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HARD FM / A.O.R   |  REMIX/ARRANG.

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DEF LEPPARD - Drastic Symphonies (2023)
Par JEFF KANJI le 30 Décembre 2023          Consultée 1686 fois

Quand on a bossé, trimé en studio, arpenté les kilomètres et les salles de concert pendant plus de quarante ans, le travail a payé. Il prend un certain temps aux artistes pour se rendre compte du chemin parcouru. Il prend en revanche moins de temps à un large entourage pour trouver des idées. C'est comme ça qu'on se retrouve avec un héritage. C'est ce qui s'est passé avec l'artiste Emm Gryner qui avait réussi à surprendre DEF LEPPARD en 2001 avec sa reprise de "Pour Some Sugar On Me", et que l'on retrouve ici en compagnie du groupe et du Royal Philharmonic Orchestra pour une version molle et bien plus organique que l'originale, Joe Elliott reconnaissant lui-même que la légèreté des paroles apparaît comme un peu ridicule désormais.

Après mettons de côté l'argument commercial. Si DEF LEPPARD a travaillé sur ce projet, en essayant de faire de la place à l'orchestre, réenregistrant quelques pistes de guitare et de chant, et écartant certains arrangements originaux, il a travaillé à 90% sur du matériel existant sur un projet qu'on lui a susurré à l'oreille et dont il n'était qu'à moitié convaincu de l'intérêt initial.

DEF LEPPARD se doit de faire les choses sérieusement, d'une part car c'est sa marque de fabrique depuis toujours, et qu'il est resté méticuleux, tant dans la préparation de ses disques que de ses concerts. Ainsi, s'il fallait que les titres se prêtent à la relecture symphonique, DEF LEPPARD ne voulait pas proposer (encore) une compilation qui ressemblerait à celles déjà sorties (comment ça on parle aussi de ses setlists ?). Avec seize titres, on ne peut pas dire que le prestigieux Royal Philharmonic Orchestra, enregistré dans les prestigieux studios d'Abbey Road, se soit tourné les pouces. Et pourtant il y aurait à redire. Si les cordes ont de l'espace, elles ont tendance à le prendre presque intégralement, laissant peu de place aux vents (un peu sur "Goodbye For Good This Time", dommage d'ailleurs car le titre reste aussi insipide que sa version pas si vieille de "Diamond Star Halos", donc on le réécoutera peu). Ainsi si l'orchestration montre à divers endroits un certain talent et goût, les morceaux d'un simple groupe de Rock ne laissent pas non plus des milliards de possibilités. On lui saura gré de ne pas tomber dans le syndrome Michael Kamen et de rejouer les parties des instruments Rock.

Ce qui veut dire que Rick Savage a vu sa contribution pas mal diminuer sur ce disque, non seulement à cause des arrangements mais aussi du choix des titres… Car il y a de la variété, un peu d'audace, mais aussi beaucoup trop de soupe. Un titre sur deux est à jeter… Et ce sont souvent les ballades (1) !!! Ce qui signifie que DEF LEPPARD a en partie réussi son pari. Sur le papier néanmoins. Le QUEEN-esque "Love" s'en sort forcément très bien, de même que "Kings Of The World" très bon inédit, initialement proposé en bonus du Live "Mirrorball". "Paper Sun" récupéré de "Euphoria" est aussi à ranger au rang des réussites, de même que "Gods Of War" qui laisse la puissance de l'orchestre prendre les devants dans sa première partie, et soulignant très bien le refrain qui regagne des points sur l'échelle de l'épique. Les titres de "Hysteria" se démarquent une nouvelle fois par leur qualité intrinsèque de bonnes chansons, même si ces nouvelles versions de "Pour Some Sugar On Me" et "Animal" sont très dispensables. Et "Too Late For Love" bénéficie aussi beaucoup de l'orchestre, car même si j'ai toujours beaucoup aimé le titre, j'ai toujours trouvé que l'intention retombait sur le refrain en dépit des couches de chœurs.

Et puis il y a les idées qui étaient bonnes sur le papier, mais qui ne donnent pas de résultats concluants. "Turn To Dust" ouvre l'album avec un extrait de "Slang". La coloration orientalisante de l'orchestre fait du bien et l'arrangement du titre me semble un peu meilleur que sur la version d'origine. "When Love & Hate Collide" ? Même combat, même si l'original est déjà gnan-gnan. Et si cette nouvelle version de "Bringin' On The Heartbreak" permet de faire sortir le titre de son écrin sonore antique, elle n'apporte pas grand-chose, et "Switch 625" n'apporte pas davantage, malgré les accents évidents que l'on s'attendait à entendre mis en valeur par l'orchestre.

Quand on a bossé, trimé en studio, arpenté les kilomètres et les salles de concert pendant plus de quarante ans, le travail a payé. Il prend un certain temps aux artistes pour se rendre compte du chemin parcouru. Il leur en faut encore davantage pour prendre de la distance avec leur art et savoir refuser les opportunités qui lui sont offertes en récompense tardive pour son œuvre.

(1) "Have You Ever Needed Someone So Bad" n'est disponible que sur certaines éditions très spécifiques. Mais mon Dieu j'avais oublié à quel point ce titre était mauvais, et qu'il figurait sur "Adrenalize" où il ne s'était pas distingué non plus.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Rick Savage (basse)
- Vivian Campbell (guitare)
- Phil Collen (guitare)
- Joe Elliott (chant)
- Rick Allen (batterie)
- Royal Philharmonic Orchestra
- -
- Emm Gryner (chant & piano)


1. Turn To Dust
2. Paper Sun
3. Animal
4. Pour Some Sugar On Me
5. Hysteria
6. Love Bites
7. Goodbye For Good This Time
8. Love
9. Gods Of War
10. Angels (can't Help You Now)
11. Bringin' On The Heartbreak
12. Switch 625
13. Have You Ever Needed Someone So Bad (*)
14. Too Late For Love
15. When Love & Hate Collide
16. Kings Of The World



             



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