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QUEEN
QUEEN I


Le 06 Novembre 2024 par DAEMON

Pitch correction sur la voix de Freddie Mercury, une habitude depuis la sortie du "Live At The Rainbow". Crime de lèse majesté. Poubelle encore une fois.





SYSTEM OF A DOWN
TOXICITY


Le 06 Novembre 2024 par BLUEMASK


Le Neo Metal finalement aura été bien passager et bien rares sont les albums qui resteront dans la mémoire collective. "Toxicity" est de ceux-là.
Sans fioritures, sans la prise de boules propres au genre et avec une production nette mais abrasive, le disque aligne quinze bombes intransigeantes, portées par un groove contagieux, une guitare à la fois massif et alerte, et un chant hors du commun. Sur la longueur, ce chant est vite saoulant, mais sur un format de titres courts pour un disque court, il fait merveille. Versatile comme peut l'être Mike Patton, Tankian alterne agressivité, brutalité, accès mélodiques magnifiques et intonations arméniennes (enfin, je suppose, mi-Europe de l'Est, mi orient, quoi...) et il porte vraiment l'identité du groupe.





INIQUITATEM
THROUGH DEAD FORESTS, HE DWELLS


Le 04 Novembre 2024 par EZECHIEL LYDIAN

Le pire (ou pas) c'est que Déhà serait parfaitement capable de dire ce genre de choses.





HORNA
HAUDANKYLMYYDEN MAILLA


Le 04 Novembre 2024 par H.


Vraiment laborieux celui-là en effet, et beaucoup trop long.

Gros point de désaccord avec la chro : le chant de Nazgul qui à mon sens participe activement à tirer l'album et le groupe vers le bas. Il a été, est et sera toujours un piètre vocaliste (sans parler de ses "talents" de "compositeur"). Ce n'est pas pour rien que le groupe commencera réellement à être intéressant avec son départ.





BAND-MAID
EPIC NARRATIVES


Le 04 Novembre 2024 par CHTRONK

Pilgrimwen, prépare toi à être ébloui par mon savoir : je vais te livrer la définition du terme "méconnu", du Larousse (tu peux également te référer au dictionnaire de ton choix) : "qui n'est pas apprécié selon son mérite".

Ne voyant de ligne sur BAND-MAID dans aucun magazine ou journal papier, ne voyait rien non plus sur aucune chaîne de TV ou de radio (après, je n'écoute/regarde pas tout 24/7, mais tu m'auras compris), et comparant ce que propose B-M par rapport à ce que les media français mettent en avant, je pense que le terme n'est pas galvaudé.

Perso j'écoute de la J-Pop depuis 2004, du H-R/Metal depuis 2009, et j'ai dû creuser pour tomber sur B-M. Ton cas perso ne fait pas foi, tu n'es pas la France (et moi non plus d'ailleurs)

Je suis moyen d'accord concernant la barrière de la langue : tout le monde n'est pas bilingue anglais par chez nous, et pourtant on se fait assommer de productions anglo-saxonnes. Et je ne te parle pas de la "vague" K-Pop qui déferle (j'exagère, mais t'as des rayons K-Pop à la FNAC) gentiment sur nous.
J'ai lu ton blog. Je n'aurais pas mis BAND-MAID dans le même sac que BABYMETAL, carrément rien à voir (à part qu'elles sont jap, et que ce sont des femmes, les similitudes s'arrêtent là pour moi). J'adule BAND-MAID, et j'exècre BABYMETAL.

Sinon, à part dire que tu connais BAND-MAID depuis 2015 ou 2016 (toute mes félicitations, moi ça fait à peine un an), qu'as-tu pensé du disque ?





BLACK SABBATH
TECHNICAL ECSTASY


Le 04 Novembre 2024 par ESKAPEESKAPE


Constamment décrié, "Technical Ecstasy" reste malgré tout un album de BLACK SABBATH.
C'est certes un album à part, différent, je dirai moins Doom, moins Stoner, mais pas moins Heavy.

Le vrai changement vient de ce besoin de ne pas faire comme avant, non pas que le Sabb' n'ait plus rien à dire loin s'en faut, ils le prouveront par la suite ; mais ils veulent le faire différemment, laisser chacun s'exprimer. (Bill Ward chantera)

Ainsi la production, le son sera plus facile d'accès avec des échos, des réverbs, des effets (plus encore sur "Never Say Die"), la pochette plus énigmatique et stylisée, les claviers plus Pop et les compositions plus simples dans leur structure, moins alambiquées mais toujours surprenantes avec des claviers, des guitares andalouses et des pianos.

Mais attention, on est vite rassuré, la patte Iommmi est bien là avec des riffs chiadés et des solos inspirés, des accélérations inattendues, de même qu'Ozzy a toujours son ton plaintif et que le duo basse/batterie est puissant.

Ce n'est peut-être pas l'album dépressif que l'on connait (ou attend) habituellement chez le Sabb mais ne vous y trompez pas le moral est vraiment au plus bas, la drogue a détruit le groupe et Ozzy est plus que sur le départ, faisant des allers retours et enregistrant déjà "Never Say Die" et ses premiers titres solos.

Au gré des morceaux, on découvre un Sabb éclectique, la prise de risque est là avec des morceaux lorgnant vers ALICE COOPER (période "Dada"), le QUEEN des débuts, les BEATLES (Blanc, "Abbey Road"), JETHRO TULL, ce qui est plutôt très bon qualitativement, mais pas du BLACK SABBATH comme on le voudrait.

Cet album contient de très bons titres ("Back Street Kids", "You Won't Change Me", "She's Gone" ou "Dirty Women") et vaut facilement 3,5 pour la prise de risque.





BAND-MAID
EPIC NARRATIVES


Le 03 Novembre 2024 par PILGRIMWEN

"(...) ce groupe injustement méconnu dans nos contrées". BAND-MAID est connu des fans français de musique populaire japonaise depuis des lustres. J'ai découvert ce groupe à la sortie de leur second disque (commandé sur CDJapan, à l'époque), c'est dire ! (lol) Je crois que le métalleux (quelle horreur cette appellation !) se réveille doucement et s'insurge vite (lol) !

Cela fait quinze ans que je creuse le sujet et je pense que le désintérêt provient entre autres de la barrière de la langue, du fait aussi que la plupart des formations japonaises soit d'abord tournée vers le Japon et non vers l'international.

Le phénomène BAND MAID s'inscrivait, à l'origine, dans la mouvance Kawaii Metal, à l'instar de BABY METAL, LADY BABY ou DOLL$BOXX. D'un côté, nous avions de vraies musiciennes ; de l'autre des projets sans lendemain, le temps de surfer sur la vague. J'avais rédigé un article en 2016 à ce sujet (Cf. feel-japanese-rock-wave.blogspot.com/2016/07/kawaii-metal-effet-de-mode-avenir-futur.html).





EMPEROR
WRATH OF THE TYRANT


Le 03 Novembre 2024 par DJINN


La démo n'est probablement appréciable que dans la mesure où on connaît déjà les titres qui la composent. Deux se retrouvent sur l'EP "Emperor", trois sur "As The Shadows Rise" et un sur "In The Nightside Eclipse" avec un autre titre ("My Empire's Doom" devenu "Majesty In The Nightsky"). On ne peut pas parler d'ébauche. "My Empire's Doom" est tout au plus sous une forme edit, sans doute "Ancient Queen" est sensiblement modifié, mais on ne va pas chipoter : ce sont les mêmes titres moins bien enregistrés.

Connaissant la qualité des morceaux, jamais je ne peux dire que c'est nul. Mais peut-être n'est-ce pas utile à votre culture musicale.
Il reste deux titres qui ne seront jamais ré-exploités : "Forgotten Centuries", et "Moon Over Kara-Shehr". Les moins bons, de loin.
Donc deux, parce que c'est bien, mais ce sont évidemment les deux EP qui suivent qui sont à écouter impérativement.





AIRBOURNE
RUNNIN' WILD


Le 03 Novembre 2024 par BLUEMASK


J’aime manger, et me considère presque comme un gourmet. Je mange et j’apprecie tout, viandes, poissons, légumes, fruits et les milliers de possibilités offertes par assemblage. Le snobisme de certains restos gastro me gavent mais jamais le festival du repas. Je serais infoutu de donner mon plat préféré car j’aime tout, du foie gras poêlé aux oursins frais en passant par la nourriture de tous les pays sous toutes leurs formes. J’ai même mangé du chien au Vietnam en voyage pro, et j’aime le chien.
Mais parfois, bordel, un hamburger frites, je ne sais pas résister. J’adore car c’est attendu, c’est facile, goûtu, simple et fondant. Qu’importe que ce soit la copie d’un burger australien, on s’en fout. C’est bon. Écœurant mais bon.





ALICE COOPER
DADA


Le 03 Novembre 2024 par JOHNJOHN


Ce disque-là résonne en moi comme un songe assez singulier. C’est comme si je me retrouvai dans la peau d’un acteur qui serait projeté dans un décor de maison hanté. Et le souvenir que je retiens le plus de ce "Dada" c’est cette introduction effrayante de la première piste qui procure toujours sur moi son petit effet. Dès lors me voici comme embarqué dans un train fantôme à la destination inconnue. Mon sang se glace, ma respiration s’accélère et toutes mes pensées s’entrechoquent sans raison véritable. Mais après avoir franchi le pas de la porte de cette maison du Diable, je découvre les lieux et je vois très nettement le personnage Alice Cooper qui est ici, disons le franchement, à la limite de l’internement. J’y verrai presque un petit côté David Bowie rien que pour le style du chanteur et aussi pour certains arrangements. Cependant je note que cette démence est un peu relative car les morceaux suivent une direction bien précise et que tout reste parfaitement cohérent avec cette vision d’horreur qui signe cet album, de la plume diabolique du possédé Alice Cooper. Alors aurais-je été victime d’un vilain tour de magie ou bien serait-ce un tour de manège qui m’aurai emporté à ce moment précis ? Peu importe.
Mais par contre je sais une chose et là maintenant j’en suis sûr… cet album est un monstre.





BLACK SABBATH
TECHNICAL ECSTASY


Le 03 Novembre 2024 par JOHNJOHN


Par moments je vois un album de musique comme une boite de chocolats avec ses différentes saveurs qui peuvent me donner quelques surprises à la dégustation. Sauf que si ledit album devient trop amer de goût alors je préfère le jeter et éviter ainsi toute intoxication. Mais pour d’autres les chocolats sont remplacés par les pièces de mécano. Oui vous savez bien pour les plus anciens, celui avec toutes ses vis et boulons, écrous et plaques trouées aux teintes orange, jaune ou bleue qui développaient notre imagination et bien c’est exactement ce que je ressens lors de l’écoute de cet "Technical Ecstasy" très coloré et surtout audacieux dans son approche de la musique Heavy Metal. Le principe du montage mécanique est ici pour moi une évidence car le groupe s’essaye à toutes les formes d’expressions musicales ce qui donne cet aspect bricolé, mécanique (robotique ?) qui me touche de sa musicalité plutôt transversale voire abstraite. Je trouve le résultat assez perturbant et au-delà de l’intérêt que je porte à un tel projet, je serais bien incapable de savoir comment ce groupe s’y est pris pour produire une telle chose. Mais je me doute bien que depuis longtemps les plans de cette création ont été perdus à jamais… Dommage.





JADED HEART
INTUITION


Le 02 Novembre 2024 par PILGRIMWEN

Depuis "Stand Your Ground", c'est roue libre pour mes (ex) chouchous allemands... À jouer les alchimistes en herbe, je me suis éloigné de leur musique. Toujours plus plombée, toujours plus rêche ; quelle ineptie !!!

J'ai été d'abord conquis par l'ère Bormann, il y a pratiquement une vingtaine d'années. Surtout lorsque le guitariste Barish Kepic faisait partie de l'équipe. À l'éviction de Michael Bormann (relativement encombrant, sans pour autant être personnage antipathique), j'ai été soulagé et conquis par le p'tit nouveau Johan Fahlberg (ex-SCUDIERO). La trilogie "Helluva Time", "Sinister Mind" et "Perfect Insanity", quel beau cadeau pour les fans ! De "Common Destiny" à "Devil's Gift", les albums s'enchaînent correctement, avec un léger ronronnement de la part du groupe. La cassure (ou le renouvellement) apparaît à travers "Stand Your Ground", en 2020 : une purge au nom d'un "toujours plus incisif au détriment de tout sens de la mélodie".

Cet EP renoue avec une certaine idée de la mélodicité, tout en se vautrant malheureusement de nouveau dans l'acéré, un poil plombé... Je crois bien que "Square Hammer" est LA chanson de cet EP sur laquelle je retrouve le plus le JADED HEART que j'ai aimé. EP maladroit en espérant qu'il sera l'occasion de rectifier le tir, de s'extraire de cette foutue traversée du désert !

PS : à te lire Gegers, j'ai l'impression d'appartenir à ce club des désespérés mélomanes de vieilles gloires allemandes. Je t'inclue dans ce club, ah ah ah ! Parlons-nous de BONFIRE ? De la fin de partie d'AXXIS ? D'EDGUY, perdu corps et âme ? À l'instar de l'économie allemande, ça se casse la gueule aussi dans une part du domaine musical...





BLUE ÖYSTER CULT
BLUE ÖYSTER CULT


Le 02 Novembre 2024 par LATIMUS


Ils ont fait mieux ensuite, mais, pourtant, j'ai une affection particulière pour ce premier album.

Je vais à l'encontre de la plupart des commentaires ici : j'aime beaucoup la production ! Je trouve que pour un disque enregistré en 1971, elle est étonnamment bonne. Bien sûr, elle manque un peu de puissance (surtout si on compare avec les morceaux de cet album parus sur les lives du groupe, mais ceci est valable pour beaucoup de formations des années 70 pour qui les versions studio initiales paraissent timides par rapport à celles de leurs disque live), mais elle est claire, et on distingue bien chaque instrument.

Deux choses sont frappantes sur cet album : l'originalité du groupe et des morceaux (en gros, on peut s'attendre à tout sur un album du BÖC, il n'y a pas de limite, de cadre ou de structure à respecter) et la qualité du soliste Donald Roeser. Ses soli sont tranchants comme des lames de rasoir, mais toujours élégants, jamais lourdingues.

Quant à la pochette, elle est hallucinante de froideur et d'étrangeté.





TOOL
FEAR INOCULUM


Le 02 Novembre 2024 par JEROMEICE


Perso je mets quatre étoiles pour les recherches rythmiques et certains passages vraiment chiadés ("Invincible", "Chip Trick", métriques sur "Pneuma") et la production organique (sans fioritures, plug in a outrance) de très haut vol. Même si je préfère "Lateralus" ou "10000 Days", plus catchy .





DARK TRANQUILLITY
ENDTIME SIGNALS


Le 01 Novembre 2024 par NEPTUNE


Ben moi j'ai simplement kiffé ce "Endtime Signals" qui m'a définitivement réconcilié avec DT depuis un "Atoma" quasi irréprochable (après la longue traversée du désert post "Damage Done").
Perso je vois ce nouveau cru comme une synthèse de tout ce que le groupe planque de meilleur dans sa cave à riffs. On peut aussi dire qu'il aurait pu faire office de chaînon manquant entre le providentiel "Atoma" et "Moment".

Les nouvelles compos sont globalement inspirées, classieuses, émotionnelles et hyper catchy. Tout ou presque coule de source. Il y a là une inspiration et une ingéniosité mélodique quasi constantes. Car excepté un "Drowned Out Voices" en pilotage automatique et un "The Last Imagination" légèrement pataud où on débande un peu, c'est carton plein.
De l'excellent "Shivers and Voids" au fataliste "A Bleaker Sun" et son refrain obsédant, en passant par le tubesque "Not Nothing", l'ultra fédérateur "Our Disconnect", jusqu'au planant épilogue "False Reflection", c'est le panard intégral.

Seul petit regret au final, c'est qu'en dépit de son homogénéité et de son excellence globale, et même si elle se situe selon moi quelques tonneaux au-dessus de "Moment", cette dernière cuvée ne parvient quand même pas à se hisser au niveau de "Atoma", dont la science mélodique et le souffle mélancolique ne sont pas totalement reconduits ici, ne serait-ce que par l'absence de pépites de la trempe du génial "Clearing Skies" ou de l'intouchable "Merciless Fate" et ses mélodies déchirantes...
Certes, il y le poignant "One of Us Is Gone" qui vaut aussi son pesant d'émotion et qui parvient à être réellement touchant, mais quand je me repasse "Merciless Fate" je me dis que ce morceau est définitivement hors d'atteinte.

Je renouvelle donc mon abonnement chez DT, en espérant que la prochaine cuvée parvienne à surpasser celle de 2016, ou tout du moins à l'égaler totalement.

Un énorme 4 voire 4,5 !





IRON MAIDEN
KILLERS


Le 31 Octobre 2024 par JOHNJOHN


Le meilleur élève de l’école de la New Wave of British Heavy Metal c’est bien lui. Lui et bien d’autres c’est certain mais l’as des as c’est bien IRON MAIDEN et surtout quand il devient en 1981 avec "Killers" l’un des fleurons du style. C’est un mélange parfait conçu de sang, de chair de rage au ventre, là où l’humain expose toute son animalité exacerbée par une musicalité plutôt exigeante et forcément pointue ou de nombreuses références se bousculent et me produisent un effet bœuf à chaque fois.
Repose-toi bien mon Paulo, tu l’as bien mérité.





BLACK SABBATH
HEAVEN AND HELL


Le 31 Octobre 2024 par JOHNJOHN


Cet album est un bijou céleste gravé pour l’éternité. Je pourrais développer un peu plus mon propos mais ça serait un crime que de tuer le silence par le bruit des touches d’un clavier après l’audition de cet album. Mais en dépit de tout, cette merveille de musique mérite une petite bafouille. Le groupe désormais débarrassé pour un temps certain d’un chanteur fatigant et limité nous offre ce qu’il a de meilleur en lui et leur musique résonne dans mon cœur bercé par ces teintes cristallines et cet aspect angélique quasiment sensuel "Heaven And Hell" est un chef d’œuvre. D’ailleurs je souligne que ces anges-là, féminins pour le coup et bien aguicheurs sembleraient me proposer une petite pose clope en leur compagnie. Je ne sais pas vous mais moi j’accepte leur proposition plutôt désinvolte et bien éloignée de leur apparence si pieuse. Après tout… pourquoi pas.





VOIVOD
ANGEL RAT


Le 31 Octobre 2024 par JOHNJOHN


Je marque un temps. Je contemple mon visage devant la glace. Le constat est là : les années ont frappé de leurs griffes sur moi, ce crâne à la chevelure disparue, cette barbe au teinte grisonnante. À cet instant je ferme les yeux et je me plonge dans un songe immédiat. Cet album sera ma destination. Tel un chauffeur au volant de son véhicule, je trace la route en compagnie ce groupe unique au travers de l’écoute de ce disque hors du temps.
Je vois "Angel Rat" comme une playlist qui sort d’un autoradio. Chacune des pistes gravées diffères par le biais des nombreuses variations de la musique qui me provoque un frisson total. Avec cet album je suis poussé à vouloir faire l’amour aux astres comme un amant dévoré par un désir ardant de conquêtes. VOIVOD est un artiste dans toute son entièreté que ce soit son guitariste ou son batteur, graphiste lui aussi au trait singulier mais mille fois reconnaissable et bien plus touchant face aux œuvres de faussaires et autres pastiches sans âmes bien trop nombreux dans ce style de musique.
Ce disque à la posture verticale est une des œuvres majeurs de ce groupe à la forte créativité dont la personnalité transpire et verse ces gouttes sur cet épiderme froid mais magique, de cet être si particulier voire pratiquement extraterrestre qu’est "Angel Rat".
Un sacré voyage que je viens de refaire et de ce fait je me retrouve désormais catapulté dans une autre ère, celle de la découverte et du dépucelage autant physique que musical.
Un voyage fantastique, couronné par cinq étoiles attribuées sans retenue, aucune.





EXCITER
HEAVY METAL MANIAC


Le 31 Octobre 2024 par TONIO


Un gros defouloir que cet album. C'est primaire, bien Speed, très Punk dans l'esprit, bref, une musique simple, pas sans défauts, mais tellement touchante. J'imagine en 1983 la folie que ça devait être de découvrir un groupe aussi agressif et extrême ! 40 ans après sa sortie l'album est toujours aussi efficace, c'est vous dire si la bête est bien composée et authentique.
Tout comme le chroniqueur je ne mets pas la note maximale, j'enlève un point pour la prod, même si on peut trouver bien pire ailleurs. Y'a qu'à écouter le premier album de RAZOR pour s'en convaincre...





TESTAMENT
THE RITUAL


Le 31 Octobre 2024 par JOHNJOHN


En ce qui me concerne je trouve cet album plutôt réussi. Je remarque effectivement que le groupe emboîte le pas sur l'autoroute grande ouverte par METALLICA un an auparavant, au même titre que OVERKILL et ses petits amis bien sûr. Malgré tout et hormis cet opportuniste avéré, l'album est bien solide et l'évolution est salutaire ce qui permet à TESTAMENT de continuer à produire et donc de survivre dans ces temps de disette Thrash que sont les années 90. Du moins cette période est assez courte et verra d'autres formations plus jeunes et plus vivaces redonner un coup de fouet à un style devenu has been. PANTERA et MACHINE HEAD en est l’exemple parfait, ce qui va donner une autre voie à suivre aux anciens comme TESTAMENT qui deux ans après "The Ritual" nous offrira un de ces albums les plus brutaux de sa discographie, "Low" mais çà le groupe ne le sait pas encore.
Il n’empêche que cet album est bon, c’est bien écrit et bien produit, la vitesse diminue oui mais la mélodie est plus présente sur l’ensemble des titres et la power ballade est un classique dans le Metal donc rien de surprenant en ce qui me concerne, au vu de cette évolution je trouve le travail réussi et plutôt plaisant à l’écoute.







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