Le 19 Avril 2021 par PILGRIMWEN

J'ai pris le soin d'écouter attentivement le disque. Le point fort étant, à mon humble avis, l'instrumental. Je ne regrette pas d'avoir émis un premier avis dans lequel je pestais contre ce son clair, très clair. D'autres titres sont plus percutants, étoffés.

À l'inverse le point faible s'avère le chant de Adrien G. Gzagg et d'autres invités. Les différentes prestations vocales ne se mêlent pas pour le mieux. Parfois, la bascule d'un chanteur à l'autre m'a semblé maladroite, voire désagréable à l'oreille.

J'en viens au phénomène "Metal Opera". De nombreux musiciens souhaitent LEUR Metal Opera. Ce phénomène qui, auparavant, était relativement rare est désormais en passe de devenir monnaie courante. Fatalement, cela noie ces projets d'exception dans la masse de productions annuelles.

J'espère ne pas heurter les instigateurs d'AVALAND par mes propos. Je ne suis que moyennement convaincu par leur album. Dommage. J'aurais adoré être pris par surprise ! Comme je l'expliquais précédemment, se distinguer par un projet de cette envergure est un pari risqué. Ca passe ou ça casse, pile ou face ! Je classe ce disque dans le même panier que le AVALON de Timo Tolkki qui, justement, lui aussi signe son nouvel et troisième opus cette année (prévu pour juin 2021).

Ma note : moyennement convaincu/5
+ Le chant, boudiou, le chant, à revoir.

Le 19 Avril 2021 par TONIO

Difficile de succéder à un album magique comme l'éponyme paru en 1976. Ce second disque est un cran en-dessous de son grand frère mais reste une très bonne réalisation. Musicalement c'est parfait, les musiciens sont de très grands artistes, il manque seulement la touche de magie dans les refrains pour faire décoller les morceaux comme sur le premier.

Deux chansons sont de grands hits pour moi : le titre d'ouverture, "Don't Look Back", qui accroche le cerveau des la première écoute grâce a ses formidables parties de guitare et son refrain fédérateur, et la ballade "The Man I'll Never Be". Cette dernière m'avait paru bien mièvre lors des premières écoutes et finalement je l'adore, elle m'empoigne les tripes à pleines mains. Et quel solo flamboyant !

Les autres titres sont loin d'être mauvais mais un peu plus passe-partout, il n'y a pas cette même flamboyance. Autre détail (qui n'en est pas vraiment un) à souligner : les parties de basse tournoyantes et délicieusement groovy, un bonheur pour les tympans !

Par contre à peine trente minutes et des bottes pour l'album c'est lège ! Hé ho, deux ou trois titres en plus n'auraient vraiment pas été de trop !

Album sur lequel je reviens régulièrement avec toujours le même plaisir...

Le 19 Avril 2021 par EAD666

Très appétissante chronique ! Je confime très bon album que j'ai découvert il y a quelques semaines et dont chaque écoute m'enchante. L'affiliation avec BLUE ÖYSTER CULT est évidente mais le groupe possède sa propre personnalité. Je pense également que le son et la prod de cet album rajoutent à son charme car très naturel sans beaucoup de distortion à l'inverse de groupes de Epic Heavy Metal des 80s. Bon nombre de guitares rythmiques sont en sons clairs (comme sur le génial "Mad Magic II" cela rajoutant un côté aérien très sympathiques (un peu comme le son des premiers albums d'HORISONT, les claviers en moins). Et puis les parties de guitares sont magnifiques, variées (l'étonnant acoustique de "Fading Into The Obscurity Of Ages") et nous régalent les oreilles, tissant une toile de notes de toute beauté, nous embarquant dans un beau voyage.

Le 18 Avril 2021 par HEAVY METAL KID

L'inspiration commence à manquer, le groupe s'essouffle un peu, et prend de l'expérience dans le métier. "One Of Us" et Behind The Mirror" font le lien avec le LP précédent (peut-être une chute de studio de l'époque ? Thèse favorisée par sa sortie en maxi LP entre les deux albums...) tandis que KREATOR entre dans une nouvelle phase : des passages bien patauds apparaissent, la hargne décroît, l'agressivité dans le jeu et les riffs s'estompe grandement (R.I.P.), et le remplissage commence à se glisser parmi leurs habitudes ("No Escape", malgré le début de son break).

Il y a vingt ans, j'appréciais grandement ce disque, en dépit de quelques menus défauts ; aujourd'hui, son écoute procure de l'ennui et, pire, une gêne, avec certains passages (tout particulièrement le refrain du titre éponyme du disque ressemble à une comptine hargneuse ; comme Mille ne se sentait pas ridicule chaque fois qu'il le chantait sur scène ?).

Le 18 Avril 2021 par CLANSMAN57

Ce sera un bon gros quatre étoiles pour moi aussi, car cette compilation m'a donné envie de me procurer ce qu'il me manquait du groupe, c'est à dire beaucoup d'albums.
Déclic obtenu en voiture sur "Blood Red Skies", je pourrais même te montrer l'endroit exact où je roulais !
Ce moment où tu te dis "Ah mince! Mais comme c'est chouette !", avec un halo de lumière qui vient subitement se poser là et la sensation de bien-être total.

Évidemment, le manque de cohérence de l'ensemble nuit peut-être un peu dans un premier temps, mais c'est impossible de l'être, le groupe a tellement changé de son, notamment avec Tom Allom.
Aventureux ou opportunistes, à chacun de voir. Moi-même je ne sais pas trop et est-ce vraiment important ?

Ces collections "The Essential" sont très bonnes, du moins pour celles que j'ai pu entendre.
Pour certains artistes, ce n'est même plus la peine d'investir dans la discographie tellement l'essentiel s'y retrouve.

Le 18 Avril 2021 par EAD666

Très bon album.. Mais faut arrêter de dire tous deux paragraphes que Forrester était meilleur, plus technique etc... que Speranza... Car perso, je pense exactement l'inverse. Certainement une histoire de perception et de goût. Forrester a une chouette voix mais comme indiqué dans la chronique, bien plus "commune" et typique du Hard US. Je préfère sans commune mesure le grain de voix de Speranza qui à chaque écoute de "Narita" ou "Fire Down Under" me donne le frisson.
Musicalement, ce "Restless Breed" est très bon, mais son côté Hard US me plait un peu moins... et le grand RIOT restera à jamais pour mois celui des trois premiers albums, avec ce côté heavy, un peu NWOBHM voire Speed qui les avait devenir des précurseurs de ce genre.

Le 18 Avril 2021 par ATOMIC PLAYBOY

Je me demande combien de versions de cette compile existent ? Sur la mienne (2015, deux CD) il y a "Nostradamus" mais aussi "Redeemer Of Souls" et "Dragonaut". Par contre, pas de "United", de "Hot Rockin'" ni de "Out In The Cold". De plus les titres sont en ordre chronologique (ce que personnellement je préfère).
Un très bon best-of en tous cas, surtout pour ceux qui, comme moi, avaient lâché le groupe il y a des lustres (avec "Turbo" dans mon cas). Il y a certes eu de bonnes choses après, mais quand même, n'en déplaise aux "Painkiller" addicts, "Screaming..." et "Defenders...", c'était autre chose !

Le 18 Avril 2021 par FINISHERFRANKY

Comment faire comprendre ce que représente cet album pour moi qui ai vécu sa sortie. Bien sûr que ça n'a pas été un bouleversement pour la majorité, mais je savais que je tenais un truc à part. Quand à dix-huit ans, au casque, je m'explosais déjà les oreilles avec "Swords And Tequila", j'étais seul dans ma chambre. Et dans la foule des fans des autres groupes, avec MAIDEN en tête de file, j'étais seul aussi ou presque à savoir qu'il y existait autre chose. Donc dire que cet album a été mythique dès sa sortie ce serait mentir. Mais depuis lors, alors que je m'étais souvent trompé par ailleurs, je sais qu'avec cet album à la tête de phoque, je suis dans le vrai. Il est aujourd'hui accroché sur un des mes murs, encadré comme une relique devant laquelle je m'agenouille. Écouter aujourd'hui l'enchaînement "Swords And Tequila" + "Fire Down Under" puis l'intro de "Outlaw", et "Altar Of The King" me tire vraiment des larmes de bébé phoque, encore plus aujourd'hui qu'hier.

Le 17 Avril 2021 par LE FéLON MASQUé

Un album qui côtoie le bon et l’excellence. Il est composé d’une brochette de morceaux fulgurants. Je relève aucune faiblesse particulière. J’ai pris du bon temps.

Le 17 Avril 2021 par DEFLEP666

Un album éblouissant et empli d'espoir !

Ronnie chante très bien et les compositions sont parfaites mais bien sur elles nous rappellent PRETTY MAIDS.

Du très bon Hard et j'espère bien que ce ne sera pas le dernier de Ronnie ATKINS !

Il a fait appel à de nombreux musiciens expérimentés et et album est juste excellent.

Le 17 Avril 2021 par STEPHEN PAGE

Quel exercice difficile cela a du être de chroniquer cet album...
Certains albums se doivent d'être contextualisé, et pour ce coup celui-ci ne peut être retiré du contexte tragique dans lequel il a été écrit.
Ronnie est mourant, il est certes combatif, plein de positivité mais néanmoins il est mourant (les stats ne plaident pas en sa faveur).
Pour l'énorme fan que je suis c'est une terrible nouvelle de savoir que cet album ressemble à un chant du cygne.
On aurait pu se dire que ce serait un album larmoyant, froid, avec des thématiques noires.....
Que nenni, cet album pue la vie par tous les pores, Ronnie bénit chaque moment de sa vie, fait le bilan de son existence, nous dit ô combien cette vie est belle, qu'il faut la chérir.
On commence par un "Real" qui fait un bilan de sa vie et on finit par "When Dreams Are..." qui au final parle de ce que la vie aurait pu être.
Niveau musical on ne peut pas s'empêcher de penser à PRETTY MAIDS, et comme le dit bien Dark Beagle, il est vrai qu'on se rapproche de la face plus soft de PM..... Mais attention, à la différence de certains morceaux moins marquants de PM, ici tout est de tip top qualité. C'est entraînant, mélodique, très bien produit et le travail de Chris Laney est absolument dantesque.
Quant aux intervenants et aux musiciens présents, bref, c'est le top du top.
Et quid de Ronnie Atkins ? C'est bien simple il n'a jamais aussi bien chanté, et l'urgence de la situation donne un côté spontané et frais à cet album.
Je pourrais parler des heures de Ronnie Atkins, que j'ai eu la chance de rencontrer, et à quel point lui et sa musique ont fait partie de ma vie, que sa musique accompagne mes joies et mes aléas...
Donc ce sera un grand merci, un merci plein de reconnaissance et si les miracles existent......puissent-ils arriver vite.
Note de l'album hors contexte : 5/5
Note de l'album en prenant compte du contexte : 5/5, c'est d'ores et déjà mon album de l'année.

Le 17 Avril 2021 par NATEAG666

Super sévère Canard WC sur ce coup-là.

Il s'agit pour moi d'un classique du Thrash, rien à envier aux chefs-d'œuvre de l'époque.

Sur une base très véloce et SLAYERienne mais avec des vocaux légèrement teintés Punk, SACRED REICH nous délivre ici son meilleur album.

Il n'y a que des tueries, difficile de faire un tri, peut-être "Victim Of Demise" et "Sacred Reich" sont-elles au-dessus.

La formule est irrésistible, les refrains sont headbangant au possible, c'est vraiment un modèle du genre.

Franchement, trouver un album aussi bon à l'époque était quasi mission impossible.

Le 16 Avril 2021 par DESTROYER

Cet album tourne en boucle dans la voiture, au boulot, à la maison.
Il est vraiment de très bonne facture et l'on appréciera de retrouver Jeff Kanji - le Jorn Lande Français (dixit Adrien G) - qui assurera avec AVALAND en ouverture de la tournée européenne de SORTILÈGE (feat Zouille). La belle brochette de guests permet aussi de toucher un public européen et les résultats dans les charts le résument bien.
Le son est très clair et fait la part belle à tous les instruments. Les duels au chant sont très bien secondés par les choeurs puissants.

Le 16 Avril 2021 par MAGNU

Rien à ajouter à la chronique de DARK BEAGLE...C'est vraiment un album qui devient vraiment attachant au fil des écoutes dès lors que l'on se défait de l'esprit mastodonte de l'original.

Note : 3.5 monté à 4

Le 16 Avril 2021 par MR TINKERTRAIN

Bon mettre 1 à ce disque c'est foutage de gueule quand même. C'est du RHAPSODY sauf quand il y a le chanteur blackeux qui s'en mêle et alors là, pour le coup, c'est eux qui se foutent de notre gueule! Et puis c'est vrai que cette ballade est nulle. Le précédent reste une tuerie plus "soft" en comparaison. Disque moyen mais avec la dernière apparition de Feu Dracula...euh pardon, Saroumane, bref vous m'avez compris (merde je l'aimais ce mec).

Le 16 Avril 2021 par PILGRIMWEN

Les démos du "Imaginos" d'Albert Bouchard étaient déjà sur internet. Ces démos étaient vraiment réussies ! Et il est vrai que, vocalement, il était en meilleure forme à l'époque. Effectivement, la voix m'a d'abord rebuté, puis je m'y suis accoutumé. J'ai l'impression qu'il s'est mis un point d'honneur à achever officiellement son oeuvre, quitte à paraître en décalage aujourd'hui. Tant mieux, tant pis, c'est selon chacun.

Le 16 Avril 2021 par MR TINKERTRAIN

Le premier titre est déjà une bonne mandale dans ta face de cake. Le reste oscille entre l'excellence et le très bon. Pour moi le meilleur de la période Death bien que moins accessible que "Blackwater", mais on s'en tape. Et ce titre orientalisant en plein milieu.... Incroyable!

Le 16 Avril 2021 par MR TINKERTRAIN

Il n'y a que 6 titres, et comme le premier me gave (je sais pas trop pourquoi), je suis obligé d’ôter un point à ce qui aurait pu être un chef d'oeuvre de noirceur Death...

Le 16 Avril 2021 par MR TINKERTRAIN

Il est impossible et très mal vu de mettre moins de 4 à un album de TENHI. Pour moi c'est le summum du Folk. J'ai même envie de parler de Neo Folk tant on passe au level up du Folk. J'ai plus de quarante balais et c'est ça que je recherche dans la musique "épurée" et pure, sans jouer avec les mots (un peu si...)
Miles Davis aurait respecté ce groupe. Devin Townsend devrait écouter ce groupe.

Le 16 Avril 2021 par NEPTUNE

Un poil inférieur aux 2 précédents de mon point de vue, la faute à un riffing légèrement moins marquant et à l'absence de ces discrètes nappes de claviers qui illuminaient de mille feux des météores comme par exemple l'incandescent "The First Point Of Aeies"...
Mais bon, on a globalement encore affaire à un opus tutoyant l'excellence et qui plane à des années-lumière d'une pléthore de sous-carabiniers. Autrement dit, la nouvelle comète rougeoyante lâchée par le génial maître d'œuvre Buczarski tape encore dans le mille et laisse peu de survivants à son impact.
Un disque unique, toujours aussi flamboyant, planant et émotionnel malgré un côté plus direct et enlevé... Les enchaînements, l'intensité, les mélodies, la batterie... Tout coule de source pour que l'esprit décolle et soit irrémédiablement happé par ce très beau maelstrom aux couleurs astrales.
La classe, même si selon moi, la perfection miraculeuse de "Phobos Monolith" et "Luminiferous Aether" reste ici hors d'atteinte.

4,5/5.