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HARD ROCK  |  VHS/DVD/BLURAY

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1984 We Want Moore
1987 Wild Frontier
1995 Blues For Greeny
2001 Back To The Blues
2006 One Night In Dublin
 

- Style : Smith/kotzen, Tyler Bryant & The Shakedown, Inglorious, Rory Gallagher, Jeff Beck
- Membre : Gogmagog, Axel Rudi Pell, Black Country Communion, Deep Purple, Glenn Hughes, Wishbone Ash, Uriah Heep, Trapeze, Snakecharmer
- Style + Membre : Iconic, Thin Lizzy, Bbm, Victory, Ufo, G-force, Wild Horses, Rainbow, Michael Schenker, Mogg's Motel
 

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Gary MOORE - Live At Isstadion Stockholm: Wild Frontier Tour (1987)
Par JEFF KANJI le 22 Juin 2020          Consultée 2844 fois

Il va falloir un jour que les responsables d'Universal (qui ont absorbé Virgin en 2012) se décident à faire quelque chose pour le catalogue vidéo de Gary MOORE. En effet, aucun témoignage capté entre 84 et 95 n'a encore connu de transfert sur DVD (je parle même pas de Blu-Ray) ! Et dans le tas il y a de véritables trésors ! Si la discographie Live est de qualité, elle ne suffit pas à rendre compte du phénomène qu'était Gary MOORE dans les années 80. Demandez aux quinquas qui vous entourent vous verrez ! Si "We Want Moore!" avait en bonne partie rendu justice à la tournée de promotion de "Victims Of The Future", la tournée qui voit l'apogée de la carrière Hard de Gary n'est aujourd'hui encore disponible qu'en VHS (même s'il est aujourd'hui plus facile de transférer l'audio sur du mp3 par exemple) !

Alors qu'Eric Singer vient de quitter BLACK SABBATH, il rejoint l'équipe rodée de Bob Daisley, Neil Carter et Gary Moore, rodée par quatre ans de collaboration ! "Wild Frontier" est le plus gros succès de Gary MOORE jusqu'à lors, et il est décidé de filmer la prestation du 25 avril 1987 à Stockholm pour documenter cette tournée triomphale où Gary remplit désormais des arenas (l'Isstadion, aujourd'hui Hovet, peut accueillir 8300 spectateurs en configuration concert). La mise en scène, avec ces cubes blancs qui prennent la lumière, rappelle à certains égards celle d'IRON MAIDEN à la même époque, et on pourra observer l'écart avec "Emerald Aisles" qui montrait un concert bien plus classique mais à l'ambiance différente.

Bon le montage vidéo accuse un peu le poids des ans, avec ces incrustations vidéo dans des formes géométriques, mais il présente tous nos protagonistes, pendant que la batterie martèle l'introduction de "Over The Hills And Far Away" et que Gary vérifie que sa guitare fonctionne bien. On est en 1987, la mode des shredders bat son plein et Gary a adopté une Charvel avec Floyd Rose, vibrato qu'il va pas mal malmener sur cette quasi unique guitare du set (il en changera pour une blanche à touche érable pour le final "The Loner"), donc ça ouine dans tous les sens et on sent que les potards de l'ampli ont encore été poussés à donf. Notre héros est vêtu d'une veste militaire et déclame le premier couplet motivé comme toujours.

Les musiciens sont au top de leur forme, même si on ne pourra que remarquer la présence de samples (ça se faisait beaucoup en live : demandez à DEF LEPPARD) pour les chœurs de ce premier brûlot. Pour le reste, on saisit peut-être encore plus la complémentarité et l'importance de Neil Carter, qui assure comme une bête, que ce soit aux claviers (majoritairement) mais aussi à la guitare, et au chant (notamment sur "All Messed Up" initialement chanté par Glenn Hughes) ! Les harmonies sont ainsi redoutablement bien restituées (c'était déjà le cas des enregistrements précédents avec Neil Carter), et je ne parle même pas de la section rythmique qui réussit un tour de force rien qu'en jouant cette puissante version de "Military Man" où Bob Daisley a la lourde charge de rejouer du Phil Lynott. Il dénote presque d'ailleurs tout de cuir vêtu, mais quand il s'agit de jouer ça assure : on appréciera notamment son solo de basse fretless sur "Empty Rooms".

La prestation de Gary MOORE est ébouriffante, car notre bonhomme joue toujours autant comme un sauvage (les plans qu'il envoie sur "Out In The Fields" !) et la setlist est un best-of à elle toute seule ! Et elle n'est pas complète ! Si vous songez que le déroulé-type du Wild Frontier tour incluait "Shapes Of Things" avant "Wild Frontier", "Murder In The Skies" et "Victims Of The Future" (sans compter le "So Far Away" de Mo Foster), il y a de quoi espérer un jour une sortie complète du concert sous quelque forme que ce soit. Mais il faut bien admettre que même en l'état c'est une gifle ! Gary est au sommet de sa popularité, de sa forme aussi, et les un peu plus d'une heure qui nous proposées ont tout d'une récompense pour tous ceux qui ont posé genou à terre à la sortie de "We Want Moore!". "Live In Isstadion Stockholm" en est un parfait complément. Et surtout, tous les compliments qui ont été faits au Live de 1984 peuvent lui être adressés sans aucune réserve.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Gary Moore (guitare, chant)
- Neil Carter (claviers, guitare, chant)
- Bob Daisley (basse)
- Eric Singer (batterie)


1. Over The Hills And Far Away
2. Thunder Rising
3. Wild Frontier
4. Military Man
5. Empty Rooms
6. All Messed Up
7. Out In The Fields
8. Rockin' Every Night
9. The Loner



             



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