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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1974 Rocka Rolla
1976 Sad Wings Of Destiny
1977 Sin After Sin
1978 Stained Class
  Killing Machine
1979 Unleashed In The East
1980 British Steel
1981 Point Of Entry
1982 Screaming For Vengean...
1984 Defenders Of The Fait...
1986 Turbo
1987 Priest... Live !
1988 Ram It Down
1990 Painkiller
1997 Jugulator
1998 98 Live Meltdown
2001 Demolition
2005 Angel Of Retribution
2008 Nostradamus
2009 A Touch Of Evil Live
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2011 The Chosen Few
2012 The Complete Albums Coll...
2013 Epitaph
2014 Redeemer Of Souls
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2018 Firepower
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- Style : Heavens Gate, Burning Witches, Thobbe Englund, Diviner, Darker Half, Absolva, The Lightbringer Of Sweden, Durbin, Existance, Damien, Cage, Satan Jokers, Sortilège, Biomechanical, Primal Fear, Sinner
- Membre : Trapeze, Elegant Weapons, Two, Animetal Usa, The Three Tremors, Ripper, Toto, Deeds / Dirty Deeds, Fight, Beyond Fear, Charred Walls Of The Damned, Iced Earth, Yngwie Malmsteen, Tipton, Entwistle & Powell, Michael Schenker, Racer X, A New Revenge
- Style + Membre : Kk's Priest, Halford, Glenn Tipton
 

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JUDAS PRIEST - Killing Machine (1978)
Par JEFF KANJI le 17 Avril 2021          Consultée 808 fois

Je n'écoute jamais "Killing Machine"… Et en le réécoutant pour rédiger cette kro-express, je comprends pourquoi. JUDAS PRIEST sort un album par an depuis 1976, et presque systématiquement place la barre très haut, parvenant même à toucher au sublime plus tôt en cette année 1978 avec "Stained Class". Mais plutôt que de prendre le temps de conceptualiser la suite, le groupe reste la tête dans le guidon, tout juste l'imagerie du groupe se forge via ce "Killing Machine" sous l'impulsion de KK Downing (et ce même si Les Binks traîne la patte), et le résultat est nettement évident : JUDAS PRIEST qui s'était défini une identité sonore, en a désormais une visuelle.

Mais les choses ne sont pas si simples, car "Killing Machine" est un album de transition. Cela apparaît assez clairement à travers une production plus ramassée, plus orientée sur la force d'impact pure des titres, comme "Delivering The Goods", "Hell Bent For Leather" et "Running Wild" l'affichent, et un goût de plus en plus prononcé pour les hymnes, à l'image du puissant "Take On The World" catapulté par Top Of The Pops début 1979. Sur ces aspects, "Killing Machine" préfigure carrément "British Steel".

"Killing Machine" est l'album de trop pour des Anglais en pleine mutation mais qui n'ont pas le temps de bien effectuer leur mue. Car on retrouve encore des titres riffés à l'ancienne comme "Rock Forever" bien sautillant, ou encore le vicieux "Killing Machine" qui s'il n'a rien d'un classique, est le soubresaut final d'une époque, où le jeu incroyable de Les Binks a tout loisir de s'exprimer sur des rythmes notamment plus raides. Entre lui et Simon Phillips, on pourra dire que le PRIEST était au summum de ce que le Heavy Metal pouvait proposer, non seulement en termes de puissance, mais aussi de virtuosité.

Mais outre ce choc de deux écoles d'écriture, on sent le PRIEST en mal d'inspiration, diluant les bonnes idées, et rendant les morceaux techniquement impressionnants complètement foutraques, à l'image de la pièce-titre et du groovy "Burnin' Up". Mais on pourrait aussi parler de ce final "Evil Fantasies", où l'on ne comprend pas bien ce qui se passe, notamment au niveau du chant, tant on peine parfois à reconnaître le grand Rob, qui opte pour un chant désormais mature et non teinté d'une certaine agressivité, pour le moment contenue ("Hell Bent For Leather" en est l'exemple-type), ou encore de "Evening Star" qui fait partie de ces ballades à la URIAH HEEP un peu oubliables.

Ce qui n'est pas le cas de "Before The Dawn", sans aucun doute la plus belle à ce moment de sa carrière, et amenée à la rester jusqu'au "Angel" de 2005 (même si j'aime bien "Night Comes Down"). JUDAS PRIEST parvient à dégager deux classiques indiscutables néanmoins, avec "Hell Bent For Leather" et son riff à la Rory Gallagher, ce chant ultra maîtrisé de Rob Halford, qui délaisse ses aigus opératiques, et ce tempo effréné, et la reprise de FLEETWOOD MAC (la première version, avec Peter Green dégage toujours autant de volutes de beuh, cinquante ans après sa sortie), transcendée par le ping-pong de la paire Tipton/Downing et un Rob Halford au sommet de son art. Bon et puis désolé, j'ai toujours bien aimé "Take On The World" malgré son inspiration QUEENesque plus qu'évidente.

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- Rob Halford (chant)
- K.k Downing (guitare)
- Glenn Tipton (guitare, claviers)
- Ian Hill (basse)
- Les Binks (batterie)


1. Delivering The Goods
2. Rock Forever
3. Evening Star
4. Hell Bent For Leather
5. Take On The World
6. Burnin' Up
7. The Green Manalishi
8. Killing Machine
9. Running Wild
10. Before The Dawn
11. Evil Fantasies



             



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