Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 ...>...>>... 2701
Comment poster un commentaire ?


TURBULENCE
B1NARY DREAM


Le 25 Octobre 2024 par SAM


Forcément j'attendais cet album avec impatience, après avoir découvert TURBULENCE sur le tard (à l'occasion du festival de Prog de Toulouse, Ready For Prog, qui a lieu la semaine prochaine en 2024 d'ailleurs !)... Et ce fut ma plus grosse claque Prog de ces deux dernières années et le CD qui a de loin le plus tourné dans ma voiture et mon smartphone.

TURBULENCE remet ça, une production énorme dès l'intro, le son est massif mais aussi très détaillé, la voix au top, la basse est monumentale (et je pèse mes mots, ça peut potentiellement choquer les oreiles délicates qui n'aiment pas avoir une basse autant en avant, moi j'aime) les parties de batterie peut-être moins démonstratives que sur "Frontal" mais on se régale.

Le style s'affirme, on n'a pas l'impression d'écouter une redite de groupe existant. Peut-être une vague inspiration des albums récents de HAKEN, mais la voix de Ross me gave alors qu'ici je suis bien avec la voix chaude de Omar El Hage.

"Theta" et "Hybrid" sont des hits en puissance, mais l'immense "Binary Dream" et sa structure à tiroirs est fantastique ; "Time Bride" et "Ternary" nous rappellent que c'est bien du Prog dans toute sa splendeur et pas du Heavy Metal légèrement Prog sur les bords.
J'adore l'ambiance de "Ternary" qui calme le jeu au milieu de l'album avec un soupçon de LEPROUS je dirais mais une voix plus émouvante, des beats de percu électronique avant un mur de son lourd et mélancolique qui nous tombe dessus, avec des voix harmonisées pour accompagner le tout (outro incroyable du batteur au passage...)

Encore une fois mon principal reproche c'est que c'est trop court à mon goût, 45-50 minutes quand j'en prendrais volontiers 70 minutes !

C'est totalement validé et j'ai hâte de revoir le groupe live avec ces nouveaux titres à partager !!!!





TOTO
FAHRENHEIT


Le 24 Octobre 2024 par NONO

@Baker : Cette caractéristique que tu as peine à nommer, est à mon avis, tout simplement le "manque d'engagement" de l'album : on dirait que ça ne décolle jamais vraiment, en fait.
Ça, couplé aussi à des sons bien trop "80s" (ironique puisqu'on est en plein dans cette décennie), mais la production est hyper froide, rien ne dépasse, c'est trop millimétré. Alors que "The Seventh One" est bien plus engageant, chaleureux, avec des mélodies extrêmement accrocheuses...





STRATOVARIUS
ETERNAL


Le 24 Octobre 2024 par PILGRIMWEN

Quatrième effort studio depuis le reboot de STRATOVARIUS. Et quatrième réussite ! Une totale découverte en cette année 2024 puisque je n'avais pas poursuivi l'aventure, suite à l'excellentissime "Nemesis", en 2013. J'ai souri à l'écoute de "Shine In The Dark", par exemple, très HELLOWEENien ère Deris (surtout lors des refrains). Il y a un aspect orchestral plus prononcé, moins électro que sur les albums "Elysium" et "Nemesis". "Eternal" conserve toutefois le cap établi en 2009 à travers "Polaris". Un chouette album de Metal Mélodique, pour les petits comme pour les grands !





MITHRAS
ON STRANGE LOOPS


Le 24 Octobre 2024 par JOHN-BOB


Un grand merci pour cette belle chronique qui rend honneur à ce fabuleux album qu'est "In Strange Loops".

Il n'y a absolument rien à retirer sur cet album, et l'on passe d'une ambiance chaotique ou brutale à une autre plus apaisante avec une fluidité incroyable (comme souligné dans la chronique, la transition entre "Howling Of The Distant Spaces" et "Between Scylla & Charybdis" est proprement fabuleuse). Le sens du détail dans chaque recoin de l'album qui s'écoute d'une traite est vraiment unique. La cover art de l'album illustre parfaitement son contenu, j'adore ce ruban de Möbius qui est en accord avec l'album qui peut s'écouter en boucle. Rayner Coss qui fait ici sa dernière apparition a un growl articulé, ce qui change du débouchage de lavabo de rigueur dans beaucoup de formations de Brutal Death. Leon Macey abat un travail considérable à la batterie et à la guitare (ses solos souvent très mélodiques et "cosmiques" avec beaucoup de delay contribuent énormément au charme de MITHRAS), et se permet même d'assurer le chant en live en plus depuis le départ de son compère. Imaginez Trey Azgathoth, Pete Sandoval et David Vincent au top de leur forme dans les 90s dans un seul homme !

Pour s'immerger encore plus dans l'album, je recommande de faire défiler des photos du JWST en l'écoutant au casque. En conclusion, je le considère comme une des sorties majeures des années 2010, voilà, c'est dit.





MACHINE HEAD
BURN MY EYES


Le 24 Octobre 2024 par DAVID


J'ai toujours détesté "Burn My Eyes", pour les mêmes raisons que le commentaire précédent.
Par contre, l'album "The Burning Red" m'est bien sympathique... à croire que le départ de Logan Mader, avec ses gros riffs lourdeaux, leur avait fait le plus grand bien à l'époque.

Pour le Metal des années 90, j'étais très friand de PANTERA, BIOHAZARD, PRO-PAIN et SEPULTURA (sur quelques albums).





NILE
ANNIHILATION OF THE WICKED


Le 24 Octobre 2024 par JOHN-BOB


Merci à Remissa de rendre justice à "Annihilation Of The Wicked", qui a contribué à inscrire NILE au panthéon du Death metal, quelques années après le non moins fabuleux "In Their Darkened Shrines".

Après une courte intro orientalisante, l'album démarre sur les chapeaux de roue avec le très brutal "Cast Down The Heretic". Un bon blast-beat à 260 bpm dans la face en guise de hors d'oeuvre ! C'est une bonne manière d'introduire le père Kollias qui officie dans NILE depuis cet album. Le reste de l'album quant à lui varie entre moments frénétique où ça tabasse sévère, et d'autres où le tempo ralentit et l'ambiance devient plus oppressante (sur "User-Mâât-Rê" notamment).

On perd le côté caveau putride des premiers albums, mais la bien meilleure production permet de décupler la brutalité des compositions. Du coup, un morceau comme "The Burning Pits Of The Duat" a plus d'impact qu'un "Black Seeds Of Vengeance", quand bien même je les jugerais de qualité similaire en terme de composition. Je ne trouve aucune faiblesse à cet album, qui lui aussi contient les fameuses "liner notes" que Karl Sanders prend la peine d'écrire pour expliquer tout le concept derrière chaque morceau.

NILE à son meilleur, tout simplement. Je pourrais faire le grincheux en disant qu'ils n'ont plus jamais fait aussi bien depuis presque 20 ans, mais leur discographie oscille entre le bon ("Ithyphallic) et l'excellent ("Those Whom The Gods Detest", et le petit dernier "The Underworld Awaits Us All"), ce qui est loin d'être donné à tous les groupes (n'est-ce pas MORBID ANGEL ?).





FIREHOUSE
SUPER HITS


Le 24 Octobre 2024 par SWISSIDOL


On peut toujours ergoter sur les morceaux choisis pour un best of : "ils auraient dû mettre tel titre", "pourquoi cette chanson et pas celle là?". Mais de là à n'accorder qu'une étoile?!

Pour ma part, je trouve que cette petite compil', certes un peu légère en quantité, est un bon moyen de découvrir FIREHOUSE pour les non-initiés. "Don't Treat Me Bad" est fantastique, "All She Wrote", "Love Is A Dangerous Thing", "Something 'bout Your Body", "Tryin' To Make A Livin'..." : pas mal de grands moments quand-même. Même la moins connue "In Your Perfect World" est très sympa.





MACHINE HEAD
BURN MY EYES


Le 23 Octobre 2024 par FREXIT


Ennuyeux à mourir du début à la fin. La monotonie du chant n'a d'égale que la platitude des riffs.
"Burn My Eyes" me rappelle pourquoi j'ai détesté le Metal des années 90 !
Heureusement, ceci est de l'histoire ancienne.





WHITESNAKE
GOOD TO BE BAD


Le 23 Octobre 2024 par PILGRIMWEN

Merci Axl, je partage ton ressenti puisque j'ai moi-même adoré ce "Good To Be Bad" pour les mêmes raisons. Je trouve que tu as résumé parfaitement l'attachement que l'on peut avoir pour un disque moins "classique" (plébiscité par le public, par la critique) d'une discographie.





WHITESNAKE
GOOD TO BE BAD


Le 23 Octobre 2024 par AXL


Amusant comme la musique s'entremêle harmonieusement avec une époque, des souvenirs...

J'ai une trentaine d'années, et découvert WHITESNAKE avec "Good To Be Bad" à sa sortie, à environ quinze-seize ans, donc. Pour moi, c'était la claque immédiate : un son chaud et puissant, un timbre de voix inimitable, des riffs et des soli qui pleuvent de partout signés par l'impressionnant Aldrich, bref, j'étais sous le charme. "Forevermore", trois ans plus tard, viendra pour moi confirmer tout ça.

Mais j'étais un peu surpris : je ne comprenais pas pourquoi mon père, qui pourtant écoutait beaucoup de Hard Rock aussi et m'a fait plonger dans la marmite, semblait largement moins enthousiasmé que moi par les sorties récentes de ses groupes de jeunesse comme WHITESNAKE, n'y jetant qu'une oreille distraite avec une moue dubitative.

Je l'entendais me dire, "Ça ne vaut pas tel album des 80, la grande époque, etc.". Bon, OK. J'ai donc voulu comprendre cela par le cas du Serpent Blanc, en écoutant religieusement le reste de sa discographie, de nombreuses fois.

Et pourtant, à la notable exception de "1987", et malgré toutes les qualités objectives de la discographie du groupe, les trois albums sur lesquels je reviens aujourd'hui avec autant de plaisir et en les écoutant d'une traite sont "1987" donc, ainsi que.... "Good To Be Bad" et "Forevermore".

D'une manière générale, lorsque je dois replonger dans des albums "anciens" qui me plaisent toujours autant, je remarque que 80% du temps, ils sont sortis entre mes quinze et vingt-trois ans, même si j'écoute toujours énormément de nouveautés, chaque semaine.

Et j'ai compris à ce moment là qu'autant que la qualité intrinsèque d'un morceau, d'un album... On aime l'époque à laquelle il nous ramène, tout simplement. Parce qu'objectivement, la qualité de morceaux comme "Forevermore", "Got What You Need" ou "Can You Hear the Wind Blow" vaut les classiques des 80.

Est-ce pour cela que j'ai été moins enthousiasmé par le dernier véritable album studio du Serpent Blanc, sorti en 2019 ? Déjà trop vieux ? Mince alors, le temps file...

Bref, pour revenir à "Good To Be Bad", c'est un 4,5/5 (un ou deux morceaux légèrement plus faibles quand même, allez) !





NIGHTMARE
ENCRYPTED


Le 22 Octobre 2024 par AXL

Merci pour cette chronique !

J'ai essayé de nombreuses fois, mais rien à y faire, je n'arrive pas à adhérer au NIGHTMARE post-Amore, chaque nouvel album est pour moi une occasion de me replonger dans la magnifique doublette "Genetic Disorder" - "Insurrection" ("The Burden Of God" tenait encore très bien la route ceci dit, il avait juste le malheur de passer après deux tueries).

Là, je ne retrouve plus rien de ce qui me plaisait tant chez NIGHTMARE. D'ailleurs, je n'ai vraiment plus l'impression d'écouter le même groupe, mais ça, c'est probablement lié à la voix si particulière de Jo, difficlement oubliable.





GRAVENOIRE
DEVANT LA PORTE DES ÉTOILES


Le 22 Octobre 2024 par KLIN


Très très bon EP pour ma part.
"France De L'Ombre" est un pur titre, je retiens également "Granit", et dans une moindre mesure," Ordo, Opera, Cultura".
La force de cet EP réside dans le projet qu'il porte : retour au bercail, sincérité, nostalgie, ambiance terroir sans aller dans le black médiéval. Une ligne juste et plus fine qu'il n'y paraît, avec notamment ce visuel et cet outro qui tirent chacun dans un sens le message du groupe.
La durée, à mes yeux, est parfaite, car les morceaux manquent parfois de riffs entêtants, de moments clés, de singularité, je pense qu'une heure comme ça deviendrait un peu lassante.
Pas sûr qu'un album parvienne à égaler cet EP si la formule reste la même... Il y aura le risque de sonner comme quantité de skeuds de Black old school : linéaire et sans motifs où poser l'oreille (tout l'inverse de BM 90's au final).





NAZARETH
CLOSE ENOUGH FOR ROCK 'N' ROLL


Le 22 Octobre 2024 par CHRISNAKE


Comme tant de groupes, NAZARETH aurait pu continuer de surfer sur la vague du succès de l'album précédent "Hair Of The Dog" (deux millions de ventes) mais in n'en est rien. Le groupe est parti enregistrer ce nouvel opus au CANADA. Une sonorité complètement différente : son policé et orienté marché du disque américain et surtout moins Hard Rock. Pas de tentative non d'un follower du tubesque "Love Hurts" On navigue entre le Rock US standard, Folk ou Pop. Pas de tubes sur ce disque, ce qui est dû à un choix de singles peu pertinent : le Reggae "Carry Out Feelings" ou l'entrainant "You're the Violin" qui n'a pas l'apanage d'un hit potentiel. Il y a cependant le titre culte (l'arbre qui cache la forêt) : "Telegram" qui ouvrira pendant très longtemps les concerts du groupe. Très beau texte sur la vie d'un groupe en tournée.





MEMENTO MORI
LIFE, DEATH AND OTHER MORBID TALES


Le 22 Octobre 2024 par ALEX F


Un bien bel album de la part de MEMENTO MORI. Niveau style il me semble que c'est un peu plus Doom que le précédent. J'ai une légère préférence pour le premier album, mais c'est tout de même une franche réussite une nouvelle fois. Ça fait plaisir de découvrir des albums de Metal de qualité, pas toujours simple, je désespère parfois, donc chapeau bas messieurs ! Et je me rends compte que la période 1990-1994 est une de mes périodes préférées en ce qui concerne le Metal.





LED ZEPPELIN
IN THROUGH THE OUT DOOR


Le 21 Octobre 2024 par KODAS


"In Through The Out Door" est la marque de fabrique de John Paul Jones, qui est présent dans l'écriture de la plupart des morceaux, souvent comme claviériste. L'album démarre néanmoins en trombe avec la splendide "In The Evening", belle signature de Jimmy Page.

"Carouselambra" de par ses dix minutes est le morceau le plus varié, Rock énergique, entrecoupé de pauses et se transformant en final disco étonnant. "South Bound Saurez" débute par le piano de Jones qui dicte un rythme Rock n' Roll classique où s'insère un joli petit solo de Page. La très belle "All My Love" est le point culminant de la collaboration Plant-Jones. Enfin, le fantastique "I'm Gonna Crawl" est le blues ZEPPELINien par excellence où Robert Plant se sublime dans un chant torturé rappelant la belle époque.

Bref, un excellent disque concluant la carrière d'un des plus grands groupes Rock de l'histoire.





MEGADETH
COUNTDOWN TO EXTINCTION


Le 21 Octobre 2024 par ZEPEKENIO


Un album mature, cohérent qui suit la mouvance du Black album de qui vous savez, Un Dave qui chante beaucoup mieux... Pourtant, il y a un souci avec se skeud qui semble parfois aseptisé, froid presque clinique.

Il y a évidemment de la très bonne came ici : "Symphony...", "Architecture...", "Foreclosure...", "Captive Honour", le titre éponyme sont de très bons morceaux. Mais il manque la grinta, la rage, la haine même de ce bon vieux frapadingue Mustaine.

C'est trop sage ici et quelques titres sont dispensables ("Psychotron", "High Speed Dirt"). Album de transition, dirons-nous ; son successeur "Youthanasia" sera plus abouti. De la bonne zik mais ça manque d'émotion.





NIGHTMARE
ENCRYPTED


Le 21 Octobre 2024 par MOMOHEARTBREAKER


Personnellement, j'ai beaucoup apprécié cet album qui me rappelle le meilleur de groupes comme BRAINSTORM dans l'écriture dans sa façon d'aborder le Power Metal savant mélange de puissance et de mélodies épiques sur les titres les plus mélodiques. Sur certains titres on est même pas loin du Death Mélodique (style que j'affectionne il est vrai) en tête de liste "The Blossom Of My Hate", "Incandescent" et "Borderlines" où l'on navigue sur les territoires de DARK TRANQUILLITY ou ARCH ENEMY. C'est simple j'ai acheté l'album à sa sortie en juin et je l'écoute encore régulièrement.

Bref, en ce qui me concerne, le groupe a réussi sa mue et j'adhère pleinement.





BOLT THROWER
HONOUR, VALOUR, PRIDE


Le 21 Octobre 2024 par DJINN


Je ne sais pas bien quels critères suivent les gens pour noter un disque de BOLT THROWER. J'imagine que ce doit être un mélange entre la qualité des riffs et la production. Mais en ce cas, je ne vois pas ce qui déclenche l'enthousiasme chez les fans de "For Victory" ou pire, de "The Fourth Crusade".
Et ce qui fait que - bien qu'on tombe sur toutes les opinions sur le net - la tendance est que "Mercenary" ou "Honour, Valour, Pride" sont globalement moins appréciés.

Ici le son est le meilleur qu'ait eu le groupe. Le remplaçant Dave Ingram a une texture vocale plus riche que le chant sourd de Karl Willets. Et il est mixé plus en avant par rapport aux guitares. C'est peut-être moins martial mais c'est plus digeste. La batterie laisse entendre des finesses.

"Mercenary" avait déjà de meilleurs morceaux et mieux produits que ses prédécesseurs. La musique de "Honour, Valour, Pride" n'est sans doute pas meilleure, mais - toute proportion gardée - plus diversifiée : les morceaux sont structurés de diverses manières. "7th Offensive" commence par un solo. "Inside the Wire" est en deux parties distinctes...

Pas celui qu'on conseille d'habitude. C'est celui que moi je conseille.





WASP
THE HEADLESS CHILDREN


Le 21 Octobre 2024 par BLUEMASK


Blackie Lawless a passé ses premiers disques à amuser la galerie en choquant le pèlerin moyen, en voulant mettre les femmes à genou et pas seulement pour les adouber, à les tronçonner à la scie circulaire et à clamer qu'il baise tout ce qui bouge, car il baise comme un animal. Soit... Ca va un temps, s'est-il dit, soyons sérieux. Ce qu'il devient ici en changeant de registre.

Pas musicalement, par contre. Nous retrouvons le Heavy accrocheur, porté par des refrains en forme d'hymne, une guitare aux riffs simples mais incisifs. Par contre, dans sa soif de respectabilité, il a soigné ses chansons. Pas de filler ici, chaque titre, même s'ils sont tous structurés de la même façon, est excellent. Mention spéciale pour "Thundehead", et "Rebel in the FDG".





CANDLEMASS
CANDLEMASS


Le 21 Octobre 2024 par DJINN


Je considère - comme tout le monde - "Epicus Doomicus Metallicus - comme incontournable. Et je suis fort triste que "Tales Of Creation", une oeuvre publiée plus tard mais dont l'écriture date de la même époque, ne reçoive pas ici les louanges dont je la gratifie.

Avec "Nightfall", CANDLEMASS avait opté pour une conception plus lourde du Doom, une ambiance plus linéaire, dont la fantaisie était principalement portée par le chanteur Messiah. L'éponyme de 2005 renoue avec cet aspect granitique de la musique de CANDLEMASS. Les riffs servent le plomb tel un Boris Becker des grands jours.

Néanmoins, on peine à discerner de nouveaux classiques. Quant-à-dire que Messiah a fait des progrès... Disons qu'il chante juste. Mais comme il n'en fait plus des caisses, il ne porte absolument pas l'identité de CANDLEMASS. Les soli typiquement Doom sont très beaux, mais un peu interchangeables, ce qui n'était absolument pas le cas sur "Tales Of Creation".

Au final, on n'a que dix titres, et pourtant l'album donne l'impression d'être trop long. On a donc affaire à un bel exercice de style, mais à un disque sur-côté. CANDLEMASS va en devenir hélas coutumier.







Commentaires :  1 ...<<...<... 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 ...>...>>... 2701






1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod