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HEAVY METAL  |  STUDIO

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BLACK SABBATH - Born Again (1983)
Par DARK BEAGLE le 12 Mars 2020          Consultée 1320 fois

Sérieux, c’est quoi cette pochette ? C’est n’importe quoi, et puis cette colo, franchement, sous LSD ça doit être cauchemardesque ! Et puis Ian Gillan ? Qu’est-ce qu’il vient faire ici ? Et pourquoi pas Robert Plant ou Russ Ballard tant qu’on y est ? Quitte à être ridicule, allons-y à fond ! Et c’est quoi cette prod’ de merde ? Les aigus vrillent que c’en est déplaisant dites donc ! Bref, c’est quoi cette merde innommable ?

Et pourtant… Pourtant… Ce "Born Again" possède une espèce de charme étrange, de sa laideur naît une espèce de beauté. Non, pas de la beauté, disons plutôt une efficacité rare qui sert la plupart des compositions qui émaillent ce disque. Mais revenons au début, parlons de cette pochette. Pas mal de jaquettes de BLACK SABBATH sont sujettes à discussion et la plus intense reste certainement celle du premier essai, qui commençait déjà à dater, il y avait une ambiance que l’on ne retrouvait nulle part ailleurs par la suite. Celle de "Born Again" dégage toutefois quelque chose de malaisant. Ce bébé traficoté pour ressembler à un fils de l’Enfer a quelque chose de dérangeant dans son regard et les couleurs criardes n’arrangent rien. Subjectivement, ce n’est pas beau, mais ça marque les esprits. On la voit une fois et on s’en souvient. Longtemps. Puis effectivement, sous LSD, ça doit être réellement effrayant. Si quelqu’un a testé et veut raconter l’expérience ?

Que vient faire Ian Gillan dans cette galère ? Selon le principal intéressé, il a rencontré Tony Iommi et Geezer Butler dans un pub un soir, ils ont beaucoup picolé et le lendemain, il a eu la surprise d’apprendre qu’il était le nouveau chanteur de BLACK SABBATH. Soit. Ensuite, est-ce un choix malin ? La presse britannique avait souvent suggéré qu’il existait une rivalité entre DEEP PURPLE et l’ancienne formation d’Ozzy Osbourne. Sa voix ne semble, à première vue, pas franchement adaptée au Heavy du SAB’ et pourtant il va se montrer très intéressant dans le rôle de frontman d’un groupe qui a fait son beurre sur l’occulte. En plus, à cette époque, il ressemblait quand même pas mal à un troll, alors pourquoi pas ? On en reviendra plus tard. Oui, je ménage mes effets.

La production est franchement délicate à appréhender. Pourtant Robin Black connaît bien le groupe, il a travaillé avec pour "Sabotage" et "Technical Ecstasy". Doit-on voir la participation du SAB’ comme le point noir de cet album ? Le son n’est pas terrible, la batterie (qui est assurée par Bill Ward qui revient faire un passage éclair) est très en retrait, les aigus dégueulasses qui vomissent partout, une guitare qui donne l’impression de bourdonner par moments. Mais ! Parce qu’il y a un mais et c’est très subjectif encore une fois. Je trouve qu’elle apporte une ambiance particulière à l’ensemble, quelque chose d’écrasant et de malsain qui correspond bien à ce que dégage l’album. Est-ce que la production claire de Martin Birch aurait permis à "Born Again" de mieux sonner ? Certainement d’un point de vue son, mais au niveau de l’aura ? Là, il y a de quoi douter un peu.

En effet, BLACK SABBATH semble avoir totalement tourné la page Dio et revient à ses fondamentaux : l’occulte. Fini les envolées lyriques, le souffle épique et les montées en puissance irrésistibles. C’est lourd, il y a de l’agressivité également et des passages tout simplement monstrueux, comme ce "Disturbing The Priest" schizophrénique, où la folie se mêle à des passages plus posés. Ian Gillan y livre une prestation dantesque. Il est clairement plus proche dans l’idée d’Ozzy que de Dio, mais il sait également se montrer effrayant, avec ses rires sardoniques qui éclatent, gorgés de fiel. D’ailleurs ceux qui ont eu l’occasion de l’entendre chanter le titre "Black Sabbath" risquent d’avoir la chair de poule à cette simple évocation. Vocalement, il est très typé, il est reconnaissable de suite, mais il apporte tout de même une charge évocatrice non négligeable à l’ensemble, des morceaux comme "Zero The Hero" ou "Trashed" fonctionnent bien aussi parce que son style fonctionne à merveille dessus. Quant au title track, il n’a pas à rougir de la comparaison avec bon nombre de classiques du SAB’, désespérant et désespéré, plombant magnifiquement l’ambiance.

Pourtant, tout est loin d’être intéressant sur ce disque. La première moitié de l’album est juste terrible, les instrumentaux font monter la pression avant les tueries que sont "Disturbing The Priest" et "Zero The Hero" et nous sommes vraiment pas loin du sans-faute. Hélas, la seconde moitié du scud ne tient pas toutes ses promesses et passé le morceau-titre et éventuellement "Digital Bitch" aux relents PURPLEsques, la fin de "Born Again" est complètement insipide, pour ne pas dire vide. Il s’agit donc d’un album plutôt bien foutu là où on n’aurait pas franchement parié un kopek dessus. Après, sur scène, c’était le bazar : Gillan faisait un très bon travail d’interprétation, mais il avait besoin d’antisèches pour se souvenir des paroles et le groupe interprétait "Smoke On The Water" qui est pour le coup aussi déplacée dans la setlist que Castaner le serait à un barbecue organisé par des gilets jaunes. Sur scène, Gillan a également fait un peu n’importe quoi avec sa voix et l’aventure a tourné court quand du pognon a été mis sur la table pour une reformation du DEEP PURPLE Mark II. Ça, ce sera la goutte d’eau qui fera monter la moutarde au nez de Geezer Butler qui claquera la porte, suivi par Bill Ward qui n’était pas au mieux de sa forme, laissant Tony Iommi tout seul.

Vous la voyez venir la perte définitive de crédibilité pour BLACK SABBATH ?

Note réelle : 3,5/5 que je pousse à 4 pour son côté Heavy et malsain à souhait.

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- Ian Gillan (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Bill Ward (batterie)


1. Trashed
2. Stonehenge
3. Disturbing The Priest
4. The Dark
5. Zero The Hero
6. Digital Bitch
7. Born Again
8. Hot Line
9. Keep It Warm



             



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