis que "Alles Lüge" se veut plus fluide, moins nuancée également. Tout est une question d’équilibrage et souvent les morceaux les plus anciens gagnent en netteté à l’image de "Seele In Not" qui perd son côté effrayant mais qui effectue une mue remarquable pour se fondre au milieu d’un répertoire plus récent sans problèmes.

Bien sûr, Tilo Wolff tient le devant de la scène. Après tout, LACRIMOSA, c’est sa formation, son bébé. Quelque part, c’est son être. Alors il se donne. Il chante bien, de sa voix nasillarde habituelle, qui fait que l’on apprécie ou que l’on déteste le groupe. Il part parfois en vrille, en sent et on entend que cela travaille dans sa gorge et qu’il se laisse emporter par la partition que restituent les musiciens derrière lui. Il sait également se mettre en retrait pour permettre à Anne Nurmi de s’illustrer, seule ("Not Every Pain Hurts", "The Turning Point") ou en sa compagnie ("Alleine Zu Zweit", "Copycat", présentés tous les deux dans d’excellentes versions). Mais cela tourne autour de Wolff, de la personnalité qu’il a imposé à sa musique et finalement, ce n’est pas un mal : le public sait où il va et il adhère, même quand on lui propose un solo de guitare à la Malmsteen ("Ich Verlasse Heut’ Dein Herz") ou que la tournure se fait subitement plus Heavy comme en témoigne "Road To Pain".

D’ailleurs, ce morceau peut faire office de rareté sur ce disque, puisqu’il ne figure sur aucun album de LACRIMOSA mais sur l’EP "Lichtgestalten" (ouais, il y avait vachement de lumière en 2005) et c’est finalement assez logique au vu de sa brutalité quasi Thrash par moment, tout en restant moderne et très construit. Wolff avait fait plus ou moins la même chose sur "Live" (1998) avec "Darkness" qui pour le coup était un véritable inédit, "Ich Bin Der Brennende Komet" ayant quant à lui un statut à part puisqu’il s’agit d’un indéboulonnable des concerts depuis sa sortie en EP en 1997, lui aussi ne figurant sur aucun album du groupe.

Tout cela c’est très bien, mais qu’en est-il du public ? La question mérite d’être posée car ce live ayant été enregistré aux quatre coins du monde, sa réponse n’est pas toujours la même, entre discrétion polie et ambiance de folie. Aussi, les morceaux captés en Amérique du Sud et en Chine (oui, oui !) voient le public être réellement personnifié tant il se fait entendre alors que les passages enregistrés en Allemagne ou en Russie se veulent plus solennels presque. Et c’est une des faiblesses de ce live, de ne pas proposer quelque chose de vraiment égal du début à la fin au niveau de l’ambiance, qui donne ici l’impression de se réchauffer jusqu’au final. Les blancs entre certains titres est également un peu décevant, cela casse la dynamique de l’ensemble et donne l’impression de livrer une prestation incomplète.

Mais globalement, la setlist et l’interprétation sont exemplaires. Pas toujours super juste, mais c’est également ça, le live. Des imperfections qui viennent donner une certaine couleur à l’ensemble, surtout quand cela provient d’un excès d’enthousiasme des musiciens en lice. Tous les gros classiques sont là, l’impasse a été faite sur certains morceaux, mais Tilo Wolff a vraiment essayé de parcourir son œuvre en omettant le moins de choses possibles, de proposer les extraits les plus forts de ses albums et parfois les choix ont dû être sacrément difficiles. Le tout se tient bien et demeure très équilibré. Les anciens morceaux se mélangent intelligemment avec les plus récents sans qu’ils ne créent de clivages de sonorités. Mais ce serait tellement plus imposant avec un véritable orchestre symphonique…

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   DARK BEAGLE

 
  N/A



- Tilo Wolff (chant, claviers, trompette)
- Anne Nurmi (claviers, chant)
- Jp Genkel (guitare)
- Dirk Wolff (guitare)
- Sascha Gerbig (guitare)
- Yenz Leonhardt (basse)
- Manne Uhlig (batterie)


1. Lacrimosa Theme
2. Kelch Der Liebe
3. Schakal
4. Ich Bin Der Brennende Komet
5. Malina
6. Alles Lüge
7. Not Every Pain Hurts
8. Letze Ausfahrt : Leben
9. Halt Mich
10. Alleine Zu Zweit
11. Durch Nacht Und Flut

1. The Turning Point
2. Road To Pain
3. Vermächtis/kabinett
4. Tränen Der Sehnsucht
5. Seele In Not
6. The Party Is Over
7. Ich Verlasse Heut' Dein Herz
8. Stolzes Herz
9. Der Morgen Danach
10. Copycat
11. Lichtgestalt



             



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