Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD BLUES  |  LIVE

Commentaires (3)
Questions / Réponses (1 / 1)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1984 We Want Moore
1987 Wild Frontier
1995 Blues For Greeny
2001 Back To The Blues
2006 One Night In Dublin
 

- Style : Smith/kotzen, Tyler Bryant & The Shakedown, Inglorious, Rory Gallagher, Jeff Beck
- Membre : Gogmagog, Axel Rudi Pell, Black Country Communion, Deep Purple, Glenn Hughes, Wishbone Ash, Uriah Heep, Trapeze, Snakecharmer
- Style + Membre : Iconic, Thin Lizzy, Bbm, Victory, Ufo, G-force, Wild Horses, Rainbow, Michael Schenker, Mogg's Motel
 

 Site Officiel (925)

Gary MOORE - Blues Alive (1993)
Par JEFF KANJI le 22 Août 2018          Consultée 3342 fois

Il est opportun de rappeler que Gary Moore est un guitariste de Hard Rock biberonné comme la plupart de ses contemporains au sein du Blues, qui a déterminé une bonne partie de son éloquence. Et que la plupart des artistes de cette génération prennent leur dimension en live. L'exemple le plus parlant de ça reste selon moi le "Irish Tour '74" de Rory GALLAGHER, mais un autre Irlandais a su tirer son épingle du jeu, et ce n'est pas le brûlant "We Want Moore!" sorti neuf ans plus tôt qui va le contredire.

À cette époque-là, Gary MOORE était alors au sommet de sa carrière de Hard Rocker. Après une fin des années 80 plus difficile, il a retrouvé une seconde jeunesse en repartant aux origines de sa musique, avec deux disques de Blues moderne acclamés par la critique : "Still Got The Blues" et "After Hours". Le moment semblait tout indiqué pour Gary, accompagné de son Midnight Blues Band, des musiciens qui étaient déjà quasi tous au générique de "After Hours", notamment la section de vents, Tommy Eyre aux claviers et Graham Walker à la batterie. Si bien qu'à peine "Cold Day In Hell" dégainé, on se croit de retour sur "After Hours" tellement les saxophones y sont joués avec la même énergie et la même précision et les chœurs féminins toujours aussi savoureux.

"Blues Alive", enregistré sur quelques dates de la tournée de 1992, et notamment celle du 13 juin au Zénith de Paris (les chanceux, "King Of Blues" a été enregistré là-bas), présente un véritable best-of de cette période, avec dans un premier temps une avalanche de tubes extraits de "Still Got The Blues" et "After Hours", avec en prime un special guest sur "Too Tired" ; il est interprété en collaboration avec la légende du Blues Albert Collins, que Gary avait déjà fait jouer et chanter sur disque. "Separate Ways" et "Still Got The Blues" viennent faire leur boulot de ballades Blues grand public avec efficacité et feeling à mi-parcours.

Feeling. "Blues Alive" en est gorgé. On se laisse très facilement emporter dans ce cocktail détonnant dont Gary MOORE a le secret : une énergie de dingue qui se répercute sur un jeu de guitare ultra énergique qui exacerbe la sensibilité du balafré et une finesse tout aussi rare dans les moments d'expression pure où la débauche sonore se calme. "Blues Alive" est une démonstration éclatante ; un guitar-hero doublé d'un bluesman d'un talent unique ; une légende de la guitare. Donc navré pour le suspens, vous vous en doutez, Gary MOORE frappe une nouvelle fois très fort.

Mais je n'ai pas oublié la fin de ma description ; celle d'une deuxième partie de Live destinée à rendre hommage au Blues et à ses inspirateurs. Et quoi de mieux que de reprendre le "Sky Is Crying" d'Elmore JAMES, le lointain ancêtre de notre musique, le premier à avoir électrifié sa guitare pour la faire rugir dans nos enceintes. Ce mec fut l'une des plus grandes sources d'inspiration de Jimi Hendrix, lui-même un modèle pour des milliers de guitaristes, dont Gary Moore. La stratocaster en main, Gary peut compter tout autant sur son expressivité que sur les compétences de son line-up, capable de nuancer l'interprétation selon ce qu'il insuffle à sa musique et à celle des autres.

Ce Live est aussi devenu mythique, car c'est sur celui-ci que Gary, muni de sa célèbre Greeny, une Les Paul dont l'ancien propriétaire fut rien de moins que Peter Green (Gary MOORE reprenait d'ailleurs du FLEETWOOD MAC sur cette tournée), délivre la version considérée comme définitive de son premier hymne "Parisienne Walkways" dont le célèbre mi tiré à la quinzième case semble durer une éternité, pris entre les mains excessivement expressives du maestro et le feedback dégagé par la puissance des lampes de son ampli ; l'un des moments les plus iconiques du monde de la guitare électrique.

A lire aussi en HARD BLUES par JEFF KANJI :


FREE
Free Live! (1971)
Petit ange parti trop tôt




Gary MOORE
Power Of The Blues (2004)
Le meilleur album de Blues de Gary ?


Marquez et partagez




 
   JEFF KANJI

 
  N/A



- Gary Moore (chant, guitare)
- Tomy Eyre (claviers)
- Andy Pyle (basse)
- Graham Walker (batterie)
- Martin Drover (trompette)
- Frank Mead (sax alto, harmonica)
- Nick Pentelow (sax ténor)
- Nick Payn (sax baryton)
- Candy Mackenzie (chœurs)
- Carol Thompson (chœurs)
- Albert Collins (guitare, chant sur 6)


1. Cold Day In Hell
2. Walking By Myself
3. Story Of The Blues
4. Oh Pretty Woman
5. Separate Ways
6. Too Tired
7. Still Got The Blues
8. Since I Met You Baby
9. The Sky Is Crying
10. Further On Up The Road
11. King Of The Blues
12. Parisienne Walkways
13. Jumpin' At Shadows



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod