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HARD FM / A.O.R   |  STUDIO

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1989 1 Blue Blood
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X JAPAN - Dahlia (1996)
Par JEFF KANJI le 12 Mars 2014          Consultée 5949 fois

Si X, devenu X JAPAN depuis "Art Of Life" peut être réputé, c’est sans doute pour son incroyable musicalité démontrée à chaque nouvelle sortie. Et de sorties parlons-en ! Vous conter de façon claire et raisonnée la discographie de X JAPAN est une véritable gageure tant le nombre de singles, vidéos, lives, studios ou encore de réorchestrations, de remixes mais aussi de best of est important et frénétique, à l’image de la musique proposée par le groupe. Aussi nombre de singles devenus mythiques ne sont présents sur aucun album studio du groupe et il aurait sans doute pu en être encore davantage le cas si ce "Dahlia" n’avait pas vu le jour.

En effet, depuis "Jealousy" et sa tournée gargantuesque fort bien documentée dès 1992 en vidéo puis enfin sur support cd en 1995 ("On The Verge Of Destruction"), X JAPAN ne reste pas inactif mais entreprend un mode d’exploitation de sa musique radicalement différent. Retour au rythme des années indé avec quelques concerts énormes (le groupe a pris rendez-vous avec le Tokyo Dome tous les 30 et 31 décembre et ce jusqu’en 1997) espacés afin de prendre en compte la santé de Yoshiki qui souffre d'une hernie discale, et de multiples singles proposant de nouveaux titres ou encore des versions alternatives de certains. Ce sera notamment le cas de "Longing" qui sortira sous une version « White », présente sur l’album "Dahlia" et surnommée "Unchained Melody/跡切れた" et également dans une approche « Dark » intitulée "Night/切望の夜" présente sur aucun autre support que le single. Ce sera encore le cas de "Forever Love" dont la version studio complète n’est disponible qu’en single ou sur la compilation "Singles - Atlantic Years".

Pourquoi évoquer ce mode de fonctionnement ? Et bien parce que dès 1993, soit à peine trois mois après la parution de "Art Of Life", Yoshiki et sa bande sortent une nouvelle ballade où l’orchestre et le piano ont la part belle. Cette chanson, écrite par Yoshiki pour son père disparu (il s’est pendu alors que le jeune garçon avait 10 ans), c’est "Tears", et elle s’affirme comme l’une des plus belles réussites du genre et Toshi excelle désormais dans ce registre, là où "Endless Rain" était dotée de ce chant plus agressif caractéristique des premiers albums. Les deux "Longing" (1995) et la paire "Forever Love"/"Crucify My Love" (1996) viendront confirmer l’impression générale : X JAPAN, comme les soucis de santé rencontrés par Yoshiki lors des sessions de "Jealousy" le laissaient présager, abandonne sa facette Speed Metal qui lui seyait pourtant si bien.

Pour autant, ces compositions, qui viendront composer la tracklist de l’album "Dahlia", qui montre un X JAPAN très éloigné du Metal, n’est que l’une des facettes développées lors de ce milieu des années 90 par le groupe. Vous croyiez que la variété de "Jealousy" allait disparaître ? On observe deux tendances : les titres catchy, toutes guitares dehors, où hide et Pata ont le loisir de s’éclater, comme "Rusty Nail" (sorti en single en juillet 1994), sorte de "Week End" de la nouvelle décennie, brillamment reprise d’ailleurs par DRAGONLAND ou encore SONATA ARCTICA, et "Dahlia", qui se rapproche davantage du style de "Silent Jealousy" avec une réussite d’une facilité déconcertante. Dans ce domaine, X JAPAN maintient le niveau d’excellence affiché sur son opus de 1991.

Si le groupe s’est moins produit dès 1993, c’est aussi parce que chacun des membres débutera une carrière solo, hide le premier, laissant éclater son imagination débordante au sein de ZILCH, SPREAD BEAVER ou encore M*A*S*S. Pata et Heath feront équipe brièvement et Yoshiki travaillera avec Roger Taylor ou encore George Martin pour son album de reprises orchestrales du groupe intitulé "Eternal Melody". Aussi, la facette Indus que l’on retrouvera en 2008 sur "I.V." est déjà présente sur "Drain", plutôt réussie dans le genre ainsi que sur la première contribution de Heath - "Wriggle" - avec sa basse saturée. La diversité et la forte présence de ballades est forcément accentuée par le fait que Yoshiki demeure le principal compositeur de la bande. On arrive cependant à une alchimie assez épatante sur "Scars", qui mêle les différentes esthétiques musicales avec bonheur. Incontestablement, un titre qui donnait les indications d’une future nouvelle évolution.

Donnait… Oui car personne ne le savait mais Toshi avait fait part au groupe de sa décision d’arrêter X JAPAN en avril 1996, soit près de huit mois avant la parution de "Dahlia". La tournée de cet album fut pour le moins originale puisqu’elle se déroulera sur 1995-1996 (et interrompue en mars 1996 suite à une nouvelle défaillance de Yoshiki), avant la sortie de "Dahlia", album qui n’en est pas réellement un et qui est encore moins une compilation de singles bien agencée ressemblant à un nouvel opus studio (ce n’est pas l’idée que le groupe avait en tête, et "Dahlia" était déjà le nom de l’album très tôt dans ce long processus entamé dès la signature chez Atlantic Records), mais surtout un album-testament d’un groupe non pas à court d’idées loin s’en faut, mais peut-être plus tout à fait sur la même longueur d’onde pour faire cohabiter un tel panel d’influences au sein d’une même entité. X JAPAN n’aura jamais eu le temps de se répéter ou de se parodier, la conférence de presse du 22 septembre 1997 venant hélas confirmer la fin de X JAPAN.

Ce sera donc un 3,5/5 par pure cohérence car on n’atteint pas l’unité et la fougue catalytique de "Blue Blood".

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   JEFF KANJI

 
   CONCERTO MOON

 
   (2 chroniques)



- Yoshiki (batterie, piano, claviers)
- Toshi (chant)
- Hide (guitare)
- Pata (guitare)
- Heath (basse)


1. Dahlia
2. Scars
3. Longing ~ 跡切れたMelody
4. Rusty Nail
5. White Poem I
6. Crucify My Love
7. Tears
8. Wriggle
9. Drain
10. Forever Love (acoustic Version)



             



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