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SAXON - The Inner Sanctum (2007)
Par DARK SCHNEIDER le 26 Février 2007          Consultée 20343 fois

Il y a 10 ans, SAXON, qui était alors un groupe considéré comme complètement dépassé, avait effectué un retour en force sur le plan artistique avec un album, qui bien que définitivement ancré dans les 80’s, s’avérait être vraiment excellent. Unleash the beast (peut-être leur meilleur album), permit à SAXON de retrouver une véritable crédibilité ce qui se concrétisa par une signature avec les allemands de SPV. La germanisation du combo britannique s’accentua avec le départ du batteur Nigel Glockler remplacé par le teuton Fritz Randow, à la frappe nettement plus mécanique. La conséquence de tout ceci fut l’album Metalhead, un disque beaucoup plus moderne. Mais cette concession à la modernité se fit au détriment de la facette biker qui disparu totalement, faisant de Metalhead un album trés mitigé. En 2001 SAXON réintroduisit des éléments rock’n’roll sur un Killing ground nettement plus varié et plus riche que son prédécesseur. Pourtant en 2004, la bande de l’infatigable Biff Byford revint à un heavy metal nettement plus carré, et franchement formaté, avec le très moyen Lionheart (avec cette fois-ci le non moins mécanique Jorg Michael à la batterie).
Mais voilà qu’en 2006, SAXON effectua une tournée, en l’honneur des 25 ans de la NWOBHM, sur laquelle il ne joua quasiment que des morceaux issus de ses 6 premiers albums, et qui vit le retour de l’excellent Nigel Glockler derrière les fûts. Logiquement, on pouvait se poser la question de savoir si cette tournée nostalgique, et le come-back d’un batteur qui a souvent eu son mot à dire dans le processus de composition, allaient induire un changement notable dans la musique de nos Anglais. The inner sanctum est-il donc dans la droite lignée de Lionheart ou opère t-il un retour vers le heavy biker des 80’s ?

Sur ce nouvel album SAXON semble vouloir satisfaire ces deux mondes. Pour notre plus grand bonheur Biff Byford et ses acolytes ont décidé de réintroduire des éléments à fort caractère rock’n’roll, comme au bon vieux temps, tout en conservant un son très moderne et percutant (Charlie Bauerfiend est toujours aux manettes, et signe là une production remarquable), rendant nos quinquagénaires bien plus puissants que bien des combos plus jeunes. Le heavy pur et dur de ces dernières années est également loin d’être oublié.

Conscient d’effectuer un retour en force, SAXON se déclare lui-même en état de grâce avec le morceau d’ouverture « State of grace », un mid-tempo lancinant, mélodique et inspiré, avec un break bien senti rappelant celui du fameux « Dallas 1 PM ». Pas besoin cette fois-ci d’ouvrir les hostilités avec un titre rentre-dedans, SAXON veut montrer qu’avec l’âge il est aussi devenu un groupe classieux. Mais que les amateurs de heavy musclé n’aient de crainte, dès le second titre, le bien nommé « Need for speed », la machine à riff est de retour et embraye sec. Ca faisait d’ailleurs très longtemps qu’ils n’avaient pas pondu un riff typiquement biker, tout en étant très speed et ultra heavy. « Let me feel your power » est dans la même veine, en encore plus burné et rentre-dedans.
L’aspect rock est totalement revendiqué sur le jouissif « I’ve got to rock (to stay alive) » au titre on ne peut plus évocateur. La guitare du fidèle Paul Quinn fait parler la poudre sur ce morceau fédérateur. On a l’impression d’entendre là le SAXON de l’époque Solid ball of rock, une référence.

Evidemment, SAXON ne saurait désormais se cantonner à du heavy brut de décoffrage. L’excellent single « If I was you » tente un peu de sortir des sentiers battus, avec un refrain à l’aspect pop greffé sur une structure purement heavy. Tandis que « Red star falling » fait office de morceau plus posé à fort relent épique, se situant quelque part entre les excellents « The eagle has landed » et « Shadows on the wall».

Avec « Atila the Hun », SAXON signe une des plus longues pièces de sa carrière. Il s’agit bien sur d’une épopée épique avec son lot de changement de rythme et de mélodies. Mais il ne s’agit pas là d’un simple remake de « Crusader » comme le fut « Lionheart ». Pas de longue montée en puissance, tout ici demeure très direct. Un morceau moins accessible qu’il n'y parait, où l’on notera la dualité entre des lignes mélodiques orientales et des riffs surpuissants rappelant ceux de « Witchfinder general ».

Byff Byford ne semble vraiment pas décidé à vieillir. Sa performance est toujours aussi efficace, toujours aussi charismatique. Ce que sa voix a perdu en ampleur avec les années elle l’a gagné en agressivité. Bien qu’il semble tout de même forcer un peu trop sa voix sur les titres les plus bourrins.

Les thèmes abordés sur cet album sont variés et à la fois classiques pour du SAXON. Ode aux heavy rock, à l’esprit biker, mais aussi point de vue plus social avec « If I was you » qui traite du port d’arme et des crimes et fresque épique avec « Atila the Hun » et « Red star falling » qui évoque la chute du communisme d’Europe de l’est.

Avec The inner sanctum, SAXON ne décevra en aucun cas ceux qui ont apprécié les albums récents. Une des forces de cet album est de sonner de façon bien plus puissante et d’avoir beaucoup plus de pêche qu’un Lionheart tout en renouant avec un aspect plus heavy rock bienvenu, ce qui ravira également les indécrottables des premiers opus. Même les amateurs de l’époque Innocence is no excuse peuvent y trouver leur compte avec un morceau tel que « Going nowhere fast » qui aurait pu sans problème figurer sur ce dernier ou aussi avec le presque stadium « Ashes to ashes ».

The Inner sanctum est donc un très bon album qui surpasse sans grande difficulté ses prédécesseurs. Certes, il ne fera pas oublier les anciens classiques de SAXON, mais il s’agit très certainement de leur meilleure réalisation depuis Unleash the beast. Les années passent et SAXON reste. La fin de carrière n’est sans doute plus très loin pour nos Anglais, mais en tout cas les jeunes devraient en prendre de la graine, car c’est là une véritable leçon de heavy metal que viennent d’asséner les vétérans de la NWOBHM.

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Par GEGERS




 
   DARK SCHNEIDER

 
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   (3 chroniques)



- Peter 'biff' Byford (chant)
- Paul Quinn (guitare)
- Doug Scarret (guitare)
- Nibbs Carter (basse)
- Nigel Glockler (batterie)


1. State Of Grace
2. Need For Speed
3. Let Me Feel Your Power
4. Red Star Falling
5. I've Got To Rock (to Stay Alive)
6. If I Was You
7. Going Nowhere Fast
8. Ashes To Ashes
9. Empire Rising
10. Attila The Hun



             



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