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METAL PROG  |  STUDIO

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1974 Rush
1975 Fly By Night
  Caress Of Steel
1976 2112
  All The World's A Stage
1977 A Farewell To Kings
1978 Hemispheres
1980 Permanent Waves
1981 Moving Pictures
  Exit... Stage Left
1982 Signals
1984 Grace Under Pressure
1985 Power Windows
1987 Hold Your Fire
1989 Presto
  A Show Of Hands
1991 Roll The Bones
1993 Counterparts
1996 Test For Echo
2002 Vapor Trails
2004 Feedback
2007 Snakes & Arrows
2012 Headlong Flight
  Clockwork Angels
 

- Style : Dream Theater, Jethro Tull, Crusade, Yes, Day Six, Graphic Light Theory, Speaking To Stones, The Vicious Head Society, Hällas, Odd Logic, Styx, Maschine, Queen, Mind's Eye
- Membre : Rock Aid Armenia, Envy Of None
 

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RUSH - Caress Of Steel (1975)
Par THE BLUE OYSTER le 17 Juin 2009          Consultée 5929 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par DARK BEAGLE

Quelques mois à peine après la sortie de "Fly By Night", RUSH enregistre ce "Caress Of Steel" et montre toujours plus son désir de faire de la musique progressive. Avec son très bon album au hibou bleu, le groupe montrait déjà l'envie de complexifier sa musique avec l'arrivée de Neil Peart à la batterie, l'influence de celui-ci sur le groupe étant très importante. Pourtant, malgré ce cocktail explosif de Hard Rock ZEPPELIN-ien et de cette complexité rythmique à en faire pâlir tout fêlé des fûts, au niveau des ventes le groupe ne décolle pas (113ème dans les charts).

"Caress Of Steel" s'enfonce brutalement dans les morceaux longs et apparaît à première vue comme un album déséquilibré. Alors que les trois premiers morceaux tournent autour des quatre minutes, "The Necromancer" tape dans les douze minutes et "The Fountain of Lamneth" recouvre toute la face B du disque avec ses vingt minutes ! Une grosse prise de risque pour un groupe dont les ventes ne décollent pas mais nos Canadiens ne désespèrent pas.

Sur les titres courts, le groupe assure. Dans la veine des petites bombes Hard Rock des deux premiers opus avec toujours cette impressionnante maîtrise instrumentale. L'énorme "Bastille Day" en ouverture est un véritable classique avec son riff qui détruit tout sur son passage, sa magnifique ligne de basse et sa superbe construction. On ne s'en lassera jamais, ce sera d'ailleurs un morceau-clé en live. "I Think I'm Going Bald" et "Lakeside Park" continuent sur cette lancée. "I Think I'm Going Bald" écrase l'auditeur avec ses riffs lourds et son superbe jeu de batterie, Geddy Lee est cependant un peu trop criard mais cela ne choque pas vraiment. "Lakeside Park" s'avère plus posé et contient de bien jolis passages à la guitare acoustique.

Attaquons-nous à présent aux deux premières pièces réellement progressives et complexes du trio. Ils sont toutes deux divisées en plusieurs parties tel un livre est divisé en chapitres.
"The Necromancer" est plutôt réussi sous la forme d'une histoire avec un narrateur. La première partie, un peu longue à démarrer, conduit doucement l'auditeur vers la tempête instrumentale nommée "Under The Shadow", ce passage jouissif enchaîne sur "Return of The Prince", la dernière partie du titre qui achève dans la douceur la ballade de l'auditeur sur fond de guitare acoustique. "The Necromancer" est donc un pari réussi mais contient tout de même quelques longueurs.

Le très ambitieux "The Fountain Of Lamneth" s'étend sur toute la seconde face du disque. S'inspirant du Seigneur des Anneaux de Tolkien, il s'annonce déjà bien plus lourd à digérer avec ses vingt minutes divisées en six parties. Cette imposante pièce montre les limites du groupe à ce stade de sa carrière : il est encore très immature. Malgré quelques bons passages instrumentaux, "The Fountain Of Lamneth" est brouillon et pas accrocheur. Le groupe n'a pas encore assez d'inspiration et d'expérience pour pouvoir maîtriser un projet aussi ambitieux, ce qui fait de cette composition une suite bancale. Le trio s'est pris trop tôt à l'exercice.

"Caress Of Steel" est donc un album inégal. Inégal par la durée de ses morceaux mais également par la qualité. Dans la continuité des précédents disques, les morceaux courts sont de petites bombes de Hard Rock dans le sillage de LED ZEPPELIN avec une maîtrise instrumentale excellente mais le groupe est encore trop immature dans l'exercice des morceaux longs et complexes. "The Necromancer" est vraiment plaisant mais "The Fountain Of Lamneth" du haut de ses vingt minutes est maladroit. Un disque vraiment recommandable mais en retrait du précédent. Les ventes de cet album seront encore très faibles, c'est pour cela que la maison de disques Mercury va exercer une pression sur le groupe pour que le prochain album soit plus accessible, commercial. RUSH fera le contraire et enregistrera "2112". C'est quitte... Ou double.

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   DARK BEAGLE

 
   THE BLUE OYSTER

 
   (2 chroniques)



- Geddy Lee (basse, chant)
- Alex Lifeson (guitare)
- Neil Peart (batterie)


1. Bastille Day
2. I Think I'm Going Bald
3. Lakeside Park
4. The Necromancer
- I. Into The Darkness
- Ii. Under The Shadow
- Iii. Return Of The Prince
5. The Fountain Of Lamneth
- I. In The Valley
- Ii. Didacts And Narpets
- Iii. No One At The Bridge
- Iv. Panacea
- V.bacchus Plateau
- Vi. The Fountain



             



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