C’est le festival des reformations chez BLACK SABBATH ! Après celle de Ronnie, c’est maintenant Ozzy qui revient au bercail avec, cette fois, un album à la main. Seul Bill Ward est éloigné du groupe, les raisons n’étant pas trop claires (contrat injuste, incapacité physique, etc.). Toutefois, il est maintenant trop tard pour reculer et c’est avec un plaisir non négligé que j’ai écouté "13".

Car oui, ami lecteur, étant un fanatique du groupe, j’espérais seulement le strict minimum pour terminer la carrière déjà très bien remplie des précurseurs du Metal. Je ne voulais que des riffs monstres, une basse qui explose les tympans et la voix si caractérisée de l’homme crapaud. Je dois dire que j’ai été bien servi. Alors oui, il y a des clins d’œil aux précédents morceaux (certains auditeurs vont plutôt parler de plagiat) : "End Of The Beginning" qui ressemble à s’y méprendre avec "Black Sabbath", "Zeitgeist" qui n’est autre que "Planet Caravan" prise 2. C’est sans oublier "Loner" qui rejoint assez rapidement "N.I.B.".

Mais tout ceci ne peut en aucun cas enlever le sourire que j’ai eu la première fois que je l’ai écouté : du bon vieux BLACK SABBATH, tout simplement. Les années ont vite passé, et en le réécoutant aujourd’hui, je comprends facilement les détracteurs : ça sent le réchauffé à plein nez. De mon côté, je dois tout de même admettre que je tombe plutôt dans la nostalgie en écoutant "13" : je me dis que les gars sont encore capables de sortir du lourd. On sent que les hommes ont voulu se faire plaisir afin de terminer leur carrière en territoire connu.

Je leur accorde donc quatre étoiles qui, je l’admets candidement, ne sont AUCUNEMENT objectives, mais font tellement de bien. Merci pour tous les gars !

Morceau préféré : "Dear Father".