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SAXON - Into The Labyrinth (2009)
Par DARK SCHNEIDER le 16 Janvier 2009          Consultée 12159 fois

Voilà à peine 2 ans que le dernier album de SAXON est sorti que voici déjà un nouvel opus. Un délai normal pour un jeune groupe mais pour un ancien comme SAXON, c’est déjà plus inhabituel et pas forcément rassurant, à l’image d’un MOTÖRHEAD qui ne cesse de sortir des albums avec la régularité d’un métronome mais au contenu pour le moins anecdotique. Et bien n’y allons pas par quatre chemins : ce "Into the labyrinth" est nettement en dessous de son prédécesseur le très bon "The inner sanctum". Les comparaisons avec son aîné ne manqueront pas, tant "Into the labyrinth" est dans sa droite lignée, véritable "The inner sanctum part II", l’inspiration en moins…

Bref, ce nouvel opus est un disque sans surprise, une œuvre syndicale prétexte à une nouvelle tournée. Bien sur, SAXON n’est pas n’importe quel groupe et détient donc un certain savoir faire métallique qui saura toujours attirer le chaland. Même en mode pilotage automatique, le groupe parvient à écrire quelques bons titres qui font remuer. Ainsi, l’album semble plutôt bien commencer : « Battalions of steel » fera illusion à la première écoute. Un titre épique efficace, dans la tradition de ce que fait le groupe depuis le morceau « The power and the glory », mais bien vite, on sent que la durée de vie de ce titre est un peu limitée ; il faut dire qu’on est en terrain connu et qu’en plus, ce morceau souffre de l’adjonction de chœurs féminins samplés qui sonnent vraiment très cheap. Il n’y a rien de pire que de ne pas avoir les moyens de ses ambitions et il est étonnant que les vieux briscards de la bande à Biff soient tombés en plein dans le panneau, peut-être aidés par un Charlie Bauerfiend qui nous sert une production aseptisée. « Battalions of steel » reste un bon titre mais qui n’a pas la classe d’un « State of grace ». Même problème avec le second morceau, « Live to rock », un single entraînant, mettant en valeur la facette rock du groupe mais qui là encore souffre de la comparaison avec l’énorme « I’ve got to rock » de l’album précédent, décidément… Cela dit « Live to rock » demeure un des meilleurs moments de l’album.

Autres bons moments, avec « The letter/Valley of the kings », second titre épique de l’album qui lorgne cette fois-ci beaucoup du côté de « Red star falling » mais avec des couplets beaucoup plus speed, sans, une fois de plus (malheureusement), atteindre sa qualité. Le dernier sommet artistique de l’album étant atteint par « Come rock of ages », il n’y a pas à dire, mais quand SAXON veut faire dans le hard rock fédérateur, ils s’en sortent haut la main. Ce titre est en plus idéalement placé puisqu’il permet à l’auditeur de se réveiller après le lourdingue « Protect yourself » et l’ultra banal « Hellcat » : deux morceaux de pur remplissage qui ne se contentent pas d’être faiblards… ils sont carrément nuls ! Même les moins bons titres du moyen "Lionheart" était au-dessus. Et ce n’est pas le seul moment de faiblesse de l’album. Le lourd « Crime of passion » se veut également bien pénible, le blues « Slow lane blues » est inoffensif, la version bottleneck de « Coming home » (l’original figurant sur l’album "Killing ground"), en prévision d’un futur album acoustique, est originale pour le groupe mais le résultat relève une fois de plus de l’anecdote. Anecdotique… c’est bien triste mais c’est sans doute le terme qui définit le mieux cet album.

On sent tout de même que les Anglais ont voulu parfois faire preuve de certains efforts. Le titre « Voices » témoigne d’une ambition évidente: mi-ballade, mi mid-tempo, il débute superbement, donne l’impression d’avoir affaire à un grand titre, mais finalement s’enlise au bout de quelques minutes et nous laisse sur notre faim. Encore un coup dans l’eau ! « Demon sweeny Todd » est un speed metal très rentre dedans, dans la veine d’un « Need for speed », mais en un peu meilleur grâce à un riff pas piqué des vers.
Paul Quinn et Doug Scarrat sont assez en forme quand il s’agit de délivrer des soli plutôt inspirés, et derrière ses fûts, Nigel Glockler fournit une prestation toujours bien plus intéressante que celles de la plupart des groupes de heavy metal moderne (ce terme n’est pas à prendre à la légère tant SAXON cherche depuis quelques années à coller au heavy de son époque, notamment de ce qui se fait en Allemagne). Quant à l’inénarrable Biff Byford, chanteur qui ne veut pas vieillir (n’exagérons rien !), on sent qu’il ne se force guère sur ce nouvel album: il ne pousse plus sa voix, sa prestation est un peu trop lisse mais sans doute parfaitement en adéquation avec ses capacités actuelles.

"Into the labyrinth" est donc un album sans surprise, au mieux sympathique, au pire une faible resucée de "The inner sanctum". L’effet salvateur de la tournée de 2006 et du retour de Nigel Glockler semble s’être estompé, SAXON reprend un rythme de croisière pépère, bien trop pépère, le groupe ne donne pas l’impression d’en vouloir. Espérons que leur projet d’album acoustique qui doit sortir en 2009 permettra au groupe de se ressourcer afin qu’ils nous reviennent ensuite plein de niaque.

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   (3 chroniques)



- Biff Byford (chant)
- Paul Quinn (guitare)
- Doug Scarratt (guitare)
- Nibbs Carter (basse)
- Nigel Glockler (batterie)


1. Battalions Of Steel
2. Live To Rock
3. Demon Sweeney Todd
4. The Letter
5. Valley Of The Kings
6. Slow Lane Blues
7. Crime Of Passion
8. Premonition In D Minor
9. Voice
10. Protect Yourselves
11. Hellcat
12. Come Rock Of Ages (the Circle Is Complete)
13. Coming Home (bottleneck Version)



             



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