Non seulement RHAPSODY sort des albums d'une qualité très très au dessus de la moyenne mais en plus ils se foutent vraiment pas de la gueule de leur fans.

Voilà qu'à peine un an après Dawn of victory, nos italiens sortent cette galette de pas moins de 40 min, au prix mini d'un EP. Je peux vous dire que j'ai été comblé. Surtout à l'écoute des morceaux de cet album, vraiment grandiose.

Dans son rôle de killer track, "Rain of a thousand flames" est encore une parfaite réussite. C'est qu'ils ont de la ressource nos italiens ! Les différents interludes, morceaux à dominantes instrumentales ou narratives, qui n'auraient pas eu leur place sur un album normal, sont ici tout à fait à leur aise.

Mais bien sûr, les deux pépites sont les formidables "Queen of the dark horizons" et "The wizard's last rhymes". Deux titres de plus de dix minutes où RHAPSODY renoue complètement avec le style symphonique et très recherché de SOEL. Bien sûr, le groupe se base sur des airs déjà existants, mais que le résultat est grandiose, loin d'être de simples reprises ! A un tel point que "Queen..." est tout simplement mon titre préféré de RHAPSODY.

Les italiens sont donc gagnants à tous les niveaux. Non seulement ils prouvent qu'ils peuvent toujours égaler SOEL, mais qu'en plus ils savent se montrer généreux envers leurs fans. On peut remercier l'inspiration débordante de Staropoli et surtout Turilli.