Parfois j'ai l'impression que ma culture metal s'apparente à du gruyère.

Jusqu'à la sortie de cet album, je n'avais jamais écouté la moindre note de SAXON. Allez savoir pourquoi, ce groupe ne m'inspirait pas. A l'époque, je préférais écouter des nouveautés plutôt que me plonger dans des disques vieux de 15 ans (ou plus...) dont je savais que je n'aimerai pas la production (syndrome "allergie HELLOWEEN").
Bref, pour ne pas rester complètement inculte, j'ai décidé de donner une chance aux british, une chance qui s'apelle "The Inner Sanctum". Autant dire que si cet album ne me plaisait pas, Biff Byford pouvait être sur que jamais je ne reposerai mes oreilles sur un de ses disques.

Finalement, je suis en terrain connu avec ce disque : une production moderne mais qui manque de "piquant", des compos directes et sans fioriture, des mélodies classiques, ... à priori tout ce qu'il faut pour faire un bon album de heavy... ou un mauvais. En tout cas un album qui ne se démarque en rien des cent-mille autres que j'ai écoutés et que j'écouterai encore. Par certains côtés, il me rappelle un peu le "Stratovarius" du groupe du même nom : prod' assez similaire, certains morceaux vraiment proches ("Need For Speed" est trèèèèès statovariussien, s'en est troublant !), et au final, assez peu de titres qui sortent du lot. J'aime "I've got to rock (to stay alive)", très old-school, ponctué de super soli, et la power-ballade "Red Star Falling". J'ai cru que j'aimais le Bon Jovien "If I was You" mais le refrain me tape vite sur les nerfs. J'ai cru aussi que j'aimais Atila The Hun, un chouia plus prog dans sa construction (et donc plus proche de mes goûts personnels), mais il ne décolle jamais vraiment.

Au final j'ai quand même passé un bon moment et j'écoute toujours deux trois titres avec plaisir ("Ashes to Ashes" en plus de ceux déjà cités). C'est carré, c'est propre, c'est pro, mais c'est aussi un peu plat. Donc un peu chiant à la longue.