Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY METAL  |  STUDIO

Commentaires (12)
Questions / Réponses (1 / 4)
Lexique heavy metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1988 2 Vanishing Vision
1989 1 Blue Blood
1991 1 Jealousy
1993 1 Art Of Life
1996 1 Dahlia

B.O FILMS/SERIES

2017 We Are X

SINGLES

1985 I'Ll Kill You
1986 オルガӟ...
1988 紅/ Kurenai (Original Ja...
1991 Standing Sex
1996 Forever Love
1998 The Last Song
2008 I.V..
2011 Jade
2015 Born To Be Free

ALBUMS LIVE

1995 1 On The Verge Of Destruction
1998 Art Of Life Live

COMPILATIONS

1993 X Singles
2001 Star Box

VHS/DVD/BLURAYS

1989 Blue Blood Tour Bakahatsu Sunz...
1993 On The Verge Of Destruction
2016 We Are X
 

- Style : Lovebites, Galneryus, Band-maid
- Membre : Loudness
 

 Site Officiel (985)
 Myspace (1101)
 Chaîne Youtube (1582)

X JAPAN - Blue Blood (1989)
Par JEFF KANJI le 5 Février 2014          Consultée 6010 fois

Le pari était osé pour Yoshiki – monter son propre label avec l’argent de sa mère – afin de lancer X à plus grande échelle après plusieurs singles encourageants. Le style de X s’est esquissé aux contours de "Sadistic Desire", "I'll Kill You" ou encore "Kurenai". On observait néanmoins que la formation japonaise telle les océans en ébullition, tirait un peu dans tous les sens, ne s’appliquant pas à une quelconque cohérence qui aiderait pourtant l’auditeur à comprendre à quoi il a affaire.

Il est très schématique de résumer X JAPAN à du Speed Metal. Formation à la musique polymorphe, on peut quand même observer que le quintette possède de solides compétences en matière de Heavy Metal nerveux et enlevé ! "Blue Blood" sort un an et une semaine après "Vanishing Vision" et cette fois-ci c’est la consécration ! Désormais signé chez Sony, X va enfin bénéficier de la diffusion et de la popularité qu’il mérite.

Il faut dire que Yoshiki a mis le paquet niveau compos et "Blue Blood" renferme un nombre vertigineux de classiques du groupe. De sa pièce-titre, bourrinos et réminiscente de "Vanishing Vision" à l’up-tempo très mélodique "Week End" et l’épique "Rose Of Pain", ces deux derniers titres annonçant d’ores et déjà les évolutions futures du groupe, on peut rajouter les titres-phares du grand X.

Déjà cette power-ballade – "Endless Rain" - à la progression de piano en huit accords typique de Yoshiki, dotée d’un refrain à reprendre inlassablement pendant de longues minutes, au solo mythique de hide dans un style Brian May qui colle parfaitement à l’ambiance (comme une version asiatique de "It’s A Hard Life") avec des harmonies enjôleuses, des chœurs sporadiques mais diablement à propos ou encore cette version en japonais de "Kurenai" dotée d’une introduction symphonique du plus bel effet, accentuant la noirceur des paroles (Kurenai signifiant Rouge profond et l’on imagine bien qu’il ne parle pas de coquelicots) et donnant davantage de relief à la progression du morceau vers le firmament métallique.

À cela vous ajoutez les reprises dans des versions remaniées et propres de "X" et de "Orgasm" tirées du single du même nom paru en 1986 qui donnent deux nouveaux hymnes avec ce « X! kanjite miro, X! sakende miro » à reprendre dans un Tokyo Dome blindé et ce classieux "Prologue" rehaussé de guitares harmonisées et d’orchestrations, vous tenez un petit bijou, souvent occulté quand il s’agit de nommer les grands albums des eighties. "Rose Of Pain" avec ses onze minutes, son orgue et sa rythmique lourde, parachève dans un déluge de double grosse caisse la déflagration "Blue Blood".

Toutefois "Blue Blood" ne mérite pas la note maximale, la faute à un manque de cohésion créé par les compos complètement barrées au zeste de hide ("Easy Fight Rambling" pourtant assez fraîche dans sa conception) ou cet instrumental digne de Steve VAI ("Xclamation") ou encore ce "Unfinished" qui sonne vraiment comme un brouillon de "Forever Love". "Blue Blood" ne souffre pas la nuance et alterne des délires schizophrènes avec des tubes dans l’acceptation la plus absolue du terme. "Blue Blood" et son successeur "Jealousy" constituent le cœur de la discographie de X et il ne faut les rater sous aucun prétexte afin d’élargir vos horizons et reprendre avec Toshi les refrains hymniques de ce « Sang Bleu ».

Kurenai, ni somatta, kono ore wo, nagusa meru yatsu wa, mou inai

A lire aussi en HEAVY METAL par JEFF KANJI :


MANIMAL
Armageddon (2021)
Classique ne veut pas dire sans intérêt




BLACK SABBATH
Symptom Of The Universe: The Original Black Sabbath (2002)
Ozzy Wins


Marquez et partagez




 
   JEFF KANJI

 
   CONCERTO MOON

 
   (2 chroniques)



- Yoshiki (batterie, piano, claviers)
- Toshi (chant)
- Hide (guitare)
- Pata (guitare)
- Taiji (basse)


1. Prologue (~ World Anthem)
2. Blue Blood
3. Week End
4. Easy Fight Rambling
5. X
6. Endless Rain
7. Kurenai (紅)
8. Xclamation
9. Orgasm (オルガスム)
10. Celebration
11. Rose Of Pain
12. Unfinished



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod