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HARD ROCK  |  STUDIO

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DEF LEPPARD - High' N' Dry (1981)
Par DARK BEAGLE le 16 Octobre 2021          Consultée 885 fois

Si Tom Allom avait réussi à retranscrire la fougue des jeunes musiciens de DEF LEPPARD, c’est à Mutt Lange que l’on devra leur son et l’évolution de leur style. Travailler avec ce gars, c’est faire des concessions, accepter qu’il triture vos morceaux et constater qu’il sait en extraire la moelle et la mettre en avant de bien belle façon. Ecoutez bien "Highway To Hell" d’AC/DC, puis retournez sur un "Let There Be Rock" par exemple et vous constaterez que Lange a transformé le son des Australiens, qu’il l’a rendu plus accrocheur sans pour autant le dénaturer totalement.

"High’N’Dry" est un autre exemple parlant. Quand on compare "On Through The Night" et celui-ci, on remarque tout de suite les différences : DEF LEPPARD est plus ramassé, il s’éparpille moins, il va droit au but et Joe Elliot devient plus facilement identifiable derrière le micro, il trouve sa voix en quelque sorte. Et il assure mine de rien, parce que certains morceaux sont exigeants et pour cela, il est également épaulé par le groupe sur des chœurs qui commencent à prendre de l’épaisseur. La machine à tube commence à se dessiner.

La première moitié de l’album, c’est du très haut niveau. Il s’agit d’une des face A parmi les plus irréprochables qu’il m’ait été donné d’écouter. DEF LEPPARD distille un Hard Rock où l’on sent l’inspiration AC/DC (après, le groupe a tourné au début de sa carrière avec les Australiens et Mutt Lange sort tout juste de "Back In Black" qui est un carton mondial). Mais il ne s’agit pas d’un clone parce que ces chœurs qui ramènent à QUEEN, ces quelques rares cavalcades qui rappellent UFO, permettent au Léopard Sourd d’étoffer ses compositions, de leur imprimer un style qui fait mouche ici. De "Let It Go" à l’instrumental "Switch 625", il n’y a rien à redire, avec comme point d’orgue la power ballad "Bringin’ On The Heartbeat" qui restera pour moi la référence du style chez DEF LEP ‘.

La face B, elle, mise plus sur la mélodie. Les morceaux sont plus posés, mais cela ne veut pas dire qu’ils virent Pop comme on peut souvent le lire. Il s’agit de Hard Rock toujours, plus léché, plus soigné, qui préfigure en quelque sorte ce que sera "Pyromania" deux ans plus tard, sans pour autant être complètement FM. Nous retrouvons toujours des refrains qui tapent bien ("On Through The Night") et le disque se termine sur un "No No No" qui renvoie au début de l’album, avec une volonté d’en découdre indéniable.

Les guitaristes ne sont pas oubliés malgré la simplification du style (quand avant c’était un brin foutraque, le groupe balançant ce qu’il avait envie de faire sans se soucier tout à fait de la cohérence), Willis et Clark trouvent toujours l’espace pour s’exprimer pleinement, leurs fulgurances sont un véritable atout. Et si Rick Allen simplifie son jeu, il reste toujours un mur rythmique solide sur lequel les autres musiciens peuvent construire en toute sérénité. "High’N’Dry" est un condensé de réussite et de talent et surtout, une confirmation.

Bien que s’éloignant de l’ADN de la NWOBHM, DEF LEPPARD montre que son premier effort n’était pas un coup de chance et qu’il faudra compter sur eux. Bien que le disque fonctionne moins bien dans les charts, il demeure encore aujourd’hui une valeur sûre du Hard Rock britannique de ce début d’années 80 et un chef d’œuvre du genre. Sans vouloir vous commander ou quoi que ce soit, celui-ci, il vous le faut dans votre collection.

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   (4 chroniques)



- Steve Clark (guitare, chœurs)
- Pete Willis (guitare, chœurs)
- Joe Elliott (chant)
- Rick Savage (basse, chœurs)
- Rick Allen (batterie, chœurs)


1. Let It Go
2. Another Hit And Run
3. High 'n' Dry (saturday Night)
4. Bringin' On The Heartbreak
5. Switch 625
6. You Got Me Runnin'
7. Lady Strange
8. On Through The Night
9. Mirror, Mirror (look Into My Eyes)
10. No No No



             



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