Narrer huit cents ans d’histoire d’Ecosse, de la Bataille de Carham en 1018 jusqu’à la Bataille de Culloden en 1746, et sans prononcer une seule fois les mots "Kilt", "Balls" et "Beer", cela oblige tout de même à un certain respect.

Les braves s'habillent en jupe, oui messieurs et dames, il est bien plus confortable d'avoir les parties libres au moment d'affronter l'ennemi !

Le celtisme se revêt ici de paganisme. Il n'est pas que porteur de valeurs guerrières, mais aussi spirituelles, la "tradition" se pose en contre-pied direct à la post-modernité galopante. Oui, le kilt sait également se faire politique.

Les Celtes ont envahi la plaine du Pô, et sont allés jusqu'à assiéger Rome ! Une influence majeure pour les folk-metalleux transalpins, et une preuve que si les Celtes avaient sacrément la Gaule, ils savaient aussi se diversifier !

Pour les Argentins de Skiltron, le guerrier celte est symbole de bravoure et d'une fraternité sans faille. Ensemble contre les mécréants. Un peu également l'idée des metalleux, non ?

"J’aime la passion avec laquelle ces peuples se sont battus et continuent de se battre pour leurs idéaux. Ils représentent un exemple à suivre pour tous ceux qui souhaitent continuer à avancer malgré les obstacles qui peuvent se présenter devant eux. J’aime à penser que quelque part je possède moi-même une part de sang Écossais coulant dans mes veines." ~ Emilio Souto

En ayant recours au tableau de Lionel Royer "Vercingétorix jette
ses armes aux pieds de César" (1899) pour illustrer une pochette d’album, et en y ajoutant le titre My Name Will Live On, Doomsword célèbre le courage et la fierté des guerriers celtes, et
notamment de Vercingétorix, chef des armées gauloises vaincues par César à Alésia en 52 av. J.-C. Et prouve par la même occasion que le port de la jupe n'est pas déconseillé à cheval.