Le 03 Août 2022 par DJINN

Étant tombé sur un premier extrait de l'album à sortir en 2022 avec le chant de Bob Catley, je me suis fait quelques réflexions :

- Bob est une figure, mais comme chanteur il assure moyen. Et Tobias l'invite tout le temps.
- le titre m'ennuie
- je vais réécouter "Moonglow" pour voir s'il m'ennuie aussi.

Ben oui un peu. Déjà je sens comme une rupture avec le fan moyen quand il écrit que "Moonglow" la chanson est un morceau facile et en dessous du reste.
Mais c'est pour ça que j'aime AVANTASIA : du tube pour la douche, du "Where Clock Hands Freeze", du "Unchain The Light" !

Pour le reste, un disque d'AVANTASIA me fait penser à un disque d'IRON MAIDEN des années 2010, avec des morceaux un peu longs qui ne démarrent jamais vraiment. AVANTASIA est plus varié que ça : on a aussi des titres entraînants qui n'entraînent pas ("Starlight"), une ballade au piano poignante qui n'empoigne pas ("Invincible"), un titre Cyber Metal un peu bourrin ("Alchemy"), un titre à la MEAT LOAF ("Lavender"). Bref c'est varié, mais je n'ai aucune envie de réécouter ça.

"The Raven Child" est un super titre et on se dit que ça aurait tout cassé avec un bon chanteur (genre laisser Hansi tout faire).

Le single "Moonglow" qui était plus attrayant que celui de 2022 cachait sans doute la réalité : on s'embête donc un peu sur cet album.
3/5 pour les deux très bons titres.

Le 03 Août 2022 par HELLSOLDIER

Je suis un grand fan devant l'éternel du groupe, mes nombreux commentaires parfois vindicatifs (aaah la jeunesse) le prouve.

Mais là je me dois de dire non.

Déjà la pochette. Deux fois qu'on nous fait le coup d'un Eddie sur fond10000 fois mieux que ça sur internet (sic). C'est si compliqué d'ajouter un fond derrière ?

Ensuite, ce qui justifie ma note sanction, le son. Putain... Comment on peut OSER proposer ça en 2022 ? Surtout quand on a autant de thunes que MAIDEN ?
Ok Kevin Shirley on connaît le bougre et son travail douteux depuis "Final Frontier". Mais bordel, réécoutez "Brave New World", l'album a 22 ans et propose l'un des meilleurs sons de la carrière du groupe ! Même "Killers" sonne plus moderne que cet album.
Les parties vocales sont foirées et mal superposées, le son de guitare est plat, et alors la batterie on est sur le pire son de l'Histoire du groupe.

Enfin les compos. Alors ça aurait pu être du grand art si Harris ne s'entêtait pas à faire durer des morceaux pour rien.
"Hell On Earth" par exemple. Ou la définition même de la frustration absolue.
On a là un refrain absolument imparable MAIS, il n'est joué qu'une fois... POURQUOI ???? Quand tu ponds un refrain aussi classe, exploite le enfin ! Par contre l'intro qui se répète encore et encore et qui dure 10 ans là ça y va (3m30 bordel, TROIS MINUTES TRENTE !!!!!!) "Hell On Earth" en 4/5 minutes bien monté et bien produit aurait pu être le meilleur titre du groupe depuis des années ! Le couplet monte en puissance petit à petit, le pré refrain propose un souffle épique qu'on avait pas entendu chez eux depuis un bail, et comme je l'ai dis ce refrain !
Mais non Harris s'est dit que c'était mieux de couper la meilleure partie du morceau pour à la place mettre 15 ans de parties instrumentales qui se répètent.

Quand Dickinson compose ben ça donne "Writing On The Wall", un morceau imparable, aux ambiances assez originales pour le groupe, et qui va à l'essentiel.
Je pense que Harris devrait laisser la compo à Bruce et Adrian franchement.

Bref, rien de plus à dire, le reste des compos est sympa mais ce son de merde gâche absolument tout.

J’espère qu'ils ne vont pas s'arrêter sur ça...

Le 03 Août 2022 par HELLSOLDIER

Enfin un nouveau groupe de Power qui se sort un peu les doigts !

Après les catastrophiques sorties de HAMMERFALL et compagnies qui s'auto pompent au delà même de la parodie, sans oublier les producteurs qui devraient tous changer de métier tellement le son qu'il propose est minable pour des productions 2022, on a enfin un groupe qui propose du travail propre.

La production est nickel, enfin un son de batterie correct ça faisait longtemps que j'en avais plus entendu sur une sortie récente depuis je dirais 2015. (coucou Martin Birch chez MAIDEN)

Niveau composition, oui ça ne révolutionne rien, mais c'est super bien fait, c'est frais, les mélodies sont top et le chanteur propose quelque chose en terme de vocaux (enfin on a pas un énième clone de Kiske qui en fait des caisses). Le timbre du bonhomme est très agréable et il module très bien sa voix.

Quasi sans faute, sauf la ballade, plus personne ne sait en composer des correctes depuis belle lurette.

Gros point sur "Atlas" au refrain imparable, "Oak And Ash" qui prouve qu'on peut encore faire un bon titre Speed sans bourriner la double pédale comme un demeuré et surtout "Glint", impeccable de bout en bout.

"Until The Fire Die" est un hit en puissance, mais il manque un poil plus de chœurs et d'orchestrations pour donner vraiment une dimension puissante et épique à un refrain pourtant fédérateur et ultra accrocheur.

En espérant que ce groupe ne rejoigne pas la longue liste des groupes prometteurs qui se séparent d'un chanteur prometteur pour prendre un mec sans charisme à la place (coucou TWILIGHT FORCE, coucou GLORYHAMMER, coucou TRIDDANA).

Le 03 Août 2022 par SWISSIDOL

Bof, bof... Bobby Blotzer aime bien les side-projects mais ce CONTRABAND est moins inspiré que SAINTS OF THE UNDERGROUND, par exemple. Les reprises sont sympas mais les compos du groupe peinent à susciter l'enthousiasme. Aucune ne marque durablement et ce combo éphémère tombera vite aux oubliettes.

Le 03 Août 2022 par SWISSIDOL

Une belle petite surprise que ce side-project. Jani Lane chante très bien ("Moonlight Mile") et les soli de Kelli font mouche. "Dead Man Shoes", "Tomorrow Never Comes" et "All In How You Wear It" forment une bonne entrée en matière. Si le milieu du disque connaît une relative baisse de régime, on termine sur l’entraînante "Jimmy". Au final, sans toucher au sublime, cette récréation fait du bien aux esgourdes. On a déjà connu 'super-groupes' moins inspirés.

Le 03 Août 2022 par QUELQUEDEUX

L'album qui m'a fait définitivement décrocher d'un groupe que j'adorais, et dont j'attendais autrefois impatiemment les nouvelles sorties en refusant d'en entendre au préalable la moindre note. Je courais chez le disquaire acheter leurs albums en aveugle, et m'empressais ensuite de rentrer chez moi pour déballer le CD, l'insérer dans la platine, et savourer chaque note en parcourant fébrilement le livret.

L'introduction au piano a piqué ma curiosité, comme "Coil" sur l'album précédent, et comme toujours avec OPETH, même quand le début est simple, on accroche et on s'impatiente d'entendre la suite, car on connaît la stature du groupe et on est curieux de voir où ils vont nous emmener.

... Mais dans le cas de cet album, quelle déconvenue. J'ai dû l'écouter deux ou trois fois en entier il y a onze ans lors de son achat, et je me suis forcé à le réécouter il y a quelques mois. Même effet pétard mouillé à chaque fois, si ce n'est que lors de ma dernière tentative, je n'ai pas réussi à dépasser la moitié de l'album (et donc je l'ai enfin revendu). Je ne fais pas partie de ces fans obtus qui considèrent comme une trahison la volonté d'un groupe de passer à autre chose, mais il est clair que dans ce cas l'expérimentation, malgré leurs qualités incontestables de musiciens, est tout sauf mûre. J'avais pourtant apprécié "Damnation" en son temps, mais ici, j'ai la très nette impression qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'ils font. Un des intérêts de la musique d'OPETH était justement le métissage des genres ; sur cet album, ça manque, ainsi que l'inspiration. C'est bien simple, on s'ennuie, ça ne décolle jamais, et en termes de mélodies, ils ont fait beaucoup mieux avant ("Still Life" au hasard, mais j'aurais pu prendre n'importe lequel de leurs autres albums). Et si je veux écouter du Prog', il y a tellement mieux à se mettre sous la dent que cet album (ASGARD, YES, Neal MORSE, HAKEN, la liste est longue).

R.I.P OPETH en ce qui me concerne, donc. J'ai retenté l'expérience avec "Sorceress", au sujet duquel je n'ai rien non plus de positif à dire (il est peut-être même pire sur certains aspects), et les deux autres (jusqu'ici) que j'ai loupés, je m'en passerai très bien. J'aurai néanmoins toujours du plaisir à réécouter ce qu'ils ont fait avant "Heritage", et ça fait quand même une belle tripotée d'albums de qualité que pourraient leur envier pas mal de groupes.

Le 03 Août 2022 par 2112

2007 est une grosse année pour le Metal à chanteuse, en effet en plus d'EPICA, AFTER FOREVER sort son album éponyme (qui sera également son chant du cygne) et NIGHTWISH son "Dark Passion Play", première offrande depuis le départ de l'emblématique Tarja Turunen.

Personnellement je trouve que les albums des deux groupes cités on assez mal passé l'épreuve du temps, très ancrés dans les années 2000 (influences d'EVANESCENCE sur pas mal de titres...). Heureusement EPICA a su éviter le piège et "The Divine Conspiracy" surclasse sans mal ses concurrents à mon sens.

Déjà on a l'arrivée d'Arien Van Weesenbeek derrière les futs, un batteur au niveau technique assez dingue qui coïncide avec la composition de morceaux bien plus complexes, le groupe laissant parler plus que jamais jusqu'alors ses influences progressives. On est d'ailleurs pas loin d'avoir affaire à un album de Metal Prog. Le côté Heavy s'accentue et les growls sont omniprésents et Mark est même plus présent que Simone sur certains titres.

L'intro symphonique est somptueuse et prend vraiment aux tripes, suivie par le très agressif "The Obsessive Devotion", un morceau à tiroirs qui est l'un des meilleurs du groupe. "Chasing The Dragon" est un petit chef d'œuvre, les envolées de Simone sont fantastiques et l'évolution en crescendo est un modèle de composition. Plus loin, une trilogie vient conclure la saga des "Embrace That Smothers" commencée sur les premiers AFTER FOREVER, bien foutu. La fin de l'album n'est pas en reste avec une jolie ballade, puis "Sancta Terra" et son refrain entêtant et la traditionnelle pièce-fleuve en conclusion, bien construite même si ce n'est pas la plus marquante que la bande de Mark a pu offrir.

Quelques titres un peu en-dessous tout de même, notamment "Never Enough" (influence EVANESCENCE, ça vieillit mal... heureusement c'est le seul titre de l'album qui en souffre) et un "Menace Of Vanity" assez insipide.

Un album très solide pour conclure la première période du groupe avant l'arrivée d'Isaac Delahaye, un vrai guitariste soliste, ce qui chamboulera pas mal la formule musicale d'EPICA.

Le 03 Août 2022 par ALEX

Excellente découverte. La production est très puissante et je rejoins l'avis précédent concernant la fraîcheur que procure l'écoute de cet album. C'est du Metal, parfois presque Thrash et à l'opposé le groupe y ajoute une dose de New Wave, Pop à l'occasion. Pour moi "Cristaux Liquides" est parfaitement placé dans l'album, le titre qui suit "Reste Sage" étant une tuerie. J'invite d'ailleurs les lecteurs à regarder les clips dédiés. Ajoutons enfin que les quelques soli montrent le niveau du guitariste lead. Ça joue sévère. En attendant la suite avec un album plus mature, et aussi plus long ! Bravo aux zicos.

Le 03 Août 2022 par 2112

Deuxième album pour les Néerlandais d'EPICA. "Consign To Oblivion" est un peu à "The Phantom Agony" ce que "Wishmaster" était à "Oceanborn" chez NIGHTWISH.

En effet le groupe conserve dans les grandes lignes la formule du premier opus mais le tout semble un peu moins inspiré et les structures des morceaux sont moins recherchées, moins progressives. Toutefois on est loin d'avoir affaire à un mauvais disque, les refrains sont accrocheurs, les ballades sont jolies et la voix de Simone toujours aussi sublime. Elle a d'ailleurs quelque peu changé son chant par rapport au premier album, elle évolue ici dans un style plus conventionnel et n'emploie plus sa voix lyrique qu'à certains moments précis. D'une manière générale les growls de Mark sont aussi beaucoup moins présents (il faut attendre la piste 6 pour l'entendre pour la première fois !).

Sur cet opus figure également un grand classique du groupe, à savoir la longue pièce-titre qui clôturera la plupart de leurs concerts et ce encore aujourd'hui.

Bref c'est pas si mal mais la bande de Mark a fait mieux avant et fera également mieux après.

Le 03 Août 2022 par 2112

Premier album pour EPICA, groupe formé par Mark Jansen qui venait alors de quitter AFTER FOREVER après deux albums pour des divergences artistiques (dommage pour eux car ils avaient probablement perdu alors leur meilleur élément sur le plan de la composition et pour cause, leurs deux premiers albums resteront leurs meilleures productions et le groupe ne fera pas long feu).

"The Phantom Agony" s'inscrit donc dans la continuité des deux premiers opus d'AFTER FOREVER musicalement, avec toutefois une vocaliste très différente de Floor. Simone a en effet une voix un peu moins haut-perchée et certainement moins puissante que celle de sa compatriote (tout est relatif, la rouquine est tout de même capable de belles envolées). Mais son timbre de mezzo-soprano est sublime avec une résonance étonnante et unique. Elle emploie sur cet album une sorte de chant pseudo-lyrique, influencée par Tarja Turunen qu'elle abandonnera des l'opus suivant (ou tout du moins qu'elle n'emploiera plus qu'avec parcimonie).

En plus de son talent elle est également une jeune femme sublime, ce qui sera indiscutablement un atout significatif sur le plan marketing et qui ne sera pas étranger au succès du groupe.

Néanmoins, EPICA ne compte pas que sur la plastique de sa frontwoman, en effet, "The Phantom Agony" est un disque sublime de bout en bout, sans faiblesse. Le contraste entre les vocaux caverneux de Mark et ceux angéliques de Simone fonctionne à la perfection. La plupart des titres restent des classiques du groupe, notamment "Sensorium", "Cry For The Moon" et la pièce-titre, régulièrement présents dans les setlists encore aujourd'hui. Pour ne rien gâcher, Les arrangements sont superbes et le son impeccable.

Bref Mark Jansen relance sa carrière et lance celle de ses nouveaux collègues de la plus belle des manières et contrairement à AFTER FOREVER, EPICA va durer et s'imposer comme l'une des références du Metal Symphonique.

Le 02 Août 2022 par QUELQUEDEUX

Marrant que cet album se fasse exploser à ce point. C'est celui qui m'a fait découvrir le groupe et j'ai toujours plaisir à le réécouter, même si je ne le ressors pas très souvent.

Le problème de DARK FUNERAL évidemment, c'est qu'en plus de n'être pas très fin, il tourne en rond depuis des décennies. Je suis en train d'écouter le petit dernier ("We Are The Apocalypse"), et c'est exactement le même que tous les autres, sauf la production qui s'est modernisée. Donc j'imagine que ceux qui connaissaient le groupe avant "Diabolis Interium" ont leurs petits favoris qui ne sont pas forcément meilleurs, simplement, ils les ont entendus avant.

Mais contrairement au reste, que j'écouterais volontiers en faisant la vaisselle ou du repassage sans rien en retenir, il y a ici des choses qui m'accrochent et qui me donnent envie d'y revenir. Notamment le riff de "Hail Murder". Éa reste du Black Metal très simple et direct, mais ça fait du bien de temps en temps, comme une bonne p'tite bière d'abbaye.

Je retenterai à l'occasion l'expérience des albums précédents, puisqu'ils sont paraît-ils si géniaux, peut-être finirai-je par voir la lumière.

Le 02 Août 2022 par RICKO

Bon ben voilà il fallait bien que ça arrive...

Après cinq albums splendides, et une dernière doublette "Phantom..."/"Gods Of Violence" d'anthologie, KREATOR nous livre l'album le plus faiblard de la période Sami Yli-Sirniö.

Ce n'est pas mauvais, loin de là même, quelques titres arrivent encore à faire bander le metalleux que je suis, (le top 3 cité par Fenryl et "Killer Of Jesus" n'est pas mal du tout).
Mais pour le reste, ça paraît en effet bien plus convenu, moins accrocheur, trop mélodique peut-être, mais moins inspiré ça c'est certain.
Alors que sur les derniers albums, KREATOR tenait génialement en équilibre sur le fil du rasoir entre Thrash hyper violent et mélodies heaviesques imparables sans trop basculer d'un côté ou de l'autre. Sans oublier les soli géniaux de l'ami Sami...

Ils ne pouvaient pas nous sortir des chefs d'œuvre indéfiniment, ces mecs sont humains, et leur disco reste quand même d'un niveau de qualité ahurissant.

Le 02 Août 2022 par SWISSIDOL

Pas grand chose à sauver sur ce disque bourrin et sans saveur. Rageant lorsqu'on sait avec quel bijou ("Animal House") UDO avait entamé sa carrière post-ACCEPT.

Le 02 Août 2022 par SWISSIDOL

C'est un peu comme pour le "Coda" de LED ZEPP : on achète ce "Lonesome Crow" histoire d'avoir l'intégrale du groupe davantage que pour sa qualité intrinsèque. Le morceau-titre, par exemple, part dans tous les sens, avec des soli approximatifs et sans but précis. Je trouve néanmoins qu'il y a deux excellents titres ici : "Action" et encore plus "Inheritance". Allez, ce n'est pas si mal pour un premier essai.

Le 02 Août 2022 par SWISSIDOL

J'ai toujours nettement préféré MÖTLEY, WASP ou TWISTED SISTER mais j'avoue que cet album-ci est plutôt bien fichu. "What You Give Is What You Get", "You Should Know By Now", "Got Me On The Line" ou "You're In Love" font leur effet. La prod' est typique de ces années là mais ce Heavy Rock mélodique fait mouche.

Le 01 Août 2022 par KINGEDDIE

Depuis la mort de Gary et la disparition de Lynott, dès que j'entends "Parisienne Walkways" j'ai les larmes... Ça m'a fait exactement le même effet en visionnant la vidéo du concert tribute organisé par Gary Moore et une bonne partie des anciens de THIN LIZZY (j'aurais donné cher pour y être !)... Ces deux monuments sont morts (encore plus Gary, si j'ose cette vanne ?!) mais comme chacun sait, les dieux sont immortels, ce Live est déjà au Panthéon du Rock...

Le 01 Août 2022 par SWISSIDOL

Certes, il s'agit d'un album de plus pour SAXON, pas tout à fait au niveau des sommets du groupe, mais un vrai bon album. Le groupe ne sonne aucunement ringard et des brûlots comme "Need For Speed" ou "State Of Grace" en témoignent. Un SAXON en grande forme !

Le 31 Juillet 2022 par BLUEMASK

J'ai toujours eu envie d'adorer ANTHRAX. Ils sont cool, leur logo est le meilleur, ils n'œuvrent pas dans l'imagerie satanico-carton du Metal, et ils ont une putain de section rythmique
Mais voilà.... Ce sont les vrais imposteurs de cette imposture du Big 4.
"Among The Living" est censé être leur carte de visite, leur 5/5. Et ca présente bien : super pochette, des "Caught In A Mosh", "NFL", "Indians' qui sont des classiques du Thrash... mais voilà, le reste est agité, mais vain. Ça tourne à vide. La faute principalement à un sens mélodique trop light et un chanteur parmi les pires du genre : aucun coffre, aucun feeling, aucun placement. Pourtant ce mec est une idole, comme quoi...
Qui écoute vraiment en entier cet album ? Je veux dire qui se tartine "ADI/ Horror Of It All", "One World", "Imitation Of Life"...
ANTHRAX c'est trois titres par album maximum, un vrai bon disque, celui sans Belladonna et un putain de déception pour le reste... Merde, avec ce logo, quel gâchis...

Le 31 Juillet 2022 par LORRYRIFF

Suis assez d'accord avec le commentaire précédent qui souligne tous les côtés sympas de cet album. La musique est certes un peu 'vieillotte' aujourd'hui, mais c'est du gros Rock/Hard Rock 80s influencé question six cordes à la fois par B. Gibbons et les gratteux post - VH des 80s, y a pire, non ? Surtout on prend plaisir à écouter Ian hurler comme au bon vieux temps, il continue d'ailleurs de déclarer son amour à la musique et aux voitures (remember PURPLE / "Highway Star" ?) comme dans le morceau "Toolbox", ou la phrase : "Everywhere I go (there's) bad news on the radio, I want some music in my car" résume assez bien l'esprit de cet album, effectivement un peu unidimensionnel dans son approche, on va vite et on fonce tout droit en se faisant plaisir, point barre. On regrettera effectivement que les parties batterie de "Haze" ne soit pas à la hauteur des standards habituels de Simon Phillips que l'on aurait probablement adoré sur pareil album, mais bon... Allez, 3,5 pour être objectif, 4 pour les fans de Ian !

Le 31 Juillet 2022 par LUDWIGRETSCH

La magie de l’instant, c’est ce que l’on ressent immédiatement à l’écoute de "Above", unique album du supergroupe écrit en moins de trois petites semaines !

Plus que le talent indéniable des musiciens c’est l’alchimie qui fait merveille ici. Rien n’est semblable à la musique de MAD SEASON. "Wake Up" est un monstre de séduction lunaire et désenchanté, "River Of Deceit" une merveille d’émotions pures et délicates, "I’m Above" est un instant récréatif qui fait dodeliner de la tête et des épaules, "Lifeless Dead" est un vrai trip envoûtant avec sa guitare spatiale et psychédélique, Long Gone Day et ses relents Pop Jazzy propose un duo irrésistible avec le regretté Mark Lanegan tandis que "November Hotel" est un instrumental ultra immersif et entêtant (merci Monsieur McCready d’avoir fait cracher les tripes de ta Stratocaster, quel pied !!!!)…

"Above" est un disque exceptionnel et vraiment à part, un coup de maître, fruit de l’union d’artistes accomplis, inspirés, rêveurs et tourmentés… La plus belle réussite artistique de Layne Staley avec le sublime "Jar Of Flies" !