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STERBEND
DWELLING LIFELESS


Le 14 Juin 2023 par ETIENNE


Un des premiers trucs que j'ai écouté en DSBM maintenant le style me gonfle donc pas sûr que j'apprécierais autant à la réécoute.
3/5 pour les souvenirs qui restent.





HAKEN
FAUNA


Le 14 Juin 2023 par DEATH BY CLIMATE


Du sous LEPROUS couplé à du sous KARNIVOOL... Le septième titre est sympa sans plus. Note en conséquence.





DEF LEPPARD
PYROMANIA


Le 14 Juin 2023 par BLUEMASK


Il n'est jamais très confortable d'avoir le cul entre deux chaises... Musicalement, certains artistes excellent dans ce domaine, ayant suffisamment de talent pour créer quelque chose avec deux chaises et le cul. Mais si DEF LEPPARD a su être excellent, finalement ponctuellement, cette excellence provient soit du labeur, soit d'une insouciance adolescente, mais donc le cul sur une chaise bien déterminée.

Sur "Pyromania", le panache et l’énergie du jeune groupe ne sont déjà plus et le groupe tend vers ce qui fera d'"Hysteria" un apex de (Hard) Rock mélodique chantilly. Sauf que le groupe garde la production des premiers albums et n'aide pas la chantilly à monter et n'a pas encore trouvé la formule vraiment magique du Hard chantilly.
Il y a pas mal de titres excellents, tantôt sur une chaise (Rock! Rock!, Action!) , tantôt sur l'autre ("Rock Of Ages", "Comin' Under Fire"), mais pas mal de titres tombent à plat. En premier lieu, le titre pourtant réputé "Photograph" que je ne trouve pas assez Rock mais pas assez cheesy non plus et d'une manière générale, il y a un ventre mou jusqu'à "Die Hard", que je trouve particulièrement chiante et longue...
Bref, ce sera une note le cul entre deux chaises, logiquement...





Bruce DICKINSON
BALLS TO PICASSO


Le 13 Juin 2023 par LE_VIEUX


"Balls To Picasso", est pour moi un album, qui dans sa première partie, souffre de sa production. Les 5 premiers titres sont en effet un avant goût de ce que proposera Bruce à partir de "Accident Of Birth". Malheureusement, ce son très aéré, est loin de ce que proposera Roy Z par la suite, la basse n'est pas suffisamment mise en avant, et la batterie n'est pas super intéressante... Dans la seconde partie, la production passe mieux sur les deux superbes ballades et un "Shoot All The Clowns" très fun, dans l'esprit du premier album (qui n'a finalement pas vraiment sa place ici). Il reste "Fire" et "Sacred Cowboys", qui sont pour moi les 2 titres médiocres auxquels je ne trouve aucun intérêt.
Bref, cet album reste bon je trouve, mais je préfère écouter le CD2 du "Alive In Studio A", qui à un son plus sympa, une basse bien présente, un batteur plus technique et intéressant, un Alex Dickson incroyable à la guitare, et qui nous épargne le médiocre "Fire" !





WHIPLASH
POWER AND PAIN


Le 13 Juin 2023 par HEAVY METAL KID


Dans un commentaire assez touffu de NateAg66sic sur NUCLEAR ASSAULT, je note (en plus d’une insulte inutile et infondée) une remarque qui se rattache à une réflexion que je me fais de temps en temps sur nos goûts musicaux. Et cet album de WHIPLASH va m’aider pour cela.

La découverte d’un groupe ou d’un style sert souvent, inconsciemment, de maître-étalon, voire de moule pour nos goûts, même si ces derniers peuvent évoluer. Tout particulièrement dans nos jeunesses avides de sensations. Tout le monde citera des disques comme madeleines de Proust auditives (jusqu’à même les transformer en objets de vénération et en souvenirs inattaquables), grâce aux circonstances de leur découverte ou de leurs écoutes. Cet album en est un me concernant.

Pourquoi l’ai-je acheté ? Le hasard d’une commande, sûrement, à une époque sans internet, quand certains achats étaient des coups de poker voire des coups de cœur sur une pochette. Et là ce fut un heureux hasard : j’étais sur le baba dès le premier titre, et difficile de se relever dans la demi-heure suivante. Un Thrash vraiment énervé, par des gars qui n’ont pas oublié leurs leçons de Punk et de Rock’N’Roll, qui nous assène des chansons parfois variées ("Red Bomb" !), ça bourrine assez sans que ce soit sur le même rythme lassant de bout en bout (sauf peut-être "Stirring The Cauldron", sauvé par sa partie instrumentale), et les solos sont moins brouillons que chez certaines références du style. La production est plutôt bonne et équilibrée, sans être trop propre.
Dommage que la suite de leur carrière soit moins bonne, avec un deuxième album moins fou et un troisième qui couple perte de qualité et erreur de casting au micro. WHIPLASH, comme beaucoup de groupes, aurait-il dû être le groupe d’un seul album ? Je m’en contenterai aisément.

Il arrive qu’on puisse aimer voire défendre bec et ongles un disque, dédaigné ou méprisé par la majorité ("Fly On The Wall" d’AC/DC aurait pu être un exemple plus parlant), ce même s'il a quelques défauts plus ou moins notoires (ce que je peux concevoir même pour "Power & Pain"). Et finalement je m’en suis toujours foutu qu’on puisse me juger à l’aune de quelques disques, dont celui-ci avec sa pochette "moche" et une suite de carrière anecdotique : j’assume mes goûts, et persiste à considérer, depuis plusieurs lustres maintenant, cet album comme un rare coup de maître, sans hurler facilement au chef d’œuvre. Et tant pis pour les éventuels 1/5 sur ce site.





BAD COMPANY
BAD COMPANY


Le 12 Juin 2023 par CULTOSAURUS


BAD COMPANY chroniqué sur NIME, champagne ! Ça manquait vraiment. Ça n'est peut être pas un groupe majeur, mais c'est un sacré bon groupe, avec une superbe discographie. Et ce premier album donne le ton, c'est plein de feeling, avec une guitare et une voix extraordinaires, des chouettes compositions, et en plus, je trouve que le son n'a pas trop vieilli. Bref, incontournable pour moi !





CORONER
MENTAL VORTEX


Le 12 Juin 2023 par TONIO


Cet album est excellent, une vraie merveille de Thrash complexe et inspiré. Même si je lui préfère "No More Color", l'album précédent, ce "Mental Vortex" a tourné un paquet de fois sur ma platine. CORONER se veut plus direct et simplifie la structure des morceaux. Enfin simplifie, si on veut, car les riffs et les soli sont toujours stratosphériques et divins. Je ne comprends pas comment on peut aimer le Thrash Metal et rejeter ce groupe (et ce disque), c'est un crime !





VOIVOD
KILLING TECHNOLOGY


Le 12 Juin 2023 par HEAVY METAL KID


Je pensais avoir déjà déposé mon avis sur cet album il y a quelques années. NateAg66sic, grand justicier comme grand tragédien, me donne l’occasion de faire publier un commentaire qui n’est que mon avis PERSONNEL, et non le crime de lèse-majesté intentionnel d’un iconoclaste désœuvré, ou une chronique qui se veut avis tyrannique. Relax, ce ne sont que des disques, pas des valeurs civilisationnelles.

VOÏVOD atteint son troisième album, et comme beaucoup de groupes à ce stade, c’est l’album de la maturité ; mais pour une rare fois une maturité naturelle, loin d’être forcée comme on a l’impression chez certaines groupes (TESTAMENT, entre autres) ou signe d’une lassitude dans un style dans lequel on se sent piégés (les exemples seraient encore nombreux à être cités).
Ces Canadiens ont conservé leur hargne et leur folie tout en faisant de grands efforts de composition, comme en témoignent le premier titre et "Forgotten In Space", deux pièces fantastiques qui poussent le Thrash vers des limites rarement explorées. Les autres chansons ignorent tout autant la platitude, dans des formats plus classiques ; les deux "bonus tracks" de la version CD (comme c’était la tendance à l’époque, surtout chez Noise), sont quand même, je trouve, de qualité moindre.
Un album assez unique dans son genre, pour l’époque, et finalement même pour le groupe, dont l’évolution se poursuivra.





Billy F GIBBONS
HARDWARE


Le 12 Juin 2023 par CLANSMAN57


Rien de foncièrement mauvais, ni d'exceptionnel, c'est un album qui fait le taff le temps de quelques écoutes.
C'est toujours meilleur que la triplette merdique de ZZ TOP en tout cas.
"My Lucky Card", "West Coast Junkie", "Stackin' Bones" et la reprise "Hey Baby Que Paso" ont ma préférence.






NUCLEAR ASSAULT
GAME OVER


Le 12 Juin 2023 par NATEAG666


Je regarde depuis quelques jours l'entreprise de démolition de chefs-d'œuvre du Metal par notre ami Heavy Metal Kid, avec la conscience un peu honteuse de quelqu'un qui n'ose pas intervenir lors d'une agression dans le métro.
Mais là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, même si je dois mourir je n'ai pas d'autre choix que de m'interposer.

Très rapidement après ma découverte du Metal, j'ai trouvé dans le Thrash Metal mon style de prédilection (ce n'est plus le cas maintenant).
Et à cette époque sortaient pas mal des classiques vénérés encore aujourd'hui.
Et ce "Game Over", ben il était number one pour moi, avec les "Ride The Lightning", "Reign In Blood" et autres "Killing Technology".
La voix de John Connelly y était pour beaucoup, originale, aigue, gorgée de rage refoulée.
Couplée avec ces riffs vindicatifs et toujours mélodiques, cette musique me transportait, me remplissait d'une tristesse vengeresse. J'étais FOU de cet album. Quand je l'écoutais avant de partir au collège, je savais qu'il ne pouvait rien m'arriver, genre ça me donnait la force Toute Puissante.

Et c'est toujours le cas.

Des titres comme "Sin", "Cold Steel", "Betrayal", "Stranded In Hell" sont des perles, des tueries sans nom, en écoutant ça, on se sent transcendé dans une rage intérieure toute puissante, un véritable exutoire comme rarement un album de Punk peut me mettre.
Parce que cet album a beaucoup à voir avec le Punk, le même esprit y règne, ces musiciens-là sont des subversifs, ils dégueulent leur haine, mais de façon implicite, l'effet n'en est que décuplé.

Pas pour rien que je citais "Sin" et "Stranded In Hell" comme morceaux similaires dans l'esprit au "Two's Up" d'AC/DC dans la Q/R de "Blow Up Your Video" : on est dans la catégorie "Morceaux qui touchent le cœur", celle des intouchables.

Album inégalable.





MANOWAR
HAIL TO ENGLAND


Le 12 Juin 2023 par MEGIDDO


Pour équilibrer le commentaire de Bluemask, je peux parler de la sortie de cet album puisque j'y étais. Je rappelle le contexte : MANOWAR sort cet album ultra rapidement car il n'a pas honoré une tournée européenne passant par l'Angleterre. D'où sa proximité dans le temps avec "Into Glory Ride" et dans sa durée assez courte. Ces deux albums consécutifs sont d'ailleurs mes deux préférés, "IGR" étant le tout premier album du groupe que j'ai écouté, merci Enfer Magazine. Le côté Doom et épique, le concept Heroïc Fantasy - le film - culte "Conan le Barbare" de John Milius était sorti deux ans plus tôt, captant au passage comme personne l'essence même du héros de Robert E. Howard. Sacré décennie où les films références sortaient tous les mois sans qu'on ait conscience de leur impact futur. "The Secret Of Steel" est pour moi leur pinacle. L'influence de ce film sur le groupe perdurera pendant longtemps, ce n'est pas à négliger. Pour "Hail To England", "Bridge Of Death" me donne toujours des frissons alors que l'ambiance de "Each Dawn I Die" et son rythme particulier résonneront un peu plus tard dans "At Dawn They Sleep" de SLAYER mais c'est une sentiment personnel.
Ross The Boss aligne des soli d'une rapidité incroyable en total opposition aux rythmes des titres. Fantastique. Eric Adams hurle comme le grand Ian Gillan tout en étant immédiatement reconnaissable. De Maio est aussi excellent qu'excessif mais on s'en cogne quand on a dix-sept ans en 1984, on veut du too much, le côté clownesque et comique de leur attitude me passe au-dessus, je m'en fous, la musique pardonne tout. À cet âge, on veut du subversif pas du consensuel, du moins c'est ce qu'on croit sur le moment. je laisse l'analyse de la psychologie ado aux professionnels. Bloquer en 2023 sur ces conneries somme toute bon-enfant est bien dommage, MANOWAR est en réalité bien plus que ça cette année-là. Ils sont le porte-drapeau un style dans lequel BATHORY, CANDLEMASS et autres GRAND MAGUS et CROM se reconnaîtront plus tard. Oui ils sont de New York et veulent refaire le coup de KISS avec des visuels grotesques, le but ultime étant d'amuser les gens et de se remplir les poches, vive l'Amérique, on adhère ou pas.
Tous les titres sont énormes, excepté le dispensable "Black Arrows". Cet album tournera en boucle pendant longtemps les mois suivants.
Super époque d'insouciance où le ridicule ne tuait pas (mais rendait plus fort !), on rigolait bien sans se prendre au sérieux.
"Sign Of The Hammer" me laissera froid, l'absence de l'ombre du barbare en sera sans doute la raison principale. Leur dernier sursaut sera "Kings Of Metal" ensuite se sera la lente chute inexorable vers leur auto-parodie lamentable. Mais ils m'auront bien fait rêver...





NUCLEAR ASSAULT
GAME OVER


Le 11 Juin 2023 par HEAVY METAL KID


Vraiment pour les grands mordus de Thrash Metal, les archivistes d'un style et d'une époque considérées comme sacrées, voire ceux atteints de collectionnite de pochettes "cultes"...
Oui, un disque à conseiller à ceux qu'un rien de thrashisant émeut. Autrement, c'est l'ennui le plus total, et on peut se passer de connaître ce groupe, autrement que de nom pour la "culture" ou pour mettre en garde un curieux.





GUNS N' ROSES
THE SPAGHETTI INCIDENT?


Le 11 Juin 2023 par BLUEMASK


GN'R aura fait deux albums de Rock dont le meilleur album de Hard Rock so far, pas besoin de le nommer. Le deuxième, c'est celui là, si on considère qu'un disque de Rock doit être concis, compact, nerveux, sans production outrageusement choucrouteuse. Les UYI sont souvent fabuleux, parfois chiants mais too much et sans la décontraction branleuse que l'on retrouve enfin ici, alors que le groupe était déjà plus ou moins mort. Alors, oui, c'est un disque de reprises, donc forcement pas vraiment dans la légende mais un bon disque.





TUOMAS HOLOPAINEN
THE LIFE AND TIMES OF SCROOGE


Le 11 Juin 2023 par PILGRIMWEN

Une collègue de travail me l'avait prêté. Elle était (et je pense l'est encore) fan absolu de NIGHTWISH. C'est un disque honnête, sympatoche. Ni plus, ni moins. Je suis étonné de ne pas avoir déposé de commentaire à ce sujet.





TUOMAS HOLOPAINEN
THE LIFE AND TIMES OF SCROOGE


Le 11 Juin 2023 par CLANSMAN57


C'est sympa à écouter une ou deux fois...
Il manque effectivement de l'accroche sur certaines pistes et parfois je m'ennuie (celle avec le didgeridoo par exemple).
On reconnait sans peine la patte de Tuomas et il y a une certaine magie là-dessous, c'est récurrent chez le bonhomme.
Bizarrement, ça sonne synthétique par moments...
Enfin, ça se laisse écouter. N'empêche que sur 14 ans, on pouvait s'attendre à mieux.

Une curiosité 0% Metal à écouter. Ou pas.










METALLICA
72 SEASONS


Le 11 Juin 2023 par NO REMORSE


"Hardwired" en moins bien.

Je retiens "Lux Aeterna", hommage à la NWOHBH sympathique et catchy , "If Darkness Had a Son", avec un excellent riff avant le solo, "Screaming Suicide" également très bon, "Sleepwalk My Life Away" et "Room Of Mirros" (très bonne fin).

Pour les avoir vus sur la tournée de cet album (sur les deux jours ils étaient carrés et en forme, ça fait plaisir), ces morceaux sonnaient encore mieux en live. A l'instar des titres comme "You must Burn!" et le morceau titre, "72 Seasons", insauvables, restant tout aussi insipides qu'en studio.

Je n'ai pas retenu le reste, et je n'ai pas la foi de le réécouter, de souvenir c'était plutôt chiant.

La grande question est : est-ce que c'est pire que les sortis des autres cadors du Heavy et du Thrash ? Pas l'impression. Pour moi un groupe c'est comme un champion de sport de combat, ils n'ont rarement plus d'un seul "prime", donc mes attentes sont toujours très basses et je suis rarement déçu. Tant que ça assure toujours en live (comme écrit plus haut) je suis heureux.

2 sur 5 (en suivant la notation de NiME).





STYX
EQUINOX


Le 11 Juin 2023 par CHRISNAKE


Passé un peu à côté de cet album à l'époque, je ne connaissais que "Suite Madame Blue" un chef d œuvre longtemps présent dans leurs setlists. "Midnight Ride" c'est l'autre grand moment : on dirait du Ted Nugent ou du AC/DC amélioré par des chœurs grandioses et arrangements (le ralentissement de tempo sur le solo de guitare). Rien à jeter, je note 4 à cause du son de synthétiseur assez ringard sur les premiers titres (genre Bontempi cheap).





CORONER
MENTAL VORTEX


Le 11 Juin 2023 par HEAVY METAL KID


Ça faisait longtemps que je n’avais pas écouté CORONER, groupe que je n’ai jamais trouvé médiocre mais pas passionnant non plus. Et si je connais "No More Color" depuis un quart de siècle, ce "Mental Vortex" m’était encore inconnu.
Et j’y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts : la maîtrise instrumentale, une ambiance vindicative et tortueuse, la volonté de faire évoluer le style musical hors de certains clichés de style, mais en parallèle un manque d’audace dans la construction, voire de "fantaisie" (trop souvent un seul solo toujours coincé aux deux-tiers de la chanson), et le même défaut qui me barbe le plus : des paroles répétitives qui nous privent de plus larges parties instrumentales, et qui donnent envie de dire à Ron Royce : « Abrège !!!! » (surtout sur "Son Of Lilith", ce qui gâche presque sa belle partie instrumentale...).
(La reprise clôturant le disque est la goutte de trop : pas très intéressante et surtout très répétitive.)





SLIPKNOT
.5: THE GRAY CHAPTER


Le 11 Juin 2023 par DAV


Je continue ma série sur SLIPKNOT, avec ".5: The Gray Chapter". Comment situer cet album ? Est-ce un retour aux sources ? Non. Est-ce un album similaire aux dernières sorties ? Non plus. ".5: The Gray Chapter" est juste lui-même, c'est-à-dire un album avec sa propre identité, comme chacun des albums de SLIPKNOT, et quand je parle d'identité, cela va bien plus loin que de dire "ouais c'est trop brutal donc c'est Metal" ou "ouais c'est trop mélodique/soft donc c'est Pop/commercial".

En effet, SLIPKNOT est parvenu tout au long de sa carrière à tisser son propre univers artistique, basé sur l'expression des passions et de la folie des membres du groupe, et chaque album incarne une partie de cet univers à travers un fil rouge thématique : "Slipknot" est basé sur le mal-être social, la colère, l'isolement et le désœuvrement, "Iowa" reprend ces mêmes thèmes en y ajoutant une grosse dose de misanthropie, et ce jusque dans le titre des chansons ("People=Shit", "I Am Hated", etc.), "Vol. 3" quant à lui adopte un visage plus introverti en explorant des sujets liés à la maladie mentale notamment, tandis que "All Hope Is Gone" à l'inverse est un album plus extraverti car il aborde des problématiques sociétales telles que la propagande de guerre et la corruption des élites politiques, et cela coïncide avec l'année de sa sortie, en 2008 donc, qui a vu émerger une crise financière dévastatrice qui a impacté des millions de ménages dans le monde.

Et "The Gray Chapter" alors dans tout ça ? C'est un album en hommage à Paul Gray, défunt bassiste et membre originel du groupe décédé d'une overdose, le fil conducteur est donc centré autour de la thématique du deuil, de la perte et de la mort (au passage, peut-on s'attendre à un éventuel "The Jordison Chapter" dans le futur ?). Par ailleurs, la pochette nous le fait bien comprendre avec ce squelette devant cette cabane qui semble nous dire "défense d'entrer !" ou quelque chose du genre. Qu'y a-t-il à l'intérieur ? Probablement les souvenirs des membres du groupe avec Paul Gray, en tout cas c'est mon interprétation.

L'atmosphère générale de l'album est bien morose voire tristounette, à l'image du morceau liminaire "XIX" qui possède une authentique ambiance de marche funèbre, en tout cas l'écoute du titre m'évoque des images de cimetière, de recueillement et d'enterrement. Au-delà du thème du deuil, la direction artistique s'articule sur deux pôles, le premier étant celui de l'esthétique sonore extrêmement proche de celle de "Iowa", surtout pour les guitares dont le son abrasif et marécageux est quasiment identique, alors que sur "All Hope Is Gone" le timbre sonore était proche mais sans pour autant être une quasi-copie. Le son est à double-tranchant : si l'épaisseur des guitares permet de renforcer considérablement la lourdeur des passages lents et mid-tempo, les riffs des morceaux plus rapides comme "AOV" et "Custer" peuvent être plus difficiles à cerner à moins de disposer d'un casque audio de bonne qualité.

Le second pôle sur lequel s'articule la direction artistique concerne la composition des chansons, et si l'aspect sonore évoqué plus haut s'approche de "Iowa" et de l'éponyme dans une moindre mesure, ici l'esprit musical de l'album se rapproche plus de "Vol. 3" et "All Hope Is Gone" dans le côté éclectique des chansons dans leurs styles abordés. On trouve une majorité de morceaux Metal entrecoupés "d'ovnis" tels que "XIX" cité avant mais aussi "Killpop" qui sonne comme une sorte de "Vermilion Part 3" tant dans la musique que dans le texte semblant directement faire suite aux deux "Vermilion" d'origines (présents sur "Vol. 3"), "Goodbye", "Be Prepared For Hell" et "If Rain Is What You Want". Le constat général à l'écoute de l'album est que SLIPKNOT a mûri musicalement, les mélodies sont plus présentes que jamais sur à peu près tous les morceaux en plus d'être très bonnes et entêtantes ("The Devil In I", "Killpop", "Nomadic", "The One That Kills The Least") voire belles ("XIX", "AOV", "Goodbye", "If Rain Is What You Want"), qu'elles soient vocales ou sous la forme d'arrangements divers (clavier, guitare claire, cornemuse et même xylophone!), tandis que les passages Metal cognent dur et offrent des riffs plus alambiqués globalement que sur les premiers albums et leurs riffs parfois simplistes à deux ou trois notes. En parlant de morceaux qui cognent, "Sarcastrophe", "Lech", "The Negative One", "Custer" et "Skeptic" entre autres sont de bons défouloirs, et par ailleurs le dernier cité possède un côté festif rappelant "Duality" et "Before I Forget" de l'album "Vol. 3", en plus d'être un très bel hommage à Paul Gray.

Le dernier détail à relever, et qui distingue "The Gray Chapter" de ses grands frères, c'est d'une part la quasi disparition des thèmes aigus stridents et dissonants qu'on retrouve sur pas mal de morceaux de l'éponyme et "Iowa" notamment, alors qu'ici seul "The Negative One" se rapproche de ces derniers avec son espèce de sirène d'alarme dissonante en guise de thème, car désormais les guitares jouent plus des soli mélodiques ou des arpèges quand ce ne sont pas les riffs. De plus, sur le plan harmonique, SLIPKNOT propose des morceaux très bien construits tels que "Goodbye" avec sa première partie calme et atmosphérique avant son changement de ton aussi génial qu'inattendu en deuxième partie, ainsi que "If Rain Is What You Want" qui possède une structure progressive alternant entre plusieurs tonalités (Si phrygien, Si majeur puis Mi mineur avant de revenir en Si phrygien). ".5: The Gray Chapter" s'impose donc comme une œuvre majeure des neuf masqués, un incontournable pour tout "Maggot" digne de ce nom.

Note: 5/5.
Morceaux favoris : "XIX", "AOV", "The Devil In I", "Skeptic", "Goodbye", "If Rain Is What You Want".





MANOWAR
HAIL TO ENGLAND


Le 11 Juin 2023 par BLUEMASK


Dans le Metal, on aime bien les clichés, les images d’Épinal, on garde la foi dans les constantes. Et je suis le premier à aimer certains aspects de tout ce folklore, mais alors MANOWAR, très longtemps, je n'ai même daigné écouter, afin de garder ma dignité, il faut s'aimer un minimum, bordel. Non, vraiment, l'idiotie guerrière, les marteaux, les épées, la bravitude des combattant du Trou-Metal contre le False-Metal et globalement le reste du monde, le muscle bandé, la virilité huilée, cette fierté stupide d'appartenir au clan et des Conan connards et des fans ignares - il y a amalgame des 2 tribus, c'est le marketing - ça m'a toujours gonflé, me gonfle encore et me gonflera toujours...
Mais quand même, il y a peu j'ai jeté une oreille, l'âge pousse à la mansuétude, et essayé d'objectiver avec ce disque, soit disant zebestoftheband.
Finalement la musique est pas nullissime, là où je m'attendais à du lourdingue avec refrains virils, choeurs et coeurs sur la main, et de l'épique à tous les étages. Alors, bon, de l'épique, il y a en a à foison, mais l'ensemble est suffisamment varié et compact pour passer le crash-test...
Voilà, j'ai dit le truc qui me fait pas mettre 1 à un disque de MANOWAR. Après, restons calme et buvons frais : quand sort ce disque, on est en 1984, et quand on voit ce qui est sorti en 1984, comparaison devient raison. Dès l'époque, que je n'ai pas connu, ça devait être bien daté le bordel...
On est en 2023, désormais, il y a un certain charme à écouter ce truc de temps en temps, un peu comme on feuillette un vieux Rahan, un peu comme on regarde un film avec Bernard Menez et Aldo Maccionne, c'est nul, mais on déteste pas justement parce que c'est nul, en souvenir du temps où on mangeait nos crottes de nez, où on avait besoin de se prouver qu'on pouvait niquer autre chose que notre main gauche, et où porter un patch avec une tête de mort devait permettre justement cela... En vain, mais telle est la recherche du temps perdu.
Bref, 2.5 en étant nullement objectif, mais 2/5 en l'étant... et encore...







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