BLACK SABBATH reprend un semblant de stabilité grâce à un inconnu nommé Tony Martin. L’homme sauvera carrément les meubles sur "The Eternal Idol" et permettra au groupe de sortir un album avec un semblant de dignité.

Puisque "The Cat" est maintenant officiellement membre à part entière du groupe, il est en droit d’écrire les paroles sur le disque suivant. L’erreur majeure du bonhomme sera de mettre Satan partout : l’enfer, les croix inversées, les portes de l’enfer, les démons, etc. Tout ça fait en sorte que "Headless Cross" semble stéréotypé, le principe du satanisme étant ici poussé à l’extrême et il est difficile de ne pas rire tellement tout ça semble complètement dépassé. Iommi lui-même avouera plus tard que c’était une erreur. Il aura d’ailleurs une petite discussion avec le chanteur afin de faire différemment sur "Tyr".

Concernant la musique en elle-même, on retrouve un Iommi qui semble en perte d’inspiration légère. Il y a bien sûr la pièce maitresse, la chanson-titre qui est très épique. "When Death Calls" est également du même acabit. Brian May vient d’ailleurs faire un petit coucou. "Nightwing" qui clore la galette est également sauvée. Pour le reste, rien de transcendant. Un mot également sur la production qui n’est pas de la plus belle qualité. Il faut dire que BLACK SABBATH a changé de maison de disque, allant pour I.R.S..

De qualité moyenne, "Headless Cross" n’entre pas dans la légende. Il peut être considéré simplement comme un album de plus dans la longue discographie du groupe.

Morceau préféré : "Headless Cross".